mercredi 28 février 2018

Souheila Yacoub, l’envol d’un oiseau de feu

Elle a appris la précision au sein de l’équipe suisse de gymnastique rythmique. Elle a paradé en Miss Suisse romande en 2012. Aujourd’hui, la jeune comédienne bouleverse dans «Tous des Oiseaux», saga électrique signée Wajdi Mouawad à Paris.



 Jérémie Galiana et Souheila Yacoub forment un couple envoûtant dans «Tous des Oiseaux», joué en allemand, en anglais, en arabe et en hébreu.
© Simon Gosselin

Tombée du ciel. Souheila Yacoub est une étoile, longtemps brûlée, aujourd’hui brûlante; longtemps mutique, aujourd’hui éloquente. Son premier grand rôle est un envol. La Suissesse, 25 ans, incarne Wahida dans Tous des Oiseaux, équipée magnétique signée Wajdi Mouawad, cet écrivain déchiré entre son Liban natal, les routes du Québec où il a trouvé refuge adolescent et Paris où il rameute des foules amoureuses, à la tête du Théâtre de la Colline. Chaque soir, on refuse du monde. Chaque soir, le public est debout. Un triomphe sur les braises de nos inquiétudes; une blessure soudain plus palpable qui est un carrefour où s’aiguise la pensée; une saga où on s’éclaire.

Un spectacle comme un baptême

Ce matin-là, Paris vous perfore à petites gouttes et Souheila Yacoub vous attend. Appelez-la Sou, c’est comme ça que ses amis l’appellent. Vous la rencontrez après le choc de la nuit. Elle n’est plus Wahida – elle l’est, en vérité. Elle ne joue plus une fille dans le vent de nos histoires, une tête bien faite qui mène une thèse sur le fascinant Hassan Ibn Muhamed el Wazzan, diplomate musulman du XVIe qui est obligé de se convertir au christianisme. Elle n’aime plus Eitan, jeune biologiste allemand juif qui enquête sur ses origines en Israël. Elle ne redoute plus que la guerre la sépare de son bien-aimé, qu’une fureur arabo-israélienne les dévaste. Elle est juste Sou, dans une veste en cuir chocolat de pilote d’aéroplane.

Aux saluts, un rire de joie

Elle plane et elle a bien le droit. A la fin de Tous des Oiseaux, quand six cents têtes se dressent pour ovationner, elle rit, parce qu’elle est heureuse. A la table de la cantine de la Colline, elle confie ça justement, que c’est son premier projet, qu’elle n’en revient pas de cette ferveur, qu’elle s’est demandé si c’était toujours aussi fort à la fin d’un spectacle. «Mais c’est l’écriture de Wajdi Mouawad qui produit ça», s’emballe-t-elle.

Les vies de Souheila

Sou lâche la bride, elle a tant à proférer. Son nom, Souheila Yacoub, ne vous est pas totalement étranger, à vous lecteur qui délaissez parfois la rubrique Culture pour faire provision d’autres frissons dans les pages Sport ou Société. La comédienne a eu deux autres vies au moins, avant d’entrer en scène.

Le poids de la grâce

Dans la première, elle est clownesque, entre Viviane, sa mère flamande séparée de son mari, et Inès, sa sœur aînée. Elle a 6 ans dans le quartier de Chêne-Bourg à Genève, elle fait rire Viviane qui trime jour et nuit. Et elle met en joie Mounir, son père, un Tunisien, bonimenteur et séducteur qui invente des histoires pour embellir l’existence de ses deux enfants adorées. Souheila est plus agile que la moyenne: elle pratique la gymnastique rythmique, des virevoltes de rubans et de balles; on la repère et elle rejoint l’équipe suisse de la discipline. A 15 ans, elle entre à la Haute Ecole de sport de Macolin, sous les ordres d’une coach bulgare, soumise à un contrôle du poids trois fois par jour, une torture, épingle-t-elle.

Un rêve olympique

Cette adolescence est une garnison. Souheila enchaîne les championnats d’Europe, du monde, rêve surtout des Jeux olympiques de Londres – au dernier moment, la phalange helvétique sera écartée. «J’ai arrêté mes études à 17 ans, pour ces Jeux, et quand nous avons été éliminées, j’ai fait une grosse dépression. Je n’arrivais plus à parler. Je me suis retrouvée chez ma mère à 20 ans, je ne connaissais rien de la vie, je n’avais rien vu, rien lu. J’avais été sportive d’élite et je n’étais plus rien.»

"Bonjour Souheila, je ne sais pas si vous me connaissez, je m’appelle Wajdi Mouawad, je suis auteur et metteur en scène…"

Mais Inès, sa sœurette chérie, veille. Une idée saugrenue, une après-midi de spleen dans un centre commercial genevois: Miss Suisse romande recrute des candidates. «Et si tu y allais, Sou?» «Mais t’es pas folle!» s’entend répondre Souheila.

Une cure de beauté salvatrice

Sur le podium du supermarché, on la maquille à présent, on la flatte. Elle n’est pas encore Miss Suisse romande – elle sera élue le 15 décembre 2012 – mais elle parade déjà dans des défilés où elle croise des apollons laiteux, des apprenties Kate Moss, des gens beaucoup plus intéressants qu’on ne le croit, poursuit-elle.

Souheila Yacoub a été élue Miss Suisse Romande en décembre 2012. /Sandro Campardo/ Keystone


Cette cure de beauté la console, la relève, lui redonne le goût du ciel. Elle se souvient qu’à 6 ans elle était drôle, qu’à 15 ans elle s’imaginait parfois actrice. Alors elle pianote sur son écran, cherche une école de théâtre à Paris, tombe sur le Cours Florent, cet indémodable. Et elle s’inscrit dans la filière Acting in english, histoire de pouvoir jouer un jour avec Leonardo DiCaprio, son idole. Ambitieuse, va!

Paris est une fête

C’est là que le conte se pare d’un habit surréaliste, que les hasards conspirent pour Souheila, que Paris se métamorphose en carrosse. Une professeure du Cours Florent a repéré ses talents de danseuse. Elle lui confie des chorégraphies pour ponctuer les présentations des élèves. Un soir de printemps 2016, un public de professionnels assiste à l’une de ces représentations. Dans la salle, l’assistante de Wajdi Mouawad apprécie la démonstration, avant d’être éblouie soudain: cette apprentie-comédienne qui danse si bien, qui a cet air farouche de Méditerranée, n’est-elle pas justement celle que Wajdi cherche pour sa prochaine pièce, encore à l’état d’ébauche?

Il m’a dit: «C’est toi.»

Une vision et l’amorce d’un roman. Souheila ignore tout de cet enthousiasme. Elle se présente au concours d’entrée du prestigieux Conservatoire de Paris – 1500 candidats, une trentaine d’élus. Et elle est admise du premier coup. «C’est l’été, mon portable sonne et j’entends une voix timide: «Bonjour Souheila, je ne sais pas si vous me connaissez, je m’appelle Wajdi Mouawad, je suis auteur et metteur en scène…» Nous nous sommes vus dans un bistrot et au bout d’une heure et demie, il m’a dit: «C’est toi.»

Le travail avec Wajdi Mouawad

Souheila lit tout de Wajdi Mouawad, s’éprend de Paul Claudel et de son Soulier de satin, se rêve dans la peau d’Hamlet, rattrape la Nouvelle Vague, A Bout de souffle, Les Quatre Cents coups, tombe amoureuse d’un acteur parisien de 20 ans et c’est ainsi qu’elle se retrouve au mois de juin 2017 sur la scène du Théâtre de la Colline, assise devant une immense table où Wajdi Mouawad a réuni 60 personnes, toute l’équipe de production de Tous des Oiseaux.

Face à Souhleila Yacoub, l'Israélienne Darya Sheizaf joue un soldat en proie à ses démons.


