Par W.J. le premier février 2018
A l’occasion du forum économique France-Tunisie, le président de l’Association des Investisseurs européens en Tunisie, Alexandre Ratle a déclaré ce jeudi 1er février 2018, que la Tunisie serait la Suisse du Maghreb.
« Ce forum est extrêmement important. La transition démocratique tunisienne est réussie. Aujourd’hui, il faut œuvrer pour une transition économique, c’est à dire il faut donner une nouvelle impulsion à l’économie tunisienne et nous pensons, nous! investisseurs français avec nos 1490 entreprises que c’est notre rôle et notre devoir d’aider la Tunisie à franchir ce cap et à passer cette transition économique, c’est pour cela d’ailleurs que nous avons lancé un appel aux entreprises françaises pour qu’elles viennent investir en Tunisie.
Malheureusement les Tunisiens sont plus déprimés que les Français mais nous on a de l’espoir sur la Tunisie et lorsque vous avez un grand patron, qui vous dit que la Tunisie serait la Suisse du Maghreb, c’est une personne qui a une vision globale, une vision mondiale de ce qui se passe en économie, je crois qu’il faut la croire.
Il y a des participants de très très haut niveau à ce forum. Le panel que vous allez voir à la fin du forum, réunit Stéphane Richard, Jacques Séguéla, et Xavier Neil, même en France on aurait pas été capable de les réunir. Ils sont réunis aujourd’hui pour la Tunisie. C’est un vrai message d’amitié et de fraternité qu’on veut donner à tous les Tunisiens.« a-t-il exprimé.
Source
Base de données presse et documentaires francophones sur toutes les relations entre la Tunisie et la Suisse. Tous domaines confondus (politique, histoire, culture, sport, etc.)
samedi 31 août 2019
La Tunisie serait la Suisse du Maghreb selon un grand responsable français
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samedi 24 août 2019
Faouzi Mellah ecrivain tunisien installé en suisse
Par Mhamed Hassine Fantar le 17 mars 2014.
Histoire et littérature francophone de Tunisie: Avec Faouzi Mellah et la Reine vagabonde
HISTOIRE - Nous sommes toujours en compagnie de Fawzi Mellah qui nous raconte l'aventure d'Elyssa, la reine vagabonde. Le premier panneau se termine par une escale à Chypre qui constitue l'objet du second panneau de notre triptique. Nous voilà dans l'île de Chypre pour nous réjouir de ses merveilles et nous laisser aller au rêve.
Nous sommes toujours en compagnie de Fawzi Mellah qui nous raconte l'aventure d'Elyssa, la reine vagabonde.
Le premier panneau se termine par une escale à Chypre qui constitue l'objet du second panneau de notre triptique. Nous voilà dans l'île de Chypre pour nous réjouir de ses merveilles et nous laisser aller au rêve. Pour une princesse phénicienne, l'île de Chypre n'est point une contrée inconnue. Les marins de Tyr et des autres cités cananéennes la connaissaient depuis toujours. Ils y avaient établi une fondation, Kition, bien connue par les auteurs des écrits bibliques et les archéologues qui ont dégagé les vestiges.
Aux navigateurs phéniciens, Kition servaient d'escale, de refuge, de pied-à-terre et de comptoir pour le commerce des métaux, notamment le cuivre dont leurs métallurgistes faisaient du bronze. L'expédition d'Elissa ne manqua pas de s'enrichir. Elle se dota de femmes nécessaires à la multiplication et à l'équilibre du groupe.
Cet épisode, tel que décrit par le mythe, est incontestablement retouché: Dans le palimpseste, des vierges, qui se trouvaient au bord de la mer, furent enlevées par les compagnons d'Elissa. Fawzi Mellah a préféré y voir un don offert par les Chypriotes pour garantir la pérennité des migrants. En outre, il y a, une omission. La lettre conçue par l'auteur d'Elissa, la princesse vagabonde, passe sous silence l'apparition du grand prêtre de Chypre qui, dans le récit originel, se montra généreux à l'égard de la reine fugitive: d'après Justin, il vint accueillir la reine vagabonde. Pourquoi cette omission?
