mercredi 7 juin 2017

L'histoire d'Anas, un Libano-Suisse qui vous fait découvrir la Tunisie profonde (VIDÉOS)

Par Ayda Labassa pour HuffPost Tunisie publié le 26 mai 2017



 
On raconte que... "la Tunisie vaut le détour". Que "plus on s'éloigne des villes, plus les gens sont chaleureux et ouverts". Que "la Tunisie regorge de richesses, que la Tunisie est en or".
C'est ce que raconte Anas, Libano-Suisse expatrié en Tunisie, depuis 3 ans maintenant, "et je ne compte pas bouger pour le moment," assure-t-il au HuffPost Tunisie.
Sur sa page Facebook et sur son Instagram, il vous raconte ses virées dans les villes tunisiennes, entre Tozeur, Sidi Bousaid, Oudhna ou encore Beni Mtir.
Du nord au sud et de week-end en week-end, il se déplace, seul ou avec des amis, découvrir le pays, qui autrefois lui avait caché sa beauté.
"J'ai visité la Tunisie plusieurs fois, depuis 2008. Je ne connaissais que Hammamet, Sidi Bou et Gammarth, ça s'arrêtait là" se remémore-t-il, "je ne connaissais des Tunisiens que les gens du souk que je sentais agressifs et qui draguaient ma copine 'salut la gazelle', lui disaient-ils!" rigole Anas.
Mais "la Tunisie, c'est bien plus profond, bien plus beau!". Et il espère, à travers les vidéos qu'il partage sur sa page, redorer l'image de ce pays qu'il admire tant. "Je ne veux montrer que la beauté de ce que je vois."
À Chebika, il a eu son premier coup de coeur, c'est aussi le jour où il a décidé de commencer son blog. Il filme les paysages avec son téléphone et décide de les poster, pour partager le panorama qu'il voyait sous ses yeux.
À travers les images qu'il transmet, c'est l'image de la Tunisie qui traverse les mers pour atteindre, tout d'abord sa famille et ses amis, qui suivent ses aventures et qui se sont ravisés, "maman, c'est même mieux que le Liban!". Et il espère toucher la masse pour raviver le tourisme en Tunisie. "Lors de mes virées dans les plus beaux endroits du pays, ce qui m'énerve le plus, c'est que ça soit si vide, les gens ne connaissent pas ces magnifiques villages, et c'est bien dommage!"
Ce sur quoi il insiste le plus, c'est la sûreté qu'il ressent partout où il va, même quand il va manger des Mlewis ou un bol de Lablabi, dans un quartier qu'on pourrait qualifier de "chaud", "À aucun moment, depuis que je vis ici, à aucun moment, je ne me suis senti en danger, en tant qu'étranger, aucune tension nulle part!"
"Quand je suis en Suisse, 'nfed!' (je m'ennuie)" dit-il fièrement le mot tunisien, précisant qu'il a appris à bien parler le dialecte tunisien, "en Tunisie par contre, il y a toujours quelque chose à faire."
"Quand je suis en Suisse, je n'y reste jamais très longtemps, j'essaye toujours de bouger un peu partout en Europe, et c'est vrai que là bas, c'est propre, tout est carré, tout est à sa place! Mais les gens ici sont bien plus sociables, bien plus accueillants."
La mer, le désert, la neige ou encore les sites historiques, pour le "Tunisie-trotteur "la Tunisie n'a rien à envier à Beirut ou à Genève, bien au contraire!" Et après les dizaines d'endroits qu'il a visité, il le dit: "Il me reste tellement de choses à voir, je compte même revisiter les endroits où je suis déjà allé, deux journées ne suffisent pas."
Comme s'il avait découvert un trésor, Anas ne compte pas le garder que pour lui-même, il espère, à travers ses vidéos, que le tourisme prospère, que les étrangers viennent découvrir les merveilles de ce pays qu'il admire tant, et ressentir la chaleur humaine qu'il ressent. 

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