mardi 4 juillet 2017

Laetitia en Tunisie

28 octobre 2015

Crédit photo : TREND MAGAZIN

A la fin de son année de règne, Laetitia Guarino s’est rendue en Tunisie pour la Fondation Corelina. Elle y a rendu visite à deux enfants malades du cœur nécessitant urgemment être opérés. Laetitia les a accompagnés en Suisse, où ils ont été opérés du cœur avec succès.

Son dernier déplacement en tant qu’ambassadrice de la Fondation Corelina et en collaboration avec Terre des hommes a mené Laetita Guarino en Tunisie. Elle y a rencontré Sayed (3 ans) et Yasmine (6 ans). Tous deux souffraient de graves malformations cardiaques et devaient être opérés de toute urgence. Laetitia a accompagné les deux enfants en Suisse, où ils ont été opérés au Inselspital de Berne. En tant qu’étudiante en médecine, Laetitia a participé à toutes les tâches avec tout son enthousiasme et son engagement – y compris lors de l’opération elle-même. Après quatre heures d’intervention, c’est l’heure de vérité. Le cœur de Sayed doit recommencer à battre sans l’aide de machines – ce qu’il fait!


Environ deux semaines plus tard, Laetitia et le président de la Fondation Corelina, le professeur Thierry Carrel, ont rendu visite à Sayed et à Yasmine à la Fondation Terre des Hommes dans le canton de Vaud. Tous deux ont bien surmonté leur opération et sont donc prêts à entamer une nouvelle étape de leur vie, en pleine santé.



lundi 3 juillet 2017

Seifeddine Manaï et le chorégraphe suisse Marcel Leemann

Seifeddine Manaï – Chorégraphe du défilé villeurbannais Biennale de la Danse

 


Winner of Laureates Biennale De la danse Lyon/Telérama 2012
Prix du Jury & Professionnels. Doune Photos


Chorégraphe et danseur interprète, Seifeddine Manaï commence sa formation au sein du jeune Ballet National de Tunisie puis intègre l’École Nationale Supérieure de Danse contemporaine d’Angers.
Il est l’un des fondateurs du Collectif Upper Underground Crew à Tunis qui interroge la culture urbaine au Maghreb. Représentant de la nouvelle génération de la danse tunisienne, il crée à Tunis « And So ! (et alors) » avec des danseurs de rue locaux et confronte danse contemporaine et hip-hop dans une pièce inspirée des gestes et des mouvements contestataires du Printemps Arabe de 2011.
Depuis, il travaille dans des cercles plus underground, en tentant d’infiltrer des territoires désertés par l’art et participe à divers projets en collaboration avec sa compagnie Brotha from Antoher Motha Company.

Sa dernière création, « Nullwert », est le fruit de sa rencontre avec le chorégraphe suisse Marcel Leemann et le Physical Danse Theater et mêle hip-hop et danse contemporaine. La chorégraphie joue avec l’espace public et les matériaux environnants dans une violence brute et un engagement corporel total. Après une résidence aux Ateliers Frappaz en juin dernier, « Nullwert » a été joué aux Invites 2015, devant un public conquis.


 Source

dimanche 2 juillet 2017

Auguste Cuénod 1868 - 1954, auteur du premier tome de la flore de Tunisie

Auguste Cuénod, né le à Saint-Léger-sur-Vevey et mort le à Hammamet, est un ophtalmologiste suisse ayant fait sa carrière en Tunisie, où il s'est particulièrement illustré dans la lutte contre le trachome. Il est également l'auteur du premier tome de la flore de Tunisie, en collaboration avec Germaine Pottier-Alapetite et Augustin Labbe.

Façade de l'ancienne clinique ophtalmologique du docteur Auguste Cuénod dans la médina de Tunis



Auguste Cuénod vient d'une famille protestante. Sa mère Mary décède en 1871 et son père en 1882.
Il commence des études de médecine à Lausanne et les poursuit en ophtalmologie à la faculté de médecine de Paris où il obtient ses diplômes français de médecine et la médaille d'argent de cette faculté.
Il s'installe en Tunisie en 1894. En 1900, il ouvre une clinique ophtalmologique à Tunis, ouverte à tout le monde, quelle que soit la religion, Il soigne gratuitement les pauvres.
Il fut pendant trente ans vice-président du Conseil presbytéral de l'Église réformée de Tunis.
À l'Institut Pasteur de Tunis, il mène des études sur le trachome, la conjonctivite.

Il prend sa retraite en 1940 à Hammamet. Une forage lui permet d'aménager autour de sa villa un jardin de plaisance et d'essais, renouant avec sa première passion pour la botanique. Il y entretient une collection remarquable de fleurs et de plantes. Il entame la rédaction de plusieurs volumes sur la flore de Tunisie. Il continue à soigner les malades des yeux et poursuit surtout sa lutte contre le trachome.
En 1943, il cache des Juifs dans sa villa.

Il décède le 8 février 1954 et, selon sa volonté, il est inhumé à Hammamet.


    Bibliographie

  • Auguste Cuénod, Germaine Pottier-Alapetite (collaboration) et A. Labbe (collaboration), Flore analytique et synoptique de la Tunisie : Cryptogames vasculaires, Gymnospermes et Monocotylédones, Tunis, Office de l'Expérimentation et de la Vulgarisation Agricoles (Imprimerie S.E.F.A.N.), , [1]-39, [1]-287 p.
  • [Gomer 2006] Benoît Gomer (préf. Moncef Marzouki), L'organisation sanitaire en Tunisie sous le Protectorat français (1881-1956). : Un bilan ambigu et contrasté, Sainte-Foy (Québec), Presses de l'Université Laval, , XXIV-276 p. (ISBN 978-2-7637-8474-8)