«Pendant deux semaines, nous avons passé nos journées à lire le scénario, à imaginer le destin des personnages, à discuter des enjeux d’une pièce qui parle du conflit israélo-palestinien. Wajdi était attentif à l’avis de chacun, du traducteur comme de l’éclairagiste. C’est dans ce climat très bienveillant que nous avons pu dire des choses que nous n’aurions jamais confiées autrement. Et cette matière a nourri la pièce qui n’était pas finie.»

«Wahida, c’est moi»

«Mais Wahida, cette jeune Américaine que ses racines arabes rattrapent, c’est donc vous?» «Oui, c’est moi, en grande partie. J’ai longtemps pensé comme Wahida qu’il valait mieux être traitée de pute que d’Arabe. Je n’aimais pas ce mot: «arabe». Et d’ailleurs, jusqu’à ce que je devienne Miss Suisse romande, je ne pensais pas à cette origine. A la maison, avec maman, nous parlions néerlandais. Dans les castings, je disais toujours que j’étais Suisse, Flamande, Tunisienne et Vénézuélienne, ce dernier point étant un mensonge. Mais je ne voulais pas qu’on ne me confie que des rôles de Yasmina. Aujourd’hui, quand on me lance: «Toi, l’Arabe», ça me fait rire.»
Tous des Oiseaux est un élixir: le boire, c’est se retrouver. C’est ce que Souheila dit. Elle a appris les mots de son père pour être Wahida. Des spectatrices l’ont félicitée dans la langue du poète Mahmoud Darwich. «J’ai dû leur avouer que je ne les comprenais pas, mais j’ai l’intention de progresser très vite. L’arabe, c’est cette langue où il y a vingt-six façons de dire «Je t’aime».
Souheila est bosseuse et brillante. Elle vient de tourner dans Les Affamés de Léa Frédeval. Elle s’apprête à enchaîner avec Le Sel des larmes de Philippe Garrel. Deux titres qui lui ressemblent. Elle sait la violence de ce milieu, pour avoir subi le harcèlement moral. Mais elle est une «warrior», c’est son mot, comme sa mère Viviane: elle vivra de ce métier, un point, c’est tout. Dans Tous des Oiseaux, Wahida balaie soudain toutes les considérations sur les aïeux et leur loi, histoire de s’affranchir: «Me voici» suffit.» A propos, «Wahida» signifie «l’unique».
Sous le ciel glacé de Paris, emmitouflée dans le col en laine de mouton de sa veste d’aviateur, Sou ne dit pas autrement: «Me voici.»

Au cœur des ténèbres, un thriller sismique

Ne pas faire du théâtre en sourdine. Si on croit à cet art, à sa nécessité, il faut que les questions soient des boomerangs, qu’elles vous reviennent à la figure; que les doutes soient un poison; que les révoltes soient des orages; que les histoires soient des berlines fantômes, qu’elles roulent jusqu’à ce que folie s’ensuive. Wajdi Mouawad, 49 ans et des binocles d’enfant mage, dit volontiers cela, que le théâtre est un bruit et une fureur.

La délicatesse électrique des acteurs

Le pouvoir d’envoûtement de Tous des Oiseaux, sa nouvelle création – il écrit et monte le texte –, tient à sa lave, celle de cette guerre entre Israël et la Palestine, de cette haine qui tourne en spirale, qui a ses foyers au Proche-Orient comme en Europe. Mais si on est pris au premier mot, c’est précisément parce que Wajdi Mouawad et ses neuf extraordinaires acteurs s’avèrent d’une délicatesse électrique. Pas d’hystérie, jamais, mais une intensité de chaque instant, un cri contenu dont on entendrait sans cesse l’écho.

Un récit à tiroirs captivant

Comment fait-il, Wajdi Mouawad, pour qu’on soit captif ainsi? Il privilégie ce que les auteurs de roman appellent l’écriture blanche. Pas d’effets de manche en préambule. Les arabesques narratives viendront plus tard. Sur la scène de la Colline, une table de bibliothèque universitaire, une ampoule et une jeune femme concentrée sur son laptop. C’est Wahida la thésarde, justement, jouée par Souheila Yacoub. Son sujet de recherche? Hassan Ibn Muhamed el Wazzan, savant du XVIe capturé par des corsaires, livré au pape Léon X et condamné à se convertir au christianisme.

Une enquête sur les origines

Le tableau inaugural est élémentaire dans son décor: un jeu de panneaux coulissants et un minimum d’accessoires. Rien ne doit faire obstacle au sujet. Et tout doit vous aspirer: la musique joue alors son rôle prépondérant, elle n’illustre pas, elle enveloppe tout doucement. Un glissement de panneaux et vous êtes à Tel-Aviv, dans une chambre d’hôpital – ce lieu qui obsède Wajdi Mouawad – avec le jeune Eitan (Jérémie Galiana), biologiste juif allemand qui est venu jusque-là avec sa fiancée, Wahida, pour enquêter sur l’origine de son père, David (Raphael Weinstock, saisissant en homme qui se fissure).

Un amour dévasté par la guerre

Si Eitan gît dans ce lit-là, dans le coma, c’est qu’il fait partie des victimes d’un attentat dans un bus qui reliait Israël à la Jordanie. Mais pourquoi ce séjour-là? Nouveau travelling temporel et spatial et vous comprenez que ce voyage a un lien avec un autre épisode. Devant vous, la table d’un dîner. On est chez Norah (Judith Rosmair) et David justement, les parents d’Eitan. Celui-ci leur annonce en présence de son grand-père Etgar (Rafael Tabor) qu’il aime Wahida, une Arabe. C’est un séisme alors, «un parricide», claque David, pétri de culture judaïque.

Une saga en hébreu et en arabe

C’est le premier nœud de la saga. Eitan, estomaqué, prélève un fragment d’ADN de son père et de son grand-père. Fissure: il découvre que David n’est pas le fils d’Etgar. Pour éclaircir le mystère, il fait le voyage jusqu’en Israël où vit sa grand-mère (Leora Rivlin) qu’il n’a jamais rencontrée. Tout cela se joue en allemand, en anglais, en arabe et en hébreu – sous-titré en français. On est à la croisée des langues, là où les identités s’arc-boutent et se défont.

Le goût des larmes

Tous des Oiseaux touche au vif du sujet contemporain: au nom de quelle appartenance et de quels aïeux j’agis. Wajdi Mouawad n’apporte aucune réponse, il fait tomber des masques, jusqu’à ce que le vide vous happe. Son théâtre est celui de la reconnaissance: ses héros découvrent qu’ils ne sont pas ceux qu’ils croyaient. Le monde ne s’en porte pas mieux. Mais le spectateur, lui, goûte au sel des larmes. On est bouleversé par ce goût et, comme l’auteur, inconsolable.

Tous des Oiseaux, Villeurbanne, Théâtre national populaire, du 28 février au 10 mars; rens. https://www.tnp-villeurbanne.com/; tournée suisse prévue pour la saison 2018-2019; la pièce sera publiée au printemps aux éditions Léméac/Actes Sud



Article par Alexandre Demidoff, journaliste culturel, critique de théâtre et de danse paru le 15 décembre 2017.

Source 


lundi 26 février 2018

Une délégation tunisienne prend part à la Conférence IATA de Genève






Dans le cadre de la 40ème session de la conférence de l’IATA (Association internationale du transport aérien), qui a eu lieu à Genève du 21 au 23 novembre, une importante délégation tunisienne mixte a pris part aux travaux et ce afin de défendre les intérêts des agences de voyages tunisiennes agissant dans le domaine de la billetterie aérienne.

