samedi 28 juillet 2018

La douane tunisienne se dote de son application: “Smart Traveller”

Publié le 06 juillet 2018 par Asma M'barek


L'application fonctionne en mode hors ligne sans aucune difficulté.




La douane tunisienne a lancé, le 22 juin 2018, sa première application mobile “Smart Traveller”.
Destinée aux voyageurs aux Tunisiens résidents à l’étranger ou encore au personnel diplomatique, l’application vous donnes tous les conseils à suivre avant votre arrivée et pendant votre passage à la douane.
Disponible sur sur Androïd et IoS, “Smart Traveller” est disponible en langue française et arabe.
Le “bien-être numérique” est au cœur de cette application mobile présentée par la douane. Pour éviter la perte de temps à trouver une réponse relative aux procédures et réglementations douanières, l’option “chercher” en haut de l’écran offre à l’utilisateur une facilité de trouver une réponse rapide à sa demande. 

Le plus intéressant, est que cette application peut-être utilisée lorsque vous n’avez pas accès à internet, elle fonctionne en mode hors ligne sans aucune difficulté.
“Smart Traveller” comporte un grand nombre d’informations et de recommandations pratiques relatives aux procédures et réglementations douanières intéressant les voyageurs mais également les Tunisiens de l’étranger, lors de l’entrée et du séjour en Tunisie, ainsi qu’à la sortie du pays.

Le développement de cette application mobile rentre dans le cadre du “Programme d’appui au Gouvernement tunisien dans le domaine de la Gestion Intégrée des Frontières”, financé par l’Union européenne et la Confédération suisse et mis en œuvre par l’ICMPD.

La cérémonie de lancement de cette application a été organisée le vendredi 22 juin sous le haut patronage du ministre des Finances Ridha Chalghoum et en présence de Youssef Zouaghi Directeur Général des Douanes, Patrice Bergamini ambassadeur de l’Union Européenne en Tunisie, Rita Adam ambassadeur de Suisse à Tunis et Gabriel Abado Directrice Générale Adjointe de centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD).


samedi 21 juillet 2018

L'Ambassadrice de Suisse en Tunisie: "Le retour des touristes est un constat"

Publié le 10 juillet 2018 par Cheker Berhima

Prenant la parole, lors de la conférence de présentation de la destination Dahar,l’Ambassadrice de Suisse en Tunisie, Adam Rita, n’a pas caché sa sympathie par le fait de constater le retour des touristes à Djerba: "Je viens de constater une pénurie de lits à Djerba, c’est un bon signe…"
L’ambassadrice a affirmé, dans ce sens, que la Suisse croit beaucoup au Tourisme d’où son implication pour financer et promouvoir le projet Destination Dahar: "Ce projet nous rassemble tous et a pour ambition d’appuyer la transition en Tunisie". Pour l’ambassadrice suisse, l’objectif à travers ce projet est de regrouper tous les acteurs du tourisme présents dans cette région de Matmata et Tataouine, précisant que la Fédération et le ministère ont assumé dans ce sens.
Et l’ambassadrice d’annoncer une autre bonne nouvelle: un nouvel engagement suisse pourrait avoir lieu, il est dans l’étude, et sera mis en œuvre quand la destination Dahar arrive à son terme en 2019. La diplomate suisse conclut: "Nous continuons tous les jours à promouvoir la destination Dahar auprès des touristes suisses".




jeudi 19 juillet 2018

Infantino : "Une candidature maghrébine en 2030 peut être une bonne idée"

Publié le 14 juillet 2018 par Soufiane Chahid

Le président de la FIFA, l'Italo-suisse Gianni Infantino. Crédit: AFP

Gianni Infantino a déclaré, lors de la conférence de presse de clôture du Mondial le 13 juillet, qu'une candidature conjointe Maroc-Algérie-Tunisie pour l'organisation du Mondial 2030 serait intéressante. Il est aussi revenu sur l'utilisation de la VAR et les cas des joueurs ayant subi des commotions cérébrales.

C’est ce qu’a affirmé Gianni Infantino, président de la FIFA, interrogé sur l’éventualité d’une candidature maghrébine conjointe au Maroc, l’Algérie et la Tunisie pour l’organisation du Mondial 2030. Infantino s’exprimait lors de la conférence de presse de clôture du Mondial 2018, qui s’est tenue 13 juillet au stade Loujniki de Moscou où se jouera le 15 juillet la finale entre la France et la Croatie.

