PIANO • Le pianiste français Fabrice
Eulry est courtisé par le monde entier pour sa maitrise totalement
hors-normes de son instrument et son sens inné du spectacle. Mais depuis
qu'il s'est amouraché de notre région, il y enchaîne les spectacles.
D'ailleurs, il propose un concert exceptionnel aux Lausannois, ces 8 et 9
novembre au Casino de Montbenon.
Reconnu par les experts comme l'un des musiciens les
plus doués de sa génération, Fabrice Eulry connaît un important succès
international depuis le début des années nonante. Sa particularité est
d'allier des sonorités afro-américaines avec la traditionnelle musique
classique européenne, d'où son surnom de Chopin du Boogie.Philippe
Bouvard et Michel Drucker l'ont popularisé en l'invitant à la télévision
et en lui proposant de jouer dans de très grands théâtres parisiens.
Ainsi, la notoriété de Fabrice Eulry dépasse totalement le milieu des
amateurs de musiques classiques car son punch, son dynamisme, son
intensité permettent à n'importe quel spectateur de se plonger dans le
spectacle avec passion.En 2005, le pianiste fera beaucoup parler de lui
en réalisant l'un de ses rêves: jouer durant 24h devant un public sans
s'arrêter, ni s'aider de partition. Aujourd'hui, cet artiste un peu fou a
plus de 4000 représentations à son actif dont certaines aux côtés
d'Iggy Pop, Catherine Ringer, Nancy Holloway et d'autres grands noms de
la musique.
L'amour de la Suisse
Son affection toute particulière pour notre pays commence dès ses
premières représentations helvétiques. «J'y étais très surpris par la
grande qualité d'écoute du public. Les gens recevait la musique comme
elle venait sans s'handicaper de l'approche intellectuelle et hypocrite
de nombreux Parisiens», explique Fabrice Eulry. Il faut dire que
certains puristes de la musique classique, notamment en France, avaient
été un peu bousculés par la girouette Eulry qui saute d'un répertoire à
l'autre avec une rapidité et une agilité déconcertante. «Après un
concert dans le canton de Vaud il y a quelques années, des spectateurs
m'on fait faire une rencontre qui a achevé de tisser mon lien de cœur
avec la région lausannoise», raconte le pianiste. En effet, grâce à des
admirateurs communs, il rencontre la pianiste française Elisabeth
Sombard. Celle-ci vit à Morges et y a fondé la fondation Resonnance pour
enseigner gratuitement le piano à tous ceux qui le désirent. Le Chopin
du Boogie, séduit par la démarche autant que par son initiatrice,
s'engage alors à proposer un cours qui permet d'apprivoiser le piano en
improvisant. «L'idée est de se former sans jamais se formater. Je crois
que les élèves romands qui y viennent à tous les âges aiment
particulièrement cette manière d'apprendre», ajoute Fabrice Eulry.
Sur scène
Toute cette affection de l'artiste parisien lui est bien rendue par
le public romand qui se déplace massivement pour chacune de ses
apparitions. Ils apprécient sa proximité avec la salle et son attitude
très humble qui met la musique en évidence en la dépouillant de tout le
superflu. D'ailleurs, il reste plus que quelques places pour ses
concerts des vendredi 8 et samedi 9 novembre qui se donneront à la Salle
Paderewski de Casino de Montbenon. Ensuite, Fabrice reviendra déjà en
janvier au Théâtre Barnabé. L'histoire d'amour entre notre belle région
et la bête de scène n'est donc de loin pas finie.
Fabrice Eulry
Pianiste et Directeur artistique de Résonnance Belgique
Fabrice Eulry
est né le 4 septembre 1962. Il passe son enfance en Tunisie, son
adolescence près de Lyon, part à la Nouvelle-Orléans puis s’installe à
Paris en 1990. C’est “un des musiciens les plus doués de sa génération”.
Il excelle dans les styles les plus divers du plus rythmé au plus
mélodique.
“Mes influences sont multiples et diverses. Depuis mon plus jeune âge, j’écoute aussi bien le blues de Ray Charles que le Rock’n roll d’Elvis Presley; la musique baroque, classique, et romantique Russe, Allemande ou Française, la musique de la Nouvelle-Orléans. Mon enfance à également baigné dans le son de la musique monodique classique orientale en Tunisie, mais aussi dans celui de l’accordéon et de la chanson française.