Au lieu de se perdre dans les méandres des explications gratuites, laissons les compagnons de la Princesse Vagabonde reprendre la mer en direction du couchant, vers les côtes d'Afrique, où, jadis, les Phéniciens installèrent un comptoir auprès de la population autochtone: c'était Utique dont le nom reste une énigme. Et le troisième tableau du triptique de se déployer pour nous introduire dans de nouveaux paysages naturels et ethnoculturels. On peut titrer ce panneau: Elissa au pays du roi Hiarbas. Au cours de cette longue traversée, on fit escale à Sabrata et à Hadrumète avant d'atteindre la Colline Parfumée, où la reine décida d'élire pied-à terre. La population accourut sous la houlette du roi Hiarbas, non point hostile mais inquiète et interrogatrice. Sur la scène se déroulent des palabres chargées de convoitises, de passions, de ruses, qui aboutissent à la naissance de la ville Neuve, Qart Hadasht, sur un terrain, qui livre aux fondateurs d'abord une tête de taureau et puis une tête de cheval, deux signes, dont il fallait pouvoir faire le décryptage. Le tableau se termine par le feu, qui offre à la reine la possibilité de poursuivre sa chaste fuite et de rejoindre, sans doute, l'âme de son mari, Acherbas. La vie de Carthage en dépendait; elle accepta de se donner la mort.
Voilà donc le récit de la fondation de Carthage, remodelé et instrumentalisé par Fawzi Mellah. Comment faut-il justifier les modifications introduites sur les versions les plus courantes, notamment celles de Timée de Taormine, qui vivait au IIe siècle avant J.C., et de Trogue-Pompée, un historien gaulois, contemporain d'Auguste, dont le récit fut adopté et transmis par Justin, entre le IIe et le troisième siècle de l'ère chrétienne.
Ces modifications touchent certains faits et leur interprétation comme par exemple l'affaire des vierges Chypriotes. La tradition classique parle de leur rapt, alors qu'elles vaquaient à l'accomplissement de leur devoir de jeunes filles envers la déesse Ashtart, dont le culte relevait de la prostitution sacrée: c'était une pratique religieuse bien établie en Mésopotamie et en Méditerranée. Des textes en parlent et des faits archéologiques en témoignent. Fawzi Mellah semble avoir estimé plus simple de justifier leur présence au sein du groupe par le don. Ainsi, il évita les méandres de la prostitution sacrée. Il fallait du temps et de la patience pour instruire ce dossier. Gustave Flaubert l'aurait sûrement fait; féru d'érudition, il n'aurait pas hésité de s'y investir. Parmi les modifications relevées, on relève l'absence du prêtre du temple de Junon à Chypre. Dans les deux plus grandes traditions, il est dit que la reine fut bien accueillie par le prêtre de Junon, lequel accepta de l'accompagner à condition que la magistrature sacerdotale lui fût reconnue et resta l'apanage de sa descendance. Pourquoi Fawzi Mellah a préféré écarter ces données pourtant admises par les principales versions disponibles du mythe, sachant que le fait religieux ne saurait être absent quand il s'agit d'une communauté humaine?
En revanche, il a jugé nécessaire d'inventer deux épisodes étrangers au récit de base : il s'agit des deux escales que nous avons déjà évoquées: l'une à Sabrata et l'autre à Hadrumète. Je ne veux pas croire qu'il s'agirait d'un acte gratuit. Mais il me serait difficile de trouver une justification convaincante si non celle qui offrirait à l'auteur l'opportunité de nous faire le portrait de chacune de ces deux villes telles qu'ils se les représentait et de dire ce qu'il voulait nous dire. Sabrata serait d'origine libyque. Elle représente l'altérité, un peuple différent, dont l'auteur fait un portrait laudatif. Fawzi Mellah se montre berbérophile. C'est la découverte d'un monde nouveau. Le maître d'œuvre et de l'ouvrage donne libre cours à son imagination : il crée un univers, qu'il anime en se référant à son propre cru, voire à ses fantasmes, tant pour le profane que pour le sacré. Mais là aussi, il tord le cou à l'histoire en faisant de Magon un Libyen de Sabrata au grand dam de Carthage et de l'histoire.
Quant à Hadrumetum, la rencontre ne semble pas avoir été heureuse. A tort, Fawzi Mellah la reconnaît antérieure à Carthage sur les côtes libyques. Il la présente comme l'incarnation de la laideur. Des erreurs sont commises tant pour les faits que pour leur interprétation, sans que l'on puisse savoir si elles sont volontaires ou inconscientes. Pourquoi un portrait si réducteur, voire répulsif ? Serait-ce pour le contraste? La beauté de Sabrata ferait ainsi le pendant à la laideur d'Hadrumète. Peut-être faudra-t-il fouiller dans les rapports de Fawzi Mellah avec Sousse, la perle du Sahel.
Mais là aussi, c'est à l'auteur de rendre compte ou de justifier ses assertions. Les Hadrumétins se montrent méprisants à l'égard des immigrés, "Gens venus de l'horizon": Aurions-nous déjà la semence de ce chauvinisme que l'on attribue aux Soussiens?