Ainsi, tout au long du processus de négociations, la délégation a coordonné et défendu la position nationale tunisienne en pesant de tout son poids sur un méga-projet technique et procédural conçu par l’IATA portant sur la modernisation du système d’accréditation des agences de voyages dans le monde dénommé « New Generation ISS » .
Grâce à la position tunisienne commune concertée et solidaire, de profonds amendements au projet final de résolution ont été apportés afin de refléter les conditions posées par la partie tunisienne et préserver au mieux les intérêts de l’ensemble des parties prenantes du marché tunisien des agences de voyages.
Au vu des résultats définitifs, Tunisair et la FTAV se félicitent que les conditions posées par la délégation tunisienne aient été entièrement satisfaites par cette conférence et que celle-ci soit parvenue à un accord mondial catalysé par la position consensuelle tunisienne qui devra être homologué et approuvé par les autorités aéronautiques tunisiennes.

Rappelons que la FTAV et Tunisair se sont saisies du dossier NewGen ISS dès sa présentation sous forme d’Avant-Projet et son annonce par l’IATA en 2015 et l’ont rejeté confortés par un ordre gouvernemental car certaines de ses clauses ont été jugées préjudiciables à la communauté d’agences de voyages agrées IATA. Le NewGen ISS devant entrer en vigueur le 1er mars 2018 selon un déploiement de 4 vagues successives (ou groupes de pays), la Tunisie ne l’intégrerait qu’à fin 2019, sous réserve que l’étude d’impact dans les autres groupes de pays soit concluante.

La délégation tunisienne était composée d’un côté de Ali Miaoui, Directeur Général Adjoint de la compagnie Tunisair (membre votant de l’IATA), de Saoussen Ferchichi (Administration des Agences de Voyages/Tunisair) et, de l’autre, par la FTAV (Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme) représentée par Mohamed Ali Toumi, son président, accompagné du président et du vice-président de sa Commission Transport aérien, respectivement Abdelaziz Benaissi et M. Adnane Farfar ainsi que de son premier conseiller en matière de transport aérien, Mohamed Dhaouadi.
A noter que la FTAV était présente à titre d’invité spécial et seule association nationale admise aux côtés de confédérations internationales telles qu’ECTAA, WTAA, UFTAA…

S.H (Avec communiqué)
 
Publié le 28 novembre 2017
 

dimanche 25 février 2018

Remise des prix aux lauréats du premier concours tunisien des produits de terroir

Publié le 11 décembre 2017

La Cité des sciences à Tunis a abrité, vendredi 8 décembre, une cérémonie au cours de laquelle ont été remis les prix aux lauréats du “Premier concours tunisien des produits locaux” (olives, huile d’olive, fruits, plantes aromatiques et médicinales, légumes, miel, fromages, produits de la pêche).


Cette manifestation, la première du genre en Tunisie, a été organisée à l’initiative de l’APIA (Agence de promotion des investissements agricoles) dans le cadre du projet “Accès des produits de terroir aux marchés”. Ce projet est financé par la coopération suisse, avec le bureau de Tunis de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).


Les préparatifs pour cette manifestation ont démarré depuis trois ans, en coopération avec la partie suisse pionnière dans ce domaine, avec une expérience de plus de 14 ans. A rappeler que le Maroc a déjà adhéré à cette démarche en organisant déjà deux sessions.

Présidant la cérémonie de remise des prix, Samir Taieb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a mis l’accent sur l’importance de soutenir les produits agricoles locaux afin de leur permettre d’accéder aux marchés national et étrangers.

Il a, en outre, réitéré la volonté de son département de mettre à la disposition de la femme rurale des points de vente gratuits dans les gouvernorats afin de lui permettre de mieux faire connaitre et valoriser ses produits.

Samir Taïeb estime que “le premier prix national des produits de terroir constitue une expérience réussie et les prévisions tablent sur un élargissement du nombre de participants”.

Le concours, qui a démarré les 29 et 30 novembre 2017, a enregistré la participation de plus de 150 professionnels. Environ 100 dégustateurs ont participé à des séances de dégustation.

A rappeler que les prix obtenus permettront aux lauréats de faire connaître leurs produits aux niveaux national et international, d’autant plus que la nouvelle loi sur l’investissement, entrée en vigueur depuis le 1er avril 2017, permet aux agriculteurs d’obtenir une prime de 50%.

Le directeur du partenariat à l’APIA, Mohamed El Tokabri, avait annoncé le projet d’élaboration d’un guide national des produits agricoles locaux et un site web pour faire connaître les produits seront primés.


samedi 24 février 2018

1er Concours Tunisien des Produits de Terroir Tunisien

Première en Tunisie : Le 1 er Concours qui met les produits du Terroir sur orbite.

L’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et avec l’appui du Ministère de l’Industrie et des PME et du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, organise la première édition du « Concours Tunisien des Produits du Terroir ». Le concours a pour ambition de promouvoir l’image de marque des meilleurs produits typiques provenant des différentes régions de la Tunisie et ambitionne de mettre sur orbite des filières, des régions, des producteurs, des agriculteurs, ainsi que des marques tunisiennes…

Pour ce 1er Concours Tunisien de Produits du Terroir, plus de 270 produits appartenant à 5 catégories de produits agroalimentaires transformés seront en lice : l’olive et l’huile d’olive, les fruits et les plantes aromatiques, le miel et les fromages, les légumes ainsi que les produits de la pêche. Ces catégories ont pu être établies suite à un premier inventaire national des produits du terroir qui a recensé 220 références sur l’ensemble des 24 gouvernorats du pays. La mission du recensement a couvert les produits agroalimentaires traditionnels ancrés dans l’histoire des différentes régions tunisiennes.

Le 1er Concours Tunisien des Produits du Terroir a pour objectif de promouvoir l’image de marque et la notoriété des meilleurs produits typiques tunisiens. Il ambitionne à encourager l’amélioration de la qualité et l’augmentation de la valeur ajoutée des produits de terroir. Le concours vise aussi à renforcer les liens entre les producteurs et les consommateurs à l’échelle nationale et internationale.
 

Le concours se tiendra à la Cité des Sciences de Tunis et se déploie sur plusieurs évènements. Deux journées de dégustation des produits en lice se tiendront les 29 et 30 novembre 2017. Le 8 décembre 2017 les gagnants du 1er Concours Tunisien des Produits du Terroir se verront décernés des médailles et des prix d’excellence à l’occasion de la cérémonie de remise des médailles du Concours présidée par Messieurs les Ministres de l’Agriculture et de l’Industrie. Le même jour se tiendra un séminaire international dédié à l’agritourisme autour des produits de terroir. Le public pourra découvrir les produits en concours et médaillés à l’occasion du marché du Concours (exposition-vente) le weekend du 9 et 10 décembre 2017.

Qui appuie cette initiative ?
 
Ce Concours de valorisation du patrimoine agroalimentaire tunisien est mis en place par l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche. Il est soutenu et appuyé par le projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (PAMPAT) financé par le Secrétariat d’Etat à l’Economie de la Confédération Suisse (SECO) et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). Le déroulement du concours ainsi que sa méthodologie sont inspirés de l’expérience du Concours Suisse des Produits du Terroir, qui est à sa septième édition.
Le concours tunisien des produits de terroir qui se tiendra chaque deux ans est le fruit de la collaboration entre plusieurs structures et institutions publiques appartenant aux Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, au Ministère de l’Industrie et des PME, au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat et ainsi qu’au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique:
  • La Cité des Sciences de Tunis
  • Le Centre Technique de l’Agro-alimentaire (CTAA)
  • L’Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle (INNORPI)
  • La Direction Générale de la Production Agricole (DGPA)
  • La Direction Générale de l’Agriculture Biologique (DGAB)
  • La Direction Générale des Industries Agroalimentaires (DGIA)
  • L’Agence de Formation dans les Métiers du Tourisme (AFMT)
  • Le Groupement des Industries des Conserves Alimentaires (GICA)
Source

Tunisie : 1er concours des produits du terroir, de gros enjeux

Le premier concours Tunisien des produits du Terroir aura lieu fin novembre 2017. Ce concours est organisé par l’Apia, avec l’appui du Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du Terroir (PAMPAT), a indiqué à l’agence Tap Sana Hajlaoui, assistante administrative du projet, rencontrée dans le cadre du SIAMAP 2017.