Je m’intéresse à tout ce que j’entends, et ce qui est musique acoustique, rythmée, instrumentale, me fait spécialement vibrer.
À partir de l’adolescence, vers 1977, j’ai découvert la diversité des BIG BANDS de SWING Américains et également du Rag-Time, dont l’œuvre deScott Joplin bien sûr, mais aussi celles de James Scott, Tom Turpin, Joseph Lamb, Zez Confrey, Billy Mayerl qui sont un univers en soi à découvrir pour tout pianiste soliste.
Le Boogie-Woogie devint également une de mes obsessions et cela n’a jamais changé.
Commencer le métier de pianiste dès l’âge de 18 ans au début des années 80 me poussa dans toutes les directions : la nécessité créa plus d’ouverture encore.
A vrai dire, je n’ai pas de pianiste préféré mais je puis en citer une dizaine dont l’influence est directement visible dans la forme de mon jeu : Georges Gershwin, Erroll Garner,Earl Hines, Pete Johnson, Jelly Roll Morton, Wilhlem Kempff, Teddy Wilson, Ramsey Lewis, Ray Charles, Yves Nat….
Mais la musique ne s’arrête pas à ceux dans qui l’on se reconnaît : Alfred Cortot ou Michel Camilho sont des musiciens que je n’écoute pas sans plaisir même s’ils sont à mille lieues de ce que j’ai envie de faire avec un piano.
La musique ne s’arrête pas non plus au piano : le « non pianistique » occupe une majorité du temps important que je consacre à l’écoute de la musique.
Voici quelques exemples d’œuvres que j’écoute souvent ces temps-ci : La Symphonie fantastique de Berlioz, les symphonies de Beethoven, Mahler, Tchaîkovsky, les opéras de Bizetet Verdi, les chansons de Fairouz, Chuck Berry, Au Bonheur des Dames, Guillaume Dufay….
Ne cherchez pas d’autres point commun à ces mondes que celui de l’amour de la musique.”
“Mes influences sont multiples et diverses. Depuis mon plus jeune âge, j’écoute aussi bien le blues de Ray Charles que le Rock’n roll d’Elvis Presley; la musique baroque, classique, et romantique Russe, Allemande ou Française, la musique de la Nouvelle-Orléans. Mon enfance à également baigné dans le son de la musique monodique classique orientale en Tunisie, mais aussi dans celui de l’accordéon et de la chanson française.
Je m’intéresse à tout ce que j’entends, et ce qui est musique acoustique, rythmée, instrumentale, me fait spécialement vibrer.
À partir de l’adolescence, vers 1977, j’ai découvert la diversité des BIG BANDS de SWING Américains et également du Rag-Time, dont l’œuvre deScott Joplin bien sûr, mais aussi celles de James Scott, Tom Turpin, Joseph Lamb, Zez Confrey, Billy Mayerl qui sont un univers en soi à découvrir pour tout pianiste soliste.
Le Boogie-Woogie devint également une de mes obsessions et cela n’a jamais changé.
Commencer le métier de pianiste dès l’âge de 18 ans au début des années 80 me poussa dans toutes les directions : la nécessité créa plus d’ouverture encore.
A vrai dire, je n’ai pas de pianiste préféré mais je puis en citer une dizaine dont l’influence est directement visible dans la forme de mon jeu : Georges Gershwin, Erroll Garner,Earl Hines, Pete Johnson, Jelly Roll Morton, Wilhlem Kempff, Teddy Wilson, Ramsey Lewis, Ray Charles, Yves Nat….
Mais la musique ne s’arrête pas à ceux dans qui l’on se reconnaît : Alfred Cortot ou Michel Camilho sont des musiciens que je n’écoute pas sans plaisir même s’ils sont à mille lieues de ce que j’ai envie de faire avec un piano.
La musique ne s’arrête pas non plus au piano : le « non pianistique » occupe une majorité du temps important que je consacre à l’écoute de la musique.
Voici quelques exemples d’œuvres que j’écoute souvent ces temps-ci : La Symphonie fantastique de Berlioz, les symphonies de Beethoven, Mahler, Tchaîkovsky, les opéras de Bizetet Verdi, les chansons de Fairouz, Chuck Berry, Au Bonheur des Dames, Guillaume Dufay….
Ne cherchez pas d’autres point commun à ces mondes que celui de l’amour de la musique.”
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