L'auteur rappelle une vieille expression que les Tunisois utilisaient naguère pour désigner, non sans orgueil, ceux qui venaient de la Tunisie profonde le terme d'afaqioun c'est-à-dire ceux des horizons lointains qui sont sensés être "gens grossiers et barbares". Pour le Soussien désignaient ceux qui n'étaient de Sousse par le terme péjoratif Zran, dont j'ignore l'étymologie.
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samedi 17 août 2019
Le ministère du Tourisme prépare un nouveau projet baptisé ” la Tunisie est notre destination “
Le ministère du Tourisme et de l’artisanat prépare, actuellement, en coopération avec l’Union européenne (UE) un nouveau projet portant le nom de ” la Tunisie est notre destination “.
La période de réalisation de ce projet, financé à hauteur de 50 millions d’euros, s’étalera sur 5 ans à partir de 2019, a indiqué la directrice générale de coopération internationale au ministère Mouna Mathlouthi Glis.
Ce projet vise la mise en valeur d’un ensemble des éléments dont le musée de Carthage et le secteur de l’artisanat, ainsi que la révision des textes juridiques aptes à faciliter l’action des intervenants dans le secteur du tourisme.
Le projet vise à encourager les projets touristiques dans les régions intérieures pour assurer leur développement, ainsi que l’emploi des jeunes et de la femme, tel que le projet ” Jebel Daher “, réalisé dans le cadre de la coopération tuniso-suisse et qui regroupe des intervenants des gouvernorats de Tataouine, Médenine et Gabès.
Le projet ” La Tunisie est notre destination ” s’inscrit dans le cadre du tourisme balnéaire alternatif, qui rassemble l’artisanat, le tourisme culturel, les arts culinaires, le sport et autres ainsi que l’incitation de la création des emplois.
Le ministère du tourisme œuvre à élaborer une stratégie de promotion et de commercialisation de la destination tunisienne sur le marché américain dans le cadre de la coopération tuniso-américaine.
par African Manager -
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samedi 10 août 2019
Réaction d’une Tunisienne en Suisse : La Tunisie est une et indivisible
Publié le 7 Septembre, 2016 - 07:37
J’entends et je lis par ci par là des appels à la division, à la séparation, au partage des richesses du sol tunisien, chacun dans sa région, je ne sais pas si ces gens sont conscients? Il est certes inscrit dans l’histoire de ce pays que ses frontières n’ont fait que se rétrécir au fil des siècles, mais La Tunisie était déjà un état, elle était déjà une république même sous forme de principauté, sous forme beylicale, et sous toutes les formes! Ceux qui appellent à la déchéance de ce viel état, ceux qui prétendent que Kasserine ferait mieux de revenir à l’Algérie, je rappelle que le sang des Frechichs est en Tunisie et en Algérie et que des frontières n’ont jamais rompu les liens familiaux et cela ne risque pas d’arriver. Ceux qui appellent à la séparation du sud, je rappelle que le sang des gens du Djerid est partout en Tunisie. Je rappelle à ceux qui appellent à la déchéance de La Tunisie, qu’ils disparaîtront, mais elle pas! L’unicité du sol tunisien est intouchable, et c’est une « firchichia » qui le dit! Car je sais ce que la terre veut dire et je sais ce que patrie veut dire! Kasserine sans Gabes ne serait rien, et Tunis sans Tataouine perdrait sa beauté. Le Kef sans Medenine ce ne serait pas possible et Béjà sans Remada serait inconcevable! Tout est dépendant de tout dans ce pays si singulier!
Je suis heureuse d’aller partout en Tunisie, je suis heureuse de me baigner où je veux, je suis heureuse de vivre où je veux, et surtout très heureuse de savoir qu’une assemblée nationale où sont présents, les gens du sud, du nord, de l’est et de l’ouest de La Tunisie, décident des lois bonnes et moins bonnes pour presque 12 millions de tunisiens.
La Tunisie c’est tout cela, c’est ce beau panel de couleurs et caractères, et si vous voulez qu’un changement soit, il faut d’abord changer votre manière de penser et réfléchir à tête reposer sur ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, et La Tunisie est intouchable dans son unicité et unité !
Ibtissem Bonvin
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samedi 3 août 2019
«Je n’ai pas d'avenir là-bas, j'y serai en danger»
par Marine Guillain le 23 mars 2015 - Un délinquant né en Suisse doit être expulsé en Tunisie, pays qu'il ne connaît pas mais dont il a le passeport. Il lui reste une dernière chance pour obtenir le droit de rester.