Ce concours a été ouvert à tous les producteurs de produits du terroir (agriculteurs, producteurs individuels, SMSA, GDA, entreprises de transformation….). Il concerne 6 catégories de produits (olives et huile d’olive, fruits et plantes aromatiques, miels et fromages, légumes, produits de la pêche). Les inscriptions pour ce concours ont été clôturées, le 30 septembre 2017. La dégustation des produits aura lieu les 29 et 30 novembre 2017 à la Cité des sciences de Tunis.

La cérémonie de remise des médailles aura lieu le 8 décembre 2017. Un marché de produits de terroir sera ouvert au public les 8, 9 et 10 décembre 2017.

” Cet évènement aura un écho très favorable dans la mesure où il permettra de faire connaitre les produits du terroir et les labels tunisiens à l’échelle nationale mais aussi internationale “, a-t-elle estimé.

Interrogée sur la portée du projet PAMPAT, elle a affirmé que ” la valorisation des produits du terroir à travers l’amélioration de leur qualité et la garantie de leur accès aux marchés national et extérieur sont les principaux objectifs du Projet (PAMPAT), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) avec un financement du Secrétariat d’Etat à l’économie de la Confédération suisse ( SECO) “.

Toujours, selon elle, ce projet, ” lancé en 2013 et qui se poursuit jusqu’à septembre 2019 vise à améliorer la performance et les conditions socio- économiques au sein des trois chaînes de valeur, notamment de la harissa, la figue de Djebba et les figues de barbarie “.

” Il a également pour objectif de contribuer à assurer la conformité des produits aux exigences des labels de qualité récemment introduits (Appellation d’Origine Contrôlée, Food Quality Label Tunisia, label bio), afin de les positionner sur des marchés de niche et permettre aux producteurs d’obtenir des prix et des revenus plus élevés et d’améliorer la durabilité environnementale des chaînes de valeur ” a-t-elle encore précisé.

Source
Article paru le 2 novembre 2017

jeudi 22 février 2018

Le CEPEX organise une mission d’affaires à Zurich


Le CEPEX organise une mission d’affaires à Zurich (Suisse), le 15 novembre prochain

Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) organise, en collaboration avec l’ambassade de Tunisie à Berne et “SWITZERLAND GLOBAL ENTREPRISE” (SGE), une mission d’Affaires en Suisse (Zurich), le 15 novembre 2017.

Le programme de cette mission comporte l’organisation d’un Forum d’affaires tuniso-suisse pour présenter les opportunités d’exportation et de partenariat, un buffet de réseautage, des rencontres d’affaires BtoB, une exposition et dégustation des produits tunisiens.

Trois secteurs seront mis en valeur à cette occasion, à savoir l’Agroalimentaire (y compris les produits bio, notamment l’huile d’olive et les dattes), les TIC et les industries mécaniques, électriques et électroniques.

mercredi 21 février 2018

Paulette Charbonnier – Kaaniche, la doyenne des Suisses en Tunisie, fête ses 100 ans

Tribune | Par Angela Kontouli publié le 21.02.2018
 
La doyenne des Suisses en Tunisie, Paulette Charbonnier – Kaaniche veuve de feu Aly Kaaniche fête aujourd’hui mercredi 21 février son 100e anniversaire. Elle vit pendant les derniers 30 ans entourée de sa fille et son gendre, mais aussi de ses petits enfants et arrière-petits-enfants.
La doyenne a encore tout son esprit et une mémoire limpide. Elle a connu la fin de la 1ère Guerre Mondiale, la 2nde Guerre Mondiale, l’Indépendance de la Tunisie, le droit au vote pour les femmes en Suisse et en Tunisie et la Révolution.
Née le 21 février 1918, à Begnins dans le canton de Vaud, Paulette était la plus jeune de quatre enfants. Après son enfance en Suisse, sa mère, Anne Koela divorcée quitte la Suisse pour Paris où elle commence à travailler pour les Editions Buchet/Chastel.
Elle se rappelle de façon très vive de sa rencontre, à Paris à l’age de 20 ans, avec Aly, celui qui deviendrait plus tard son mari. Après une année de flirt elle est invitée à passer des vacances à Sfax en Tunisie pour rencontrer sa future belle-famille.



Mais, ce qui devait être des vacances de courte durée est scellé par un destin différent. La Seconde Guerre mondiale est déclarée, et Paris est occupé par l’armée allemande. Elle ne peut plus revenir chez elle. Son futur mari, décide de précipiter le mariage qui a lieu en Tunisie, sans la famille de la mariée. Jusqu’à la fin de la Guerre elle n’aura aucune nouvelle de sa famille malgré les interventions auprès de la Croix Rouge. Elle ne la reverra qu’en 1947.



De ces premières années en Tunisie, Paulette garde encore une énorme fascination. Elle se rappelle que tous les hommes dans la famille de son mari étaient bien éduqués et parlaient un français impeccable. Les femmes non, mais elles l’ont tout de suite adoptée malgré les différences.
« Je me promenais en pantalon et chemises en mousseline transparente amenant la mode de Paris à Sfax, ce qui était quasi scandaleux à l’époque » dit-elle avec un sourire espiègle. « J’étais d’ailleurs une de premières femmes à porter un pantalon même à Tunis ! Mon mari était un dandy, il aimait me voir habillée dernier cri» affirme-t-elle.

Après leur mariage, Paulette et son mari Aly vivent à Tunis où il est commerçant et importateur. Ils habitent d’abord Rue du Sabre qui donnait sur la rue du Pacha entourés de familles françaises principalement. Puis ils décident de s’installer au Kram. «A partir de 1950 mon mari a commencé à œuvrer ouvertement pour l’Indépendance.

Il avait connu, Habib Achour et Bourguiba et d’ailleurs quand Bourguiba était à Paris et qu’on devait lui remettre une lettre, on venait au magasin et lui, à son tour, l’envoyait à ma mère à Paris. Ma mère par la suite la passait à Bourguiba ».

La sanction pour son combat ne tarde pas d’arriver. En 1952 un inspecteur Corse a commencé à tourner autour de la maison. Puis une nuit, sa voiture s’est arrêtée devant la maison, et il a jeté une bombe devant la véranda. Tout le monde – Paulette, Aly, leur fille Radia qui avait 5 ans, et la mère d’Aly – dormait.


La maison bombardée par la Main Rouge
 
 
Le toit est tombé, heureusement sans faire des morts. « La déflagration était tellement importante que même les vitres des maisons voisines sont parties en éclats ! Regarde, touche ce tableau », m’incite elle, « tu sens les morceaux métalliques ? C’est les éclats de la bombe ! J’aurais pu le réparer, mais je le garde comme ça, pour me rappeler… ».

La mère d’Aly sortie difficilement sous les décombres a dû être hospitalisée mais s’en est sortie. La presse de l’époque a évoqué la Main Rouge. Quelques jours plus tard Aly partait en Suisse pour mettre sa famille à l’abri, qui n’est revenue qu’en 1955, d’ailleurs dans le même bateau que Habib Bourguiba, le paquebot Ville d’Alger…

Paulette Charbonnier-Kaaniche parle de la Tunisie, avec amour et respect. Elle dit y avoir vécu une vie pleine et agréable, entourée toujours par sa famille et des amis.

Elle démarre son anniversaire de 100 ans avec des bonnes résolutions : après avoir fumé pendant 70 ans et notamment des cigarettes Cristal (paquet souple) elle décide d’arrêter de fumer. « Je ne suis pas sûre que fumer est mauvais pour la santé, mais on dit que ça fait des rides » dit elle en rigolant !