Cette idée d’organisation commune a déjà été évoqué par Mohamed Hattab, le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports « L’Algérie est aujourd’hui prête à étudier la possibilité d’une candidature maghrébine commune avec le Maroc et la Tunisie », avait-t-il affirmé le 1er juillet.
« C’est la meilleure Coupe du monde de tous les temps, » a encore déclaré Infantino. « La Russie a changé, est devenue un véritable pays de football, pas simplement avec la Coupe du monde organisée au plus haut niveau, mais le football fait aussi partie maintenant de l’ADN du pays, grâce aux performances de l’équipe nationale, à tout le travail réalisé, aux infrastructures, tout est magnifique et très efficace, » a-t-il poursuivi.

L’Italo-suisse s’est aussi exprimé sur le cas des joueurs ayant subi des commotions cérébrales et qui ont malgré cela continué à participer aux matchs. Cela était le cas du joueur marocain Noureddine Amrabat, qui a subi un choc à la tête lors de la rencontre de l’équipe nationale avec l’Iran. « La FIFA prendra davantage de mesures pour s’assurer de la bonne hygiène et de la santé des joueurs, » a-t-il assuré.

Sur la question de la VAR (vidéo assistance aux arbitres) Infantino a déclaré que son utilisation rendait le football « plus honnête et plus transparent ».  La FIFA s’était déjà félicitée de l’adoption de cette technologie qui avait fait grimper le taux de bonnes décisions de 95 % à 99,3 %
.
Enfin, Gianni Infantino estime que les équipes africaines auront plus de chances de réaliser de bons résultats en Coupe du monde en passant de 5 à 9 participants dès 2026.


dimanche 15 juillet 2018

Tunisie : Le tourisme authentique prend pied, avec l’aide de la Suisse


 Publié le 04 juillet 2018




La Fédération Tourisme Authentique Destination Dahar (FTADD) créée en mars 2018, annonce la tenue de sa conférence de presse le 10 juillet prochain, au Casino de Djerba, en présence de Messieurs les Gouverneurs de Medenine, de Gabès et de Tataouine et de Madame l’Ambassadeur de Suisse en Tunisie sous l’égide de Madame la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

Cette conférence sera également ouverte aux acteurs publics et privés, nationaux et internationaux, engagés dans le développement et la diversification du tourisme en Tunisie, désireux de découvrir et de rencontrer les membres du premier organisme de gestion d’une destination touristique (DMO) en Tunisie.

La FTADD, présidée par Monsieur Mohamed Sadok DABBABI, est le premier syndicat professionnel, régional, indépendant, fédérant plus d’une trentaine de prestataires touristiques, ayant pour objectif la promotion d’une région destination touristique, le Djebel Dahar.

Cette fédération symbolise la concrétisation d’une large concertation et de la volonté des prestataires du Dahar de promouvoir leur territoire et un tourisme authentique.

Ce processus d’acteurs est soutenu depuis 2015 par la Fondation Swisscontact dans le cadre du projet Destination Dahar/DMO, financé par le Secrétariat d’État à l’Economie Suisse (SECO) et conduit en collaboration avec le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ainsi que l’Office National du Tourisme Tunisien.

Les Commissariats Régionaux du Tourisme (Médenine, Gabès et Tataouine), la Fédération Régionale des Agences de Voyage (FRAV) et Swisscontact se joindront à la Fédération pour présenter, lors de cette Conférence, le travail accompli et futur.



mercredi 11 juillet 2018

Huile d’olive: Comment accéder aux marchés suisse et allemand ?

 Publié le juin 2018



Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) a organisé, mardi 26 juin 2018, dans le cadre de l’exécution du workplan, programme suisse de promotion de l'importation SIPPO-CEPEX 2018, un workshop sur le développement des exportations tunisiennes de l’huile d’olive vers les marchés suisse et allemand.
Le programme SIPPO, lancé en Tunisie en 2017, vise à faciliter les importations en provenance de 11 pays en transition, dont la Tunisie, vers les marchés suisse, européen et international.
Le directeur du programme SIPPO en Tunisie, Mohamed Jouneidi Abderrazak a indiqué que trois secteurs économiques tunisiens sont concernés par les actions du programme : les produits de la pêche, les aliments transformés et les ingrédients naturels.

