samedi 27 octobre 2018

Pour ses 820 dinars perdu, elle a touché 311,60 francs

Récupérer son argent oublié dans un train, combien ça coûte?




Oublier son sac dans un train et le retrouver, une chance! Mais s'il contient de l'argent, l'usager distrait va passer à la caisse. On en parle dévoile le témoignage d'une voyageuse qui a déboursé 120 francs pour en récupérer 310.
Une femme oublie son bagage contenant de l'argent dans un train, une mésaventure apparemment banale, mais les efforts entrepris pour récupérer son bien n'ont de loin pas été gratuits, rapporte lundi l'émission de la RTS On en parle.

La voyageuse a tout d'abord activé le service de recherche d'urgence des CFF pour localiser le sac, ce qui lui a coûté 50 francs. Bonne nouvelle, le bagage est retrouvé et elle pourra le récupérer deux jours plus tard dans la gare de son choix, après un passage par la centrale des objets trouvés à Berne.

Une conversion automatique en francs suisses

Au guichet des CFF, la voyageuse doit tout d'abord payer les 10 francs requis (avec demi-tarif, sinon ce serait 20 francs). Et là surprise, les 820 dinars tunisiens qu'il contenait ont été convertis en francs suisses. La cliente se dit fâchée de ne pas avoir été consultée avant cette démarche.

Selon Donatella Del Vecchio, porte-parole des CFF, interrogée par On en parle, l'ex-régie fédérale a mis en place cette pratique par mesure de sécurité. Lorsque des objets sont retrouvés, ils passent en divers mains et lieux (centrale, gare choisie par l'utilisateur pour récupérer le bien) et il existe un risque de vol. D'où la mise en place d'une politique de la quittance: l'argent est ainsi automatiquement changé en francs suisses et transféré sur le compte des CFF. L'usager reçoit une quittance et il la présente au guichet. Son argent lui est alors rendu en liquide et en francs suisses.

Un taux de change peu avantageux

Reste la question du taux de change appliqué, qui fait aussi bondir la voyageuse. Le taux proposé par les CFF était de 0,388. Pour ses 820 dinars, elle a touché 311,60 francs. Au même moment, sa banque proposait un taux de change de 0,45 et lui aurait rendu 369 francs. Une différence de presque 60 francs.

Donatella Del Vecchio assure qu'il ne s'agit pas de réaliser un bénéfice sur le dos des clients et explique que le taux de change des CFF n'est pas le même que celui des banques pour plusieurs raisons liées aux services supplémentaires proposés par l'ex-régie: important stock de devises à disposition, envoi d'argent à domicile, services en gare 7 jours sur 7 et le soir, possibilité d'obtenir des petites coupures.

Si les CFF disent qu'environ 50% des objets perdus par les clients sont retrouvés, la passagère ne décolère pas, car au final il lui en aura coûté 120 francs (50+10+60) pour récupérer 311 francs.

Quentin Bohlen/boi, publié le 29 mars 2016

samedi 20 octobre 2018

5 questions sur la Tunisie au blogueur globetrotteur "Suisse moi"

Publié le 02 avril 2018 par Anissa Mahdaoui

Vous avez certainement entendu parler de lui... Véritable globetrotter 2.0, Sylvain Nicolier est celui qui se cache derrière le concept Suisse moi.
Le principe? Le jeune homme suggère à ses abonnés de proposer le contenu de ses reportages vidéo et de voyager avec lui en direct!
Sylvain voyage au fil de ses rencontres, il a visité 15 pays en quatre ans!
Un séduisant projet qui jusqu’ici bien porté ses fruits. La chaîne Youtube de ce blogueur lausannois compte, en effet, plus de 3 600 abonnés et ses pages Facebook et Instagram pas moins de 20 600.

Le HuffPost Tunisie est allé à sa rencontre suite à son aventure tunisienne à Dahar au sud-est de la Tunisie, et lui a posé cinq questions flash. Voici ses réponses:



1. Le point de départ de ton voyage à Dahar 

Sylvain Nicolier: En avril 2017, à la suite de ma visite du Salon des blogueurs de voyage, on m’a invité à me rendre direction Dahar.
J’y suis resté une semaine puis deux jours dans le désert avant Djerba


2. Ton premier contact avec la Tunisie

Plus jeune, je suis parti à Djerba avec mes parents, on a connu les plages, etc. mais ce n’était pa vraiment la Tunisie authentique que je recherche.
Alors qu’en me rendant ensuite à Dahar, j’ai découvert une région authentique pleine de richesse.

3. Ce qui t’a marqué à Dahar

Mes rencontres, les Amazighs, les Berbères, les traditions et la manière de vivre dans les régions arides.
Je me rappelle avoir vraiment très bien mangé, agneau, soupe, etc.
J’ai adoré vivre dans une maison troglodyte, c’était une vraie expérience. Les courses de chevaux aussi m’ont marquées.