Chaque jour, depuis le centre de détention administrative de Frambois (GE), Medhi voit passer les avions au-dessus de sa tête. Il sait qu'il peut se retrouver dans l'un d’eux n'importe quand, direction Tunis. «J'avais pris une fausse route, la prison m'a servi et je ne referai pas les mêmes erreurs», promet le jeune homme, les yeux brillants.
Medhi (à gauche) entouré de ses trois frères, au mois de février à Frambois. (Photo: dr)
Entre 17 et 22 ans, il a cumulé les délits dans le canton de Vaud, où il a grandi: vols, dommages à la propriété, bagarres, conduite sans permis. Medhi a passé plus de 3 ans en prison à cause de diverses condamnations. Au bénéfice d'un permis C, le multirécidiviste d'origine tunisienne, aujourd'hui âgé de 24 ans, a reçu un avis d'expulsion. Il dort à Frambois depuis fin décembre.
«Notre pays doit assumer ses responsabilités»
«Mais il n'a aucun lien avec la Tunisie, toute sa famille vit ici. Il avait commencé un apprentissage de peintre en bâtiment. Il est Suisse!» s'insurge sa mère, établie à Lausanne depuis 25 ans. Pour Medhi, qui connaît mal l'arabe, «aucun avenir n'est possible là-bas. Je serai en danger, ce pays n'est pas sûr, surtout ces temps.» Il a déposé un recours au Tribunal fédéral, mais il a été débouté.
Seul espoir désormais: ses avocats vont saisir la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg: «Notre client a commis plusieurs infractions, aucune d'elles particulièrement grave, soutiennent Me Bayenet et Me Peter. Il est né et a grandi en Suisse, notre pays doit donc assumer ses responsabilités à son égard et ne peut pas s'en décharger sur la Tunisie. Par ailleurs, c'est ici que se trouvent sa famille, sa compagne et tout son réseau social. Son renvoi vers la Tunisie, qui est pour lui une terre inconnue, viole ses droits fondamentaux.» La Cour, surchargée, ne traite que peu de demandes. Une réponse négative tomberait en quelques mois, une procédure positive prendrait plusieurs années. Medhi demande à être libéré dans l’attente du verdict.
Le cas de Medhi est «extrêmement rare»
Des personnes étrangères nées en Suisse ont déjà été expulsées, à la suite de décisions de révocation de permis C prises au motif de condamnations pénales pour infractions graves, indique le Département de la sécurité à Genève. Il souligne que «ces situations exceptionnelles sont très rares». Même son de cloche dans le canton de Vaud: «Si la personne est née en Suisse, il faut que le crime soit particulièrement grave ou l'accumulation de délits très forte, avec un risque de récidive élevé», explique Frédéric Rouyard, du Service de la population. Vaud décide du sort des étrangers condamnés au cas par cas, en fonction de la menace qu'ils représentent pour la société et du contexte: l'âge de l'arrivée en Suisse, la durée de séjour, la gravité des actes, les risques de récidive, le lien avec le pays d’origine.
Tour de vis validé la semaine dernière
Le Parlement a accepté lundi dernier la révision du Code pénal mettant en œuvre l'initiative de l’UDC sur le renvoi des criminels étrangers, votée en 2010. L’expulsion automatique pour 5 à 15 ans sera en principe réservée aux crimes passibles d'au moins 3 ans de prison. Le juge pourra exceptionnellement renoncer à une expulsion si cela met l'étranger dans une situation personnelle grave et que les intérêts publics à l'expulsion ne l'emportent pas sur les intérêts de l'intéressé à demeurer en Suisse. Il devra aussi tenir compte de la situation particulière d'une personne née et ayant grandi en Suisse.
Statu quo malgré les attaques terroristes
Les attentats qui ont causé la mort de 21 personnes, dont 20 touristes, la semaine dernière au Musée du Bardo, à Tunis, ne devraient pas avoir d'incidence sur la décision de renvoi de Medhi. Lors d'une demande d'asile, les autorités fédérales tiennent compte de la situation et du potentiel danger dans le pays d'origine. Mais lors de l'expulsion d'un criminel étranger, du ressort des autorités cantonales, «ce sont la situation et la dangerosité de la personne en Suisse qui sont appréciées, indique Frédéric Rouyard. La licéité du renvoi et le risque personnellement encouru dans le pays de destination (par exemple le risque de condamnation à la peine de mort) sont également vérifiés». Le risque d'attentat ne pèse pas plus sur la personne concernée par le renvoi que sur l'ensemble des habitants ou voyageurs présents.
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