Plus de participations aux concours internationaux

Les marchés suisse et allemand sont deux marchés en croissance continue avec un taux de croissance annuel moyen des importations estimé à 6%. En effet la Suisse a importé en 2017/2018, 15 000 tonnes d’huile d’olive, dont 250 à 300 tonnes en provenance de la Tunisie, ces dernières années. D’autre part l’Allemagne a importé environ 62 000 tonnes dont la Tunisie n’a exporté que 700 tonnes.
Pour parvenir à pénétrer de manière efficiente les marchés internationaux, dont le marché suisse, les entreprises tunisiennes sont appelées à participer au concours international de l’huile d’olive ‘’Zurich Olive Oil Award’’.
La participation à ce concours constitue une opportunité pour les entreprises tunisiennes pour renforcer leur positionnement et assurer la visibilité de l’huile d’olive tunisienne conditionnée qui n’est pas bien connue à l’échelle mondiale.
Au cours de cet atelier, l’expert international Udo Bürk a présenté une communication sur ‘’L’accès de l'huile d'olive tunisienne aux marchés suisse et allemand: difficultés et opportunités’’, à côté d’interventions sur le ‘’Marketing de l’huile d’olive tunisienne en suisse’’ et ‘’les stratégies de pénétration des marchés allemands et suisse’’.

Source

samedi 7 juillet 2018

Tunisie: Interpellation d’une ressortissante suisse à Monastir

Mourad S




Une ressortissante suisse, accusé d’agression contre un agent de la police de la circulation, a été arrêtée, a indiqué le porte-parole du tribunal de Monastir, Ferid ben Jha.

La suspecte sera maintenue en prison jusqu’à sa comparution, demain lundi 12 mars, devant le tribunal pour répondre de ses actes, a précisé la même source.
Un différend a apposé cette ressortissante suisse à un agent de la police au niveau d’un feu de croisement dans une rue de Monastir et les choses auraient dégénéré lorsque la suissesse s’en est pris au sécuritaire.




mercredi 4 juillet 2018

Copie en arabe de “La communication entre Tunis et Istanbul 1860-1913”, oeuvre d’un chercheur suisse




Publié le 05 avril 2018 par la Rédaction

De la relation entre Tunis et Istanbul sous le règne des Ottomans qui s’est étalé de 1574 à 1881, les chercheurs et écrivains se sont généralement limités à des périodes bien précises s”appuyant sur les correspondances officielles pour cerner les dessous de cette relation entre l’ancienne province ottomane et le siège lointain de l’empire.

Une copie arabe de l’ouvrage “La communication entre Tunis et Istanbul 1860-1913” du chercheur suisse, Andreas Tunger-Zanetti, présente une autre lecture de cette relation entre la Tunisie et la Turquie sous le règne des Ottomans.

L’auteur s’y est basé sur plusieurs autres archives allant des 20 ans précédant l’installation du protectorat français à Tunis, en 1880, jusqu’en 1913, une date clé dans l’histoire moderne des deux pays qui a constitué le véritable déclin du pouvoir ottoman en une Tunisie colonisée par les Français.
Traduite par l’universitaire tunisien Ibrahim Belgacem pour le compte de l’Institut de traduction de Tunis, cette version en arabe a fait l’objet d’une présentation, mercredi 4 avril, à Tunis au siège de l’Institut au Pôle des Lettres et du Livre, à la Cité de la Culture à Tunis.

Istanbul, ses sultans, son harem et les vastes territoires de l’empire ottoman ont été, à une certaine époque de l’histoire, la fascination d’Orient comme d’Occident. Un empire qui s’était érigé sous le règne des sultans successifs qui ont cherché à élargir la domination turque sur une large partie de l’Europe pour couvrir par la suite le Maghreb actuel. La Tunisie, alors sous occupation espagnole, s’est transformée en une province rattachée à l’empire ottoman qui siégeait à Istanbul.

Sur cette page de l’histoire, peu de chercheurs se sont mis à l’étudier surtout que peu d’archives concordant lèvent le voile sur les dessus de cette relation entre Tunis et Istanbul, et leurs similitudes culturelles favorisées par un cadre religieux, à majorité musulmane, ouvert sur l’autre.