Nous lui souhaitons un Joyeux Anniversaire et plein d’autres encore à venir !

 

lundi 19 février 2018

Partenariat CCIT-SIPPO pour promouvoir les exportations tunisiennes vers la Suisse

La Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT) a récemment organisé une réunion de travail avec son partenaire “Programme suisse de promotion de l’importation“ (SIPPO), et ce dans le cadre de la réalisation d’un programme d’actions qui vise l’impulsion des exportations tunisiennes vers la Suisse.

 

Dans cette perspective et concernant le volet développement des exportations, les deux parties (CCIT et SIPPO) ont convenu de la mise en œuvre d’un programme d’actions spécifiques sur la base d’axes stratégiques pour la période 2018-2020.

Le programme, approuvé lors de cette réunion, est essentiellement basé sur la promotion des exportations des produits tunisiens et la participation à des Salons spécialisés en Suisse à partir du 1er semestre 2018.

Il s’agit également de bénéficier des systèmes CRM/MRM développés par SIPPO ainsi que certains services innovants d’appui à l’export dans un pays européen et de la mise en place d’un portail e-learning dédié à la promotion des exportations.

L’objectif général du SIPPO est d’intégrer les pays en développement et en transition au commerce mondial. Les services cibles de la promotion des exportations par l’entremise d’Organisations d’appui aux entreprises (BSO) renforcent la position concurrentielle des pays partenaires et facilitent l’accès des exportations de leurs entreprises vers la Suisse, l’UE et les marchés régionaux.
SIPPO travaille avec une approche systémique du marché en mettant les BSO –ou Business support Organisations- (au lieu d’entreprises individuelles) des pays partenaires au centre du programme pour fournir des services professionnels «de la dernière ligne droite» aux entreprises exportatrices.
De ce fait, il améliore les performances des BSO sélectionnées pour leur permettre de fournir de services ciblés de promotion des exportations afin d’améliorer les exportations dans des secteurs économiques spécifiques et contribuer ainsi à l’augmentation des revenus et de meilleurs emplois. La mise en œuvre de l’approche sera décentralisée, et fera appel aux connaissances locales en développant un engagement élevé des acteurs locaux.

Le programme les appuiera pour fournir des services de haute qualité à leurs entreprises clientes et membres dans les domaines de l’intelligence du marché, du jumelage B2B et du réseautage.
En outre, il créera des synergies en fournissant des services de promotion des exportations à d’autres initiatives suisses de développement liées au commerce. Dans les pays partenaires, SIPPO développe les capacités de certaines structures de promotion des exportations et d’associations sectorielles.
Le projet concerne 6 secteurs, à savoir: poissons et fruits de mer, aliments transformés, ingrédients naturels, bois utilisés à des fins techniques, textiles à valeur ajoutée et tourisme durable.

Parallèlement au renforcement des services de promotion des exportations des organisations d’appui aux entreprises (Business support organisations) dans les pays concernés, le SIPPO établit une plateforme d’information, d’échange et de rencontre pour les importateurs et exportateurs et organise du B2B matchmaking.

En Tunisie, le programme SIPPO est axé sur les exportations dans les secteurs suivants: aliments transformés, ingrédients naturels, produits de la pêche et fruits de mer à valeur ajoutée.
Après son démarrage officiel, le 15 avril 2017, l’évaluation des besoins des BSO pour leur renforcement a eu lieu au courant du mois de juin avec l’appui technique de l’International Trade Center (ITC). Cette évaluation a été réalisée conjointement par Swisscontact et les membres des cinq structures concernées par l’appui du programme en Tunisie (CEPEX, APIA, GICA, GIPP et la CCIT).


Article paru le 2 novembre 2017

samedi 17 février 2018

Délégation tunisienne en Suisse pour un échange bilatéral interdisciplinaire sur la prévention de l’extrémisme violent et la lutte contre le terrorisme

Délégation tunisienne en Suisse pour un échange bilatéral interdisciplinaire sur la prévention de l’extrémisme violent et la lutte contre le terrorisme

Berne, 20.11.2017 - Une délégation de huit représentants de la Commission nationale de lutte contre le terrorisme et de différents Ministères tunisiens se trouve actuellement en Suisse pour un échange bilatéral sur les thèmes de la prévention de l’extrémisme violent (PEV) et de la lutte contre le terrorisme. La visite, initiée et coordonnée par le DFAE, s’inscrit dans la volonté de coopération entre la Suisse et la Tunisie en matière de PEV, formalisée dans une déclaration d’intention dont cette visite est l’un des éléments de mise en œuvre concrète. 
 
La visite a débuté aujourd’hui à Berne avec un échange entre les deux délégations sur les stratégies et plans nationaux en matière de prévention de l’extrémisme violent. La journée a permis de mettre l’accent, entre autre, sur les bonnes pratiques et les défis dans des aspects comme la collaboration interdisciplinaire et la coordination, le rôle de la société civile, la radicalisation et les extrémismes en milieu pénitentiaire. Elle continuera demain avec une journée dédiée à la présentation des dispositifs nationaux de lutte contre le terrorisme de chacun des deux pays, qui touchera aussi des thèmes spécifiques comme la gestion des retours de combattants djihadistes et la prévention et lutte contre la radicalisation sur Internet.

Les participants se rendront ensuite à Genève, pour un échange avec les institutions cantonales en charge de la PEV. La visite se terminera le jeudi 23 à la Maison de la Paix, avec une présentation de la PEV comme l’une des priorités de la politique étrangère suisse, notamment par le biais des activités déjà lancées à ce jour par la Suisse.

La délégation tunisienne se compose de la Vice-présidente et de deux membres de la Commission nationale de lutte contre le terrorisme, de trois représentants du Ministère de l’intérieur et d’un représentant chacun du Ministère des affaires étrangères et de celui de la société civile et des droits de l’homme, responsable de la plateforme tunisienne du discours alternatif et de la lutte contre l’extrémisme. Les participants suisses appartiennent à plusieurs services du DFAE, ainsi qu’au Réseau National de Sécurité, fedpol et SRC, outre les représentants de la République et Canton de Genève et du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF).

Cet échange offre l’occasion de renforcer un message essentiel pour la Suisse: l’importance d’un engagement sur la prévention, sur les causes directes et structurelles de l’extrémisme violent, qu’elles soient politiques, sociales ou économiques et la nécessité d’assurer le plein respect des droits de l’homme et de l’état de droit. Il offre aussi l’opportunité, notamment pendant la journée du mardi, d’intensifier la coopération en matière de lutte contre le terrorisme.

La Tunisie et la Suisse ont exprimé à plusieurs reprises leur désir de développer leur coopération en matière de PEV. Ce souhait commun a été formalisé au plus haut niveau par la signature de la « Déclaration d’intention entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement de la République tunisienne concernant la prévention de l’extrémisme violent », lors de la visite du Président tunisien Béji Caïd Essebsi en 2016 à Berne. La « Stratégie de coopération 2017-2020 pour la Tunisie » intègre d’ailleurs un engagement en matière de PEV, et la Suisse soutient déjà plusieurs projets en lien avec la PEV en Tunisie.

Adresse pour l'envoi de questions
Information DFAE
Palais fédéral ouest
CH-3003 Berne
Tél.: +41 58 462 31 53
Fax: +41 58 464 90 47
E-Mail: info@eda.admin.ch


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jeudi 15 février 2018

Mit 4000 Franken zurück in die tunesische Heimat

 Artikel von Anja Burri Tunis

Damit Länder wie Tunesien abgewiesene Asylbewerber wieder aufnehmen, bietet die Schweiz ihnen Migrationspartnerschaften an. Über 1500 Tunesier kehrten so wieder zurück. Doch nicht alle profitieren. 

