Elle ne peint pas, elle s’amuse en fait, comme elle le confesse à
Leaders. Ses personnages deviennent ses complices dans un jeu
ininterrompu. Mona Chouk est beaucoup plus connue en Suisse où elle est
née et expose régulièrement aussi bien à Dubaï, où ses toiles sont
prisées, qu’à Tunis. Pourtant, c’est ici qu’elle s’est établie depuis
son retour avec ses parents à l’âge de huit ans et c’est ici qu’elle
puise son inspiration. Son atelier, chez elle à La Marsa, vous introduit
dans un univers de formes et de couleurs qui prennent vie et vous
donnent envie d’aimer la vie.
Si elle a toujours dessiné depuis son jeune âge, Mona Chouk est venue à la peinture un peu par curiosité, pour ne pas dire oisivité. Jeune maman, elle découvre en 2003 le centre culturel d’El Menzah et ses différentes activités artistiques, s’inscrit au club de peinture et se prend au jeu. Tout va alors s’accélérer : la vocation se révèle, la passion croît et le pinceau s’affine. Ses premiers pas, elle les fera dans le figuratif pour bien maîtriser la technique et l’expression. Mais son véritable élan, elle le prendra avec le contemporain.
Un lancement suisse
Mona
n’y avait pas cru lorsque des amis suisses qui ont vu son œuvre lui
proposent en 2009 d’exposer ses toiles lors du Montreux Art Gallery,
exposition d’art contemporain, la deuxième en importance en Suisse. «Le
succès est tout de suite au rendez-vous, écrit le prestigieux magazine
suisse des arts, Accrochages. Succès commercial, puisqu’elle vend
au-delà de ses espérances, mais aussi succès d’estime, son apparition
sur la scène montreusienne lui valant plusieurs invitations à exposer
dans d’autres espaces d’art». Les grands galeristes suisses ne vont plus
la lâcher et voilà ses toiles sur les cimaises de la Plexus Art Gallery
(Villa Murillo) Willy Grange Gallery, Galerie Bernard Chassot et
autres. «C’est une découverte pour les Suisses qui ont misé sur moi, ce
qui m’a beaucoup stimulée», dit-elle.
Sollicitée pour soutenir des œuvres caritatives en faveur des enfants défavorisés, Mona n’hésite pas à offrir des œuvres. Cela lui vaudra, en plus de son engagement sincère, d’être nommée à l’unanimité comme ambassadrice de la Fédération mondiale de volleyball et beach-volleyball, lors de son congrès mondial en 2011, pour les enfants dans le monde. Commencera alors pour elle une tournée en Amérique latine la conduisant au Mexique, en Bolivie, en Argentine, etc. mais aussi en Afrique, notamment au Bénin. De retour à Tunis, elle reprend ses pinceaux et peint, en réfléchissant toujours à sa prochaine exposition.
Sollicitée pour soutenir des œuvres caritatives en faveur des enfants défavorisés, Mona n’hésite pas à offrir des œuvres. Cela lui vaudra, en plus de son engagement sincère, d’être nommée à l’unanimité comme ambassadrice de la Fédération mondiale de volleyball et beach-volleyball, lors de son congrès mondial en 2011, pour les enfants dans le monde. Commencera alors pour elle une tournée en Amérique latine la conduisant au Mexique, en Bolivie, en Argentine, etc. mais aussi en Afrique, notamment au Bénin. De retour à Tunis, elle reprend ses pinceaux et peint, en réfléchissant toujours à sa prochaine exposition.
Avec application et talent
Cette
fois-ci, son objectif c’est Dubaï. Mona n’hésite pas à y aller en
prospection. Pas facile de décrocher un accord. Mais, juste à la veille
de son retour, elle reçoit un coup de fil qui lui ouvrira les portes
d’une grande galerie. Là aussi, le succès est au rendez-vous. Toujours
mécène, elle offre aux œuvres de la Fondation Nour deux toiles qui
seront mises aux enchères chez Christie’s à Dubaï. Vous pouvez alors
imaginer la suite : elle sera invitée à d’autres expositions.
Ces succès ne lui tournent pas la tête. Mona se considère toujours encore à ses débuts. Passionnée, assidue, elle peint et s’amuse, révélant un talent encore plus prometteur. Déjà, elle a bouclé l’exposition qu’elle montera en novembre prochain à Fribourg en Suisse, mais il lui reste à terminer celle d’Abu Dhabi, en novembre également. «J’aime la vie, je vois grand et je m’amuse beaucoup avec ma peinture», dit-elle.
Ces succès ne lui tournent pas la tête. Mona se considère toujours encore à ses débuts. Passionnée, assidue, elle peint et s’amuse, révélant un talent encore plus prometteur. Déjà, elle a bouclé l’exposition qu’elle montera en novembre prochain à Fribourg en Suisse, mais il lui reste à terminer celle d’Abu Dhabi, en novembre également. «J’aime la vie, je vois grand et je m’amuse beaucoup avec ma peinture», dit-elle.
Née à Lausanne le 16
octobre 1972, d'une mère suisse et d'un père tunisien, Mona Chouk après
une enfance passée dans sa ville natale part pour la Tunisie où elle
poursuivra plus tard des études de commerce.
Attirée par la
couleur, elle s'adonne à la peinture dans un club d'arts plastiques. En
2007, elle intègre l'atelier du peintre Sylvain Montélione, avec qui
elle travaille la composition et ses effets chromatiques. Participant à
plusieurs expositions de groupe, Mona Chouk rejoint d'un pas sûr le
monde des plasticiens professionnels.
Riche de sa double
culture, sa peinture nous dévoile une coloriste sensible qui est à
l'écoute de "la mélodie du monde"comme disait Claudel. Ses Compositions
tantôt allégoriques tantôt suggestives sont des "close up" qui nous
mettent en présence d'une plasticienne à son éveil.
Sylvain Montéléone
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