A ce sujet, l’universitaire et écrivain a essayé de comprendre et d’analyser la véritable relation entre ces deux villes séparées par l’espace mais jamais par ce lien culturel fort qui, au-delà du politique, s’est manifesté sur différents aspects de la vie sociale et économique.

Dans son ouvrage, qui est à la base le sujet de sa thèse dans les études islamiques, publié deux ans auparavant, sa première publication en 1996, le chercheur suisse avait eu recours à plusieurs sources d’archives qu’il avait l’occasion de consulter dans des séjours successifs à Tunis pour les besoins de sa thèse.

Contrairement aux autres orientalistes qui avaient tendance à relever cette absence de communication et de lien avec l’empire à Istanbul, l’écrivain suisse est arrivé à une conclusion statuant sur ce lien si particulier entre les deux Capitales et leurs populations respectives, en témoignaient les récits des voyages parmi les commerçants, les pèlerins et les archives de presse à l’époque.

Initialement paru en une version française, l’ouvrage a dernièrement fait l’objet d’une traduction vers l’arabe faite par l’universitaire Ibrahim Belgacem. La critique faite par l’auteur au contenu des sources traditionnelles font état d’une nouvelle donne qui présente les arguments de ses prédécesseurs comme étant infondés.

Dans les deux chapitres que forme ce livre, l’auteur suisse a essayé de réfuter les arguments émanant de certains orientalistes, guidés par des considérations politiques et coloniales de la France à l’époque, qui adoptent une vision insistant sur l’existence d’une autonomie vis-à-vis d’Istanbul. Un argument avancé par les sympathisants du régime colonial français voulant imposer son pouvoir sur l’Etat tunisien qui constituait une province lointaine de l’empire mais avec qui le lien n’a jamais été coupé.

Pour le traducteur, les prémices d’une nouvelle tendance à renouer avec la Turquie sont d’ailleurs aujourd’hui visibles dans l’agissement de certaines parties politiques et sociales avec cette nostalgie pour le retour d’une certaine dominance turque en Tunisie.

L’universitaire tunisien fait aussi référence à cette volonté, perceptible dans les intentions, inavouées, de l’actuel président turc, souvent accusé pour sa politique indirecte cherchant à retrouver un pied d’attache sur des territoires qui étaient sous contrôle turc.

Selon lui, l’effet turc n’a jamais été absent des aspects de la vie en Tunisie et les moyens de communication entre officiels et citoyens des deux côtés.

Il fait aussi référence à ces nostalgiques d’une époque lointaine, oubliant ou ignorant même la grande misère accompagnée alors par la révolte des populations rurales, pendant le règne ottoman. Mais en parallèle de cette réalité, une véritable dynamique et notamment culturelle existait entre citoyens et Etats de l’empire ottoman.

En deux chapitres, l’auteur suisse était parvenu à statuer sur les véritables dessous d’une relation qui a souvent été équivoque et autour de laquelle régnait un certain doute allant jusqu’à redouter de l’efficacité du pouvoir des Sultans successifs sur Tunis comme étant l’un des Etats lointains, éparpillés sur plusieurs continents.

Cette version arabe de l’ouvrage écrit en français par un Suisse présentait a priori certaines incohérences relevées par le journaliste et critique culturel et littéraire Mohamed El May. Des lacunes, à son avis, qui, sur la forme, se rapportent à la vérification orthographique et au lexique, parfois proche de l’arabe en usage au Machrek.

Côté contenu, El May estime que l’ouvrage en arabe se limite aux constats recueillis par l’auteur suisse dont le choix même de la période étudiée (1860-1913) reste inexpliqué par le traducteur.
Cette traduction constitue un effort certes qui jette la lumière sur un aspect peu connu du lectorat arabe mais dont le contenu fera probablement l’objet de révision de la part des experts de l’Institut de traduction de Tunis.

Taoufik Aloui, directeur de l’Institut de traduction de Tunis, a insisté sur cette volonté de l’institution d’enrichir la scène littéraire par des traductions, vers l’arabe ou de l’arabe vers d’autres langues, d’œuvres littéraires et académiques tunisiennes et autres.

Ce nouvel ouvrage entame une série de présentations de traductions d’universitaires prévues par le programme inaugural de l’Institut qui se poursuivra du 4 avril au 16 mai.