Wenn immer Mohamed Ghali in Tunis Passanten hört, die nicht seine Sprache sprechen, übergibt er ihnen einen Brief. Darin steht die Geschichte seines Sohnes Hassen. Der heute 28-Jährige verliess Tunesien vor fünf Jahren auf einem Boot. Sein Ziel war Europa. Doch das Schiff ging vor der italienischen Insel Lampedusa unter. Hassen überlebte – 100 andere nicht. Er erlitt einen Schock, der bei ihm eine schwere psychische Krankheit auslöste. Seit eineinhalb Jahren ist Hassen in Rom im Gefängnis. Wie es dazu kam, ist unklar. Für seinen Vater spielt das sowieso eine untergeordnete Rolle. «Ich gelange an Sie, damit Sie mir helfen, meinen Sohn aus dem Gefängnis zu holen und seine Krankheit zu behandeln», schreibt Mohamed. 

Viele Rückkehrer versuchen, sich als Lebensmittelhändler eine neue Existenz aufzubauen: Geldtransaktion auf einem Markt in Tunis. Foto: John Keates (Alamy)

 

Lotfi, ein Tunesier Anfang dreissig, kam weiter als Hassen. Er schaffte es bis in die Schweiz. Doch auch er hatte sich das Leben im Ausland anders vorgestellt. Statt als Automechaniker lebt er als Arbeitsloser auf den Strassen und in den Hauseingängen von Genf. 

Alle sollen profitieren

Um Fälle wie jene von Hassen und Lotfi zu verhindern, hat die Schweiz im Juni 2012 eine Migrationspartnerschaft mit Tunesien abgeschlossen. Ziel sei es, gegen die «irreguläre Migration» vorzugehen und die tunesischen Asylbewerber davon zu überzeugen, freiwillig in ihre Heimat zurückzukehren, teilte das Departement von Justizministerin Simonetta Sommaruga damals mit. Auch sollten Flüchtlinge aus anderen Ländern, die in Tunesien landen, dort besser geschützt werden.
Der Bundesrat propagiert Migrationspartnerschaften seit einigen Jahren als neues Instrument der Aussenpolitik. Sie sind die Schweizer Antwort auf das Problem, dass sich viele Länder weigern, abgewiesene Asylbewerber wieder aufzunehmen. Von den Migrationspartnerschaften sollen auch die Migranten und ihre Herkunftsländer profitieren. Bis jetzt hat die Schweiz mit fünf Ländern solche Vereinbarungen unterzeichnet.
Auslöser für das Engagement der Schweiz in Tunesien war der Arabische Frühling: Zwischen dem Sturz des tunesischen Diktators Ben Ali im Jahr 2011 und Ende 2014 zählten die Schweizer Behörden über 7200 tunesische Asyl­gesuche. Diese waren bis auf ein paar wenige Ausnahmen chancenlos.
Mit der Migrationspartnerschaft verpflichtete sich Tunesien, seine Staatsangehörigen wieder aufzunehmen – auch jene, die sich dagegen wehren. Auf der anderen Seite engagiert sich die Schweiz mit der Zahlung von Rückkehrhilfen, Ausbildungsprogrammen für die Grenz- und Polizeibehörden, humanitärer Hilfe für gestrandete Flüchtlinge, sie hilft Tunesien beim Aufbau eines Asylwesens, oder sie bietet jungen Berufsleuten die Möglichkeit, in der Schweiz ein Praktikum zu machen. Zurzeit fliessen knapp fünf Millionen Franken pro Jahr in Migrationsprojekte in Tunesien. Kaum ein anderes Land investiert in diesem Bereich mehr als die Schweiz.
Doch wie gut funktioniert die Partnerschaft in den Bereichen, welche die Schweiz direkt betreffen? Das bereits im Juni 2012 angekündigte Austauschprogramm für junge tunesische Berufsleute harzt. Seit August 2014 ist das Stagiaireabkommen in Kraft – bis jetzt bietet nur ein einziger Schweizer Arbeitgeber einen Praktikumsplatz an. Versprochen hat die Schweiz maximal 150 Aufenthaltsbewilligungen pro Jahr. Finden die jungen Tunesier keinen Schweizer Arbeitgeber, der bereit ist, sie zu den herkömmlichen Praktikumsbedingungen anzustellen und zu entlöhnen, erhalten sie eben auch keine Aufenthaltsbewilligung. Die Umsetzung des Abkommens brauche noch etwas Zeit, sagt Lukas Rüst, Verantwortlicher für die Migrationsprojekte der Schweizer Botschaft in Tunis. «Wir setzen uns jedoch dafür ein, dass das Abkommen bei Arbeitgebern in der Schweiz bekannt wird.» Er hoffe, dass sich bald weitere Unternehmen dazu bereit erklärten, ein- bis achtzehnmonatige Praktikumsplätze anzubieten. Im Gespräch sei man unter anderem mit Spitälern, dem Bauernverband und Gastronomiebetrieben, sagt Eduard Gnesa, Sonderbotschafter für internationale Migrationszusammenarbeit des Bundes.
Kritiker fordern ein stärkeres Engagement des Bundes. «Wenn es die Schweiz wirklich ernst meint mit der Partnerschaft, muss sie auch beim Austauschprogramm vorwärtsmachen», sagt Peter Niggli, Direktor der entwicklungspolitischen Organisation Alliance Sud. Das Programm sei eigentlich eine gute Idee, sagt der grüne Nationalrat und Tunesienkenner Ueli Leuenberger. Doch es komme darauf an, wie es umgesetzt werde. Damit die Teilnehmer wirklich profitieren könnten, sollten zudem nur junge Leute in die Schweiz kommen, die anschliessend in Tunesien eine Stelle hätten. «Sonst verpufft das Gelernte rasch», sagt er. Und die jungen Menschen kämen weniger in Versuchung, in der Schweiz bleiben zu wollen.

1550 kehrten mit Geld zurück

Besser läuft das Zurückschicken der Migranten. Tunesier, die sich mit der Rückkehr einverstanden erklären, erhalten von der Schweiz eine Starthilfe. Seit Anfang Mai 2012 sind rund 720 Personen im Rahmen eines besonderen Programms in ihre Heimat zurückgeflogen. Im Auftrag der Schweiz werden sie von der Internationalen Organisation für Migration betreut und darin unterstützt, ein kleines eigenes Unternehmen aufzubauen. Sie erhalten dafür zwischen 3000 und 15 000 Franken Kapital – je nachdem, wie viele Personen beteiligt sind. Mehr als die Hälfte der Männer versucht ihr Glück in der Aufzucht von Schafen oder anderen Tieren. Ebenfalls beliebt sind Bäckereien oder sonstige kleine Läden. «So sind bereits 900 Jobs entstanden», sagt Rüst. Vier von fünf Geschäften bestünden auch ein halbes Jahr später noch. Das Programm läuft Ende 2015 aus. Zusammen mit der normalen, individuellen Rückkehrhilfe des Bundes erhielten zwischen Januar 2011 und Dezember 2014 insgesamt rund 1550 Tunesier Geld für ihre Heimreise. Die Beträge reichen von 500 bis 4000 Franken pro Person. Doch ausgerechnet Leute wie Lotfi, die nach einem negativen Asylentscheid abgetaucht sind oder sich gar nie offiziell angemeldet haben, sind von der staatlichen Rückkehrhilfe ausgeschlossen. Ebenso Leute, die mit dem Gesetz in Konflikt geraten sind.
«Dort wäre das Programm am nötigsten», sagt Leuenberger. Wer ohne Perspektive und Rechte in der Schweiz lebe, drifte leicht in die Kleinkriminalität ab. Er schätzt, dass sich mehrere Hundert Tunesier ohne gültige Papiere und meistens auch ohne Job in der Schweiz aufhalten. Auch Olivia Jost von der Anlaufstelle für Sans-Papiers in Basel geht von «Hunderten, wenn nicht ein paar Tausend» Tunesiern aus, die nach wie vor in der Schweiz leben und entweder Nothilfe beziehen oder untergetaucht sind.