4. La particularité de la Tunisie

Les paysages sont vraiment particuliers, le contexte de mon séjour aussi, j’ai vécu une expérience inoubliable!
Le contact avec les Berbères, qui sont simples et authentiques. Je trouve les gens tellement beaux avec leurs yeux clairs... J’ai été frappé par cette beauté!
Cela m’a donné envie de revenir mais dans une autre région, l’idée pour moi reste de se rapprocher de la vie locale, surtout pas touristique.
J’ai vraiment vécu une expérience qui vaut la peine et que je recommande!

5. Les premiers échos suite à la publication de ta vidéo

Les gens m’ont principalement demandé comment partir en voyage là-bas et m’ont remercié de leur avoir fait découvrir cet endroit.
Ce que j’adore et que j’ai trouvé drôle, c’est que même les Tunisiens eux-même ont fait une découverte car la région reste peu connue même des habitants tunisiens.

Photos sur Instagram

Source

samedi 13 octobre 2018

Mona Chouk: Peindre en s'amusant

Publié le 24 août 2013

Elle ne peint pas, elle s’amuse en fait, comme elle le confesse à Leaders.  Ses personnages deviennent ses complices dans un jeu ininterrompu. Mona Chouk est beaucoup plus connue en Suisse où elle est née et expose régulièrement aussi bien à Dubaï, où ses toiles sont prisées, qu’à Tunis. Pourtant, c’est ici qu’elle s’est établie depuis son retour avec ses parents à l’âge de huit ans et c’est ici qu’elle puise son inspiration. Son atelier, chez elle à La Marsa, vous introduit dans un univers de formes et de couleurs qui prennent vie et vous donnent envie d’aimer la vie.




Si elle a toujours dessiné depuis son jeune âge, Mona Chouk est venue à la peinture un peu par curiosité, pour ne pas dire oisivité. Jeune maman, elle découvre en 2003 le centre culturel d’El Menzah et ses différentes activités artistiques, s’inscrit au club de peinture et se prend au jeu. Tout va alors s’accélérer : la vocation se révèle, la passion croît et le pinceau s’affine. Ses premiers pas, elle les fera dans le figuratif pour bien maîtriser la technique et l’expression. Mais son véritable élan, elle le prendra avec le contemporain.
 
Un lancement suisse

Mona n’y avait pas cru lorsque des amis suisses qui ont vu son œuvre lui proposent en 2009 d’exposer ses toiles lors du Montreux Art Gallery, exposition d’art contemporain, la deuxième en importance en Suisse. «Le succès est tout de suite au rendez-vous, écrit le prestigieux magazine suisse des arts, Accrochages. Succès commercial, puisqu’elle vend  au-delà de ses espérances, mais aussi succès d’estime, son apparition sur la scène montreusienne lui valant plusieurs invitations à exposer dans d’autres espaces d’art». Les grands galeristes suisses ne vont plus la lâcher et voilà ses toiles sur les cimaises de la Plexus Art Gallery (Villa Murillo) Willy Grange Gallery, Galerie Bernard Chassot et autres. «C’est une découverte pour les Suisses qui ont misé sur moi, ce qui m’a beaucoup stimulée», dit-elle.
Sollicitée pour soutenir des œuvres caritatives en faveur des enfants défavorisés, Mona n’hésite pas à offrir des œuvres. Cela lui vaudra, en plus de son engagement sincère, d’être nommée à l’unanimité comme ambassadrice de la Fédération mondiale de volleyball et beach-volleyball, lors de son congrès mondial en 2011, pour les enfants dans le monde. Commencera alors pour elle une tournée en Amérique latine la conduisant au Mexique, en Bolivie, en Argentine, etc. mais aussi en Afrique, notamment au Bénin. De retour à Tunis, elle reprend ses pinceaux et peint, en réfléchissant toujours à sa prochaine exposition.

Avec application et talent

Cette fois-ci, son objectif c’est Dubaï. Mona n’hésite pas à y aller en prospection. Pas facile de décrocher un accord. Mais, juste à la veille de son retour, elle reçoit un coup de fil qui lui ouvrira les portes d’une grande galerie. Là aussi, le succès est au rendez-vous. Toujours mécène, elle offre aux œuvres de la Fondation Nour deux toiles qui seront mises aux enchères chez Christie’s à Dubaï. Vous pouvez alors imaginer la suite : elle sera invitée à d’autres expositions.
Ces succès ne lui tournent pas la tête. Mona se considère toujours encore à ses débuts. Passionnée, assidue, elle peint et s’amuse, révélant un talent encore plus prometteur. Déjà, elle a bouclé l’exposition qu’elle montera en novembre prochain à Fribourg en Suisse, mais il lui reste à terminer celle d’Abu Dhabi, en novembre également. «J’aime la vie, je vois grand et je m’amuse beaucoup avec ma peinture», dit-elle.