Gefängnis kostet mehr

Mit seinem Pilotprojekt Ecomentoring versuchte Leuenberger genau diese Leute zu erreichen und sprach mit Unterstützern rund 25 Tunesier auf den Strassen von Genf und Lausanne an. Einige von ihnen hatten sich mit Kleinkriminalität über Wasser gehalten, andere waren mehrere Monate im Gefängnis gesessen, weil sie ohne Billett öffentliche Transportmittel benutzt hatten. «Ein Gefängnisaufenthalt kostet den Staat 400 Franken pro Tag», sagt Leuenberger. Dieses Geld sei besser eingesetzt für das Rückkehrprojekt. 20 Tunesier kehrten mit Unterstützung von Ecomentoring in ihre Heimat zurück und eröffneten ebenfalls eigene Geschäfte.
Ob das Pilotprojekt, an dem sich auch der Bund finanziell beteiligte, weitergeführt wird, ist aus finanziellen Gründen noch unsicher. Es laufen Verhandlungen mit Kantonen und Gemeinden. Was bereits klar ist: Mit der Migrationspartnerschaft werden die prekären Fälle der untergetauchten Migranten nicht gelöst. Weder für Lotfi noch für Hassen – hätte er es denn bis in die Schweiz geschafft – wäre die Rückkehrhilfe des Bundes eine Möglichkeit, mit einer neuen Perspektive in die Heimat zurückzukehren.

(Tages-Anzeiger)

Erstellt: 09.04.2015, 23:44 Uhr

 

mardi 13 février 2018

La Tunisie pays dans lequel il y a le moins d'armes à feux qui circulent, La Suisse très en retard

 La Tunisie est le pays où il circule le moins d’armes à feu au monde.

La Tunisie est le pays où la population possède le moins d’armes à feu au monde, selon le Small Arms Survey, une publication annuelle élaborée par une équipe de recherche basée à Genève, en Suisse, et par un réseau mondial de chercheurs locaux. Elle est créditée du score de 0.1 pour 100 citoyens, alors qu’aux Etats-Unis, il est de 112,6 pour 100 personnes.

Dans ce palmarès, la Tunisie est suivie par Timor-Est, les îles Solomon, le Ghana, l’Ethiopie, Singapour et l’Indonésie, rapporte le site money.bg.

Dans l’autre extrémité du spectre, on trouve après les Etats-Unis, la Serbie avec le score de 76,5, puis, dans ce top 10, le Yémen, la Suisse, Chypre, l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Uruguay, les pays pacifiques pays scandinaves la Suède et la Norvège.

Source

Article publié  le sept novembre 2017

samedi 10 février 2018

Vous ne connaissez rien à la procédure pénale en Tunisie?

Cette plateforme en ligne didactique vous expliquera tout

Le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF Tunisie) a lancé le 26 octobre dernier une plateforme en ligne sur le système pénal en Tunisie disponible en version responsive qui s’adapte à tous les terminaux de lecture (ordinateur, Smart phones, tablettes).

Le site www.comprendrelajusticepenale.tn voudrait permettre aux Tunisiens de comprendre "La justice pénale en Tunisie de A à Z". Disponible en dialecte tunisien, il se veut être accessible au plus grand nombre.
Le but de ce site est de faire face à la complexité pour le citoyen des procédures pénales en Tunisie et de "combler ce manque d’information et à simplifier le déroulement de la procédure pénale à travers des illustrations simplifiées et interactives permettant de l’expliquer et de la vulgariser d’une manière didactique".
Selon le DCAF, cette plateforme vise 3 objectifs:
  • "Renforcer l’accès à l’information relative à l’organisation et au fonctionnement du système de justice pénale tunisien et permettre au justiciable d’être informé des règles qui s’appliquent à sa situation et de la qualité et des pouvoirs des acteurs judiciaires qu’il va rencontrer
  • Expliquer et vulgariser le fonctionnement de la justice pénale auprès des personnes intéressées par la thématique ;
  • Promouvoir un débat inclusif autour de la réforme de la justice pénale en Tunisie, notamment concernant la simplification des procédures".
Un outil détaillé sur la procédure pénale en Tunisie
Sur le site la navigation permet de voir deux infographies, une générale, et une autre plus détaillée sur le fonctionnement de la justice pénale en Tunisie mais aussi des principaux acteurs qui y prennent part.
Un glossaire des termes juridiques mais aussi une comparaison avec des pratiques d'autres pays sont référencées sur le site.
Une infographie générale permet de montrer les différentes étapes de la procédure pénale du moment de la commission de l'infraction jusqu’à l’exécution du jugement.

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Durant toutes ces étapes, vous pourrez avoir plus de détails en cliquant sur une petite croix rouge qui donne la base légale de cette procédure.

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Un mode de navigation détaillé rentre plus en détails dans chaque étape et la décortique au regard du code de procédure pénale et permet de suivre ses différentes issues.

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Le site met aussi en avant les acteurs de la procédure pénale.

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À partir de là, vous pourrez cliquer dessus et voir quels sont les droits, les devoirs et les prérogatives de chacun de ces acteurs tout au long de la procédure.

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Le site permet aussi de voir le système de justice pénale en Tunisie en un coup d'oeil avec toutes les institutions qui y prennent part ainsi que leur rôle ainsi qu'une liste de questions-réponses relative à la justice pénale en Tunisie.
Selon la DCAF, "ces illustrations serviront (...) à identifier les points forts et les points faibles de la législation en vigueur et à stimuler le débat autour des questions de réforme du système de justice pénale".
Le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF Tunisie) est une organisation internationale basée en Suisse qui assiste les États dans le développement de la bonne gouvernance du secteur de la sécurité mais aussi au respect de la démocratie et de l'État de droit.

Paru le 1er novembre 2017 par Yassine Bellamine

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mercredi 7 février 2018

Kolna Kesra

Kolna Kesra : La mise en place des projets d’économie débutera en décembre

Publié le Vendredi 17 Novembre 2017 à 11:02
Des projets d’économie sociale et solidaire seront lancés à partir du mois de décembre prochain, et ce, dans le cadre de la réalisation du projet « Kolna Kesra ». Quatre projets ont été présélectionnés à la suite des cycles de formation au profit des jeunes porteurs de projets qui ont démarré depuis le mois de février 2017.

Il s’agit d’un premier projet pour la mise en place d’une maison de hôte « Dar Hlima » qui sera une première à Kesra, un deuxième pour la valorisation et la commercialisation de la confiture des figues biologique, un troisième pour la mise en place d’un restaurant traditionnel qui met en valeur les produits de terroir du nord ouest, et un dernier projet dédié au lancement d’une agence spécialisée dans l’organisation des manifestations sportives, culturelles et environnementales.

En coopération avec l’ambassade de Suisse en Tunisie, un autre projet destiné aux artisanes dans le domaine du tissage sera lancé pour la création et commercialisation d’une gamme de produits de tissage 100% naturels sous un nouveau label « Kusira ». Un premier échantillon sera présenté au mois de décembre prochain.

Dans l’objectif d’encourager l’économie sociale solidaire et la promotion des produits de la région, un point de vente des produits artisanaux en lien avec le patrimoine de la région sera inauguré en 2018 à Kesra.

Notons que les travaux de la réalisation de l’espace « Dar Halima » vont bon train. Cet espace commencera à accueillir ses invités à partir de mai 2018.

Le projet « Kolna Kesra », lancé et initié par l’association Kolna Tounes appuyé par la délégation de l’Union Européenne en Tunisie, vise à renforcer le rôle de la société civile dans l'entrepreneuriat social et l’économie solidaire et l’amélioration des conditions de vie dans les régions intérieures à travers la création des projets dans le domaine de l’hôtellerie, l’artisanat et la promotion de patrimoine culturel et touristique de la région.
Communiqué

lundi 5 février 2018

Advans Tunisie inaugure sa huitième agence, à Hammam Lif





Tunisie-Tribune (Advans Tunisie) – Afin d’être toujours plus proche des micro-entrepreneurs du grand Tunis, Advans Microfinance a choisi d’ouvrir sa 8ème agence à la ville de Hammam Lif,  à proximité de la municipalité.
Le Mardi 16 Mai 2017 la huitième agence Advans Microfinance a ouvert ses portes officiellement au grand public. Idéalement située sur la route principale de la ville à coté de la municipalité, elle accueille facilement tous les micro-entrepreneurs de la Banlieue Sud. L’inauguration officielle a lieu le Mercredi 11 Octobre 2017 à partir de 16h en la présence des autorités locales ainsi que l’équipe Advans.
Depuis son ouverture en Mars 2015, Advans Tunisie a accordé plus de 7000 crédits, pour un montant cumulé dépassant les 30 millions de dinars au profit de plus de 6500 clients. Les activités financées sont principalement le commerce (fruits et légumes , épiceries) et les services (publinet, esthétique et coiffure..).
Advans Tunisie propose des crédits pour l’investissement et le fonds de roulement, compris entre 500 et 20 000 DT, avec des garanties flexibles. Depuis 2016, nous avons élargi notre gamme de produits par de nouveaux services financiers ( crédit back to school, crédit Professionnel, crédit Agricole..) et non financiers (Assurance prévoyance, formations clients..).
Dans les 5 prochaines années, nous avons l’ambition d’ouvrir entre 15 et 20 agences pour couvrir l’ensemble du territoire tunisien, notamment les gouvernorats peu servis par l’offre de microfinance existante. En 5 ans, Advans Microfinance prévoit d’octroyer plus de 50 000 crédits, et de recruter plus de 250 salariés.
Créée sous forme de société anonyme et dotée d’un capital social de 6,3 millions de dinars et agréée par le Ministère Tunisien des Finances pour l’exercice de l’activité de microfinance, Advans Tunisie a démarré ses activités en mars 2015. Ses actionnaires internationaux sont Advans SA et SANAD (Fonds d’investissement soutenu par le gouvernement allemand et la Confédération Suisse spécialisé dans le soutien aux micros, petites et moyennes entreprises dans la zone MENA). Sur le plan national, ses actionnaires sont Amen Bank et INAAM (Holding réunissant les intérêts d’investisseurs sociaux tunisiens). Le projet a également reçu un co-financement de la Swiss Capacity Building Facility (Association pour la création d’emplois et de revenus (SCBF).

Le Groupe Advans :

La mission d’Advans est de bâtir un réseau d’institutions financières offrant des produits de crédit et de dépôt ainsi que d’autres services financiers classiques aux micro, petites et moyennes entreprises qui ont un accès limité, voire inexistant, au système financier formel. Outre la Tunisie, le réseau Advans est présent au Cambodge, au Cameroun, au Ghana, en République Démocratique du Congo, en Tanzanie, en
Côte d’Ivoire, au Pakistan, à Myanmar et au Nigéria. Les principales institutions internationales de financement du développement sont actionnaires du groupe Advans : BEI, KfW, FMO, CDC Group, FISEA (Groupe AFD) et IFC.


Article paru le  14 octobre 2017

dimanche 4 février 2018

Attentat de Marseille: la Suisse expulse le frère de l'auteur de l'attaque

Terrorisme

La Suisse a expulsé le frère de l'auteur de l'attentat de Marseille pour menace à la sécurité intérieure de la Confédération. Anouar Hannachi faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités de Tunis.
La Suisse a remis aux autorités tunisiennes le couple arrêté le 8 octobre au centre d'enregistrement de Chiasso (TI) pour menace à la sécurité intérieure de la Confédération. L'homme est le frère de l'auteur présumé de l'attentat de Marseille.

Anouar Hannachi faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités de Tunis. Il est désormais en prison sous l'accusation d'appartenance à une organisation terroriste, a indiqué mercredi un porte-parole du pôle judiciaire antiterroriste de Tunis, Sofiène Sliti, cité par l'agence italienne Ansa.

L'homme et son épouse sont accusés en particulier d'avoir entretenu des rapports étroits avec Ahmed Hannachi, l'auteur de l'attentat qui a coûté la vie à deux femmes le 1er octobre à Marseille et de vouloir partir en Syrie pour rejoindre un groupe djihadiste.



L'Office fédéral de la police (fedpol) avait annoncé le 10 octobre que le couple serait expulsé. Cette mesure de police administrative avait été décidée sur la base de la loi sur les étrangers. Selon l'article 68 de la loi, fedpol peut, "après avoir consulté le Service de renseignement de la Confédération, expulser un étranger pour maintenir la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse".
Un autre membre de la fratrie, Anis, avait récemment été arrêté à Ferrare, dans le nord de l'Italie, selon l'agence Reuters. Ancien combattant du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, il serait à l'origine de la radicalisation de son frère Ahmed.
Anouar et Anis avaient été visés dès 2014 par une enquête en Tunisie pour complicité de Terrorisme, avait précisé Sofiène Sliti peu après l'arrestation des deux hommes. Anis était en fuite, Anouar avait été laissé libre.

article paru le 26 octobre 2017
ATSSource  

samedi 3 février 2018

Attentat de Marseille: deux Tunisiens arrêtés en Suisse (médias)

Genève - Deux demandeurs d'asile tunisiens, soupçonnés d'activités terroristes en lien possible avec l'attentat au couteau de Marseille, ont été arrêtés à la frontière italo-suisse, ont rapporté mardi les médias helvétiques.

Les deux hommes ont été interpellés par la police suisse dimanche soir au centre d'accueil de Chiasso (canton du Tessin), à la frontière avec l'Italie, a indiqué l'agence de presse suisse ATS.

Selon la presse helvétique, un mandat d'arrêt international aurait été délivré à leur encontre pour des liens possibles avec l'attaque devant la gare de Marseille (sud-est de la France), au cours de laquelle un Tunisien de 29 ans, Ahmed Hanachi, avait tué le 1er octobre deux jeunes femmes avant d'être abattu par la police.

La directrice de la communication de l'Office fédéral de la police (Fedpol), Cathy Maret, jointe par l'AFP, a toutefois refusé de confirmer cette information.

"On a arrêté deux personnes dimanche soir à Chiasso parce qu'on avait des indications comme quoi elles pourraient représenter une menace pour la sécurité à l'intérieur de la Suisse, et donc nous sommes en train de procéder à des vérifications", a-t-elle dit.

Mme Maret a ajouté qu'à ce stade, elle "ne peut pas confirmer" un lien avec l'attentat de Marseille. A propos de la nationalité des demandeurs d'asile, elle a indiqué que des vérifications étaient en cours.

Selon ATS, qui cite le journal italien La Stampa, la police cantonale tessinoise a procédé à ces arrestations sur la base d'un mandat des autorités italiennes.

Ticionews, média local du Tessin, rapporte que les deux hommes, âgés d'une trentaine d'années, étaient arrivés à Chiasso il y a quelques jours.

Les médias suisses n'excluent pas qu'ils aient été en relation avec Ahmed Hanachi, l'assaillant de Marseille.

Son frère Anis Hanachi, qui a combattu dans les rangs de l'Etat islamique en Syrie, a été interpellé samedi à Ferrare, dans le nord de l'Italie, à la suite d'un mandat d'arrêt international délivré par les autorités françaises.

Une soeur et un frère du Tunisien sont en détention préventive en Tunisie où ils ont été entendus par le pôle judiciaire antiterroriste.

Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attentat de Marseille mais les enquêteurs français n'ont rien trouvé qui puisse relier l'assaillant à l'organisation jihadiste.


(©AFP / 10 octobre 2017 13h19)