Née à Lausanne le 16 octobre 1972, d'une mère suisse et d'un père tunisien, Mona Chouk après une enfance passée dans sa ville natale part pour la Tunisie où elle poursuivra plus tard des études de commerce.
Attirée par la couleur, elle s'adonne à la peinture dans un club d'arts plastiques. En 2007, elle intègre l'atelier du peintre Sylvain Montélione, avec qui elle travaille la composition et ses effets chromatiques. Participant à plusieurs expositions de groupe, Mona Chouk rejoint d'un pas sûr le monde des plasticiens professionnels.
Riche de sa double culture, sa peinture nous dévoile une coloriste sensible qui est à l'écoute de "la mélodie du monde"comme disait Claudel. Ses Compositions tantôt allégoriques tantôt suggestives sont des "close up" qui nous mettent en présence d'une plasticienne à son éveil.


Sylvain Montéléone


samedi 6 octobre 2018

Deux films tunisiens primés au Festival de Genève, FIFOG 2018

Publié le 29 avril 2018

Le Palmarès a été annoncé samedi soir, au cours d’une cérémonie de la clôture organisée à la Maison des Arts du Grütli à Genève.

La Tunisie a remporté un Fifog d’Or et une Mention spéciale du Jury, à la 13ème édition du Festival international du film Oriental de Genève.
Le Palmarès a été annoncé samedi soir, au cours d’une cérémonie de la clôture organisée à la Maison des Arts du Grütli à Genève.

Le film “Aya” de Moufida Fedhila a décroché le prix du FIFOG d’Or de la Compétition Pénitentiaire, des films de fiction organisée dans les établissements de Champ-Dollon et La Brenaz à Genève.
Le prix a été remis au réalisateur Ferid Boughedir au nom de la réalisatrice du film qui a été absente de la cérémonie de clôture.

“Le Convive ”, une coproduction tuniso-suisse du réalisateur Hakim Mastour, a remporté la Mention spéciale du jury dans la compétition scolaire des films de fiction organisée à l’Ecole de Culture Générale (ECG) Henry-Dunant (Films de fiction).

L’Iran, invité d’honneur de cette édition, a eu la part du Lion au Palmarès de cette édition 2018, en remportant quatre prix dont 2 Fifog d’Or, 2 Fifog d’Argent.

Les films “No 17. Soheila” de Mahmoud Ghaffari (Iran) et “Israfil”, d’Ida Panahendeh (Iran) ont respectivement remporté le Fifog d’Or et le Fifog d’argent de la compétition Internationale des longs-métrages de Fiction.

Dans la compétition documentaire internationale, le Fifog d’Or a été attribué au film “Des Rêves Sans Etoiles” du réalisateur Mehrdad Oskouei. Dans la compétition internationale des courts-métrages, le film “Gaze” de Farnoosh Samadi a décroché le FIFOG d’Argent.

Voici le Palmarès complet des différentes compétitions du FIFOG avec mention du film, réalisateur, pays et prix remporté :

1. Prix de la Compétition Internationale (Longs-métrages) - “No 17. Soheila” de Mahmoud Ghaffari (Iran): FIFOG d’Or- “Israfil”, d’Ida Panahendeh (Iran): FIFOG d’Argent
2. Prix de la Critique (Longs-Métrages) :- “En Attendant les Hirondelles” de Karim Moussaoui (Algérie): FIFOG d’Or de la Critique - “Iperita” de Mohamed Bouzaggou (Maroc): Mention spéciale
3. Prix de la Compétition Internationale (Documentaire) - “Des Rêves Sans Etoiles” de Mehrdad Oskouei (Iran): FIFOG d’Or- “Ya Omri” (104 Wrinkles) de Hady Zaccak(Liban): FIFOG d’Argent - “H’na Barra” (Nous Dehors) de Bahia Bencheik El Fegoun & Meriem Achour Bouakkaz (Algérie): Mention spéciale
4. Prix de la compétition Internationale (Courts-Métrages) - “Toprak” de Onur Yagiz (Turquie): FIFOG d’or- “Gaze” de Farnoosh Samadi (Iran) : FIFOG d’Argent
5. Compétition Pénitentiaire (établissements de Champ-Dollon et La Brenaz) :- “Aya” de Moufida Fedhila (Tunisie): FIFOG D’or- “Ramdam” de Zangro (France) : Mention spéciale
6. Compétitions Scolaires des courts-métrages (Genève) :Ecole de Culture Générale (ECG) Henry-Dunant (Films de fiction): - “You Are Not American” de Sadam Wahidi (Afghanistan): Prix FIFOG d’Or - “Le Convive ” de Hakim Mastour (Suisse, Tunisie): Mention spéciale du jury Cycle d’Orientation (CO) de Budé (Films de fiction):- “The Violet” de Baqer Al-Rubaie (Iraq): FIFOG d’Or - “Take My Hand” de Serge Majdalany (Liban) : Mention spéciale du jury Ecole de Culture Générale (ECG) Ella Maillart (Films documentaires):- Film “The Shield That I Carry” de Basma Farhat (Liban): Prix FIFOG d’Or - Film “Tata Milouda” de Nadja Harek (France): Mention spéciale du jury

Le FIFOG se poursuit dimanche avec la projection de 11 films dont le film Zizou de Ferid Boughedir qui sera présenté en seconde projection après celle du samedi.

Les films primés du Fifog d’Or et du Fifog d’Argent seront projetés dans la soirée à 20h aux cinémas du Grutli.