On raconte que... "la Tunisie vaut le détour". Que "plus on s'éloigne
des villes, plus les gens sont chaleureux et ouverts". Que "la Tunisie
regorge de richesses, que la Tunisie est en or".
C'est ce que
raconte Anas, Libano-Suisse expatrié en Tunisie, depuis 3 ans
maintenant, "et je ne compte pas bouger pour le moment," assure-t-il au HuffPost Tunisie.
Sur sa page Facebook et sur son Instagram, il vous raconte ses virées dans les villes tunisiennes, entre Tozeur, Sidi Bousaid, Oudhna ou encore Beni Mtir.
Du
nord au sud et de week-end en week-end, il se déplace, seul ou avec des
amis, découvrir le pays, qui autrefois lui avait caché sa beauté.
"J'ai
visité la Tunisie plusieurs fois, depuis 2008. Je ne connaissais que
Hammamet, Sidi Bou et Gammarth, ça s'arrêtait là" se remémore-t-il, "je
ne connaissais des Tunisiens que les gens du souk que je sentais
agressifs et qui draguaient ma copine 'salut la gazelle', lui
disaient-ils!" rigole Anas.
Mais "la Tunisie, c'est bien
plus profond, bien plus beau!". Et il espère, à travers les vidéos qu'il
partage sur sa page, redorer l'image de ce pays qu'il admire tant. "Je
ne veux montrer que la beauté de ce que je vois."
À Chebika, il a
eu son premier coup de coeur, c'est aussi le jour où il a décidé de
commencer son blog. Il filme les paysages avec son téléphone et décide
de les poster, pour partager le panorama qu'il voyait sous ses yeux.
À
travers les images qu'il transmet, c'est l'image de la Tunisie qui
traverse les mers pour atteindre, tout d'abord sa famille et ses amis,
qui suivent ses aventures et qui se sont ravisés, "maman, c'est même
mieux que le Liban!". Et il espère toucher la masse pour raviver le
tourisme en Tunisie. "Lors de mes virées dans les plus beaux endroits du
pays, ce qui m'énerve le plus, c'est que ça soit si vide, les gens ne
connaissent pas ces magnifiques villages, et c'est bien dommage!"
Ce
sur quoi il insiste le plus, c'est la sûreté qu'il ressent partout où
il va, même quand il va manger des Mlewis ou un bol de Lablabi, dans un
quartier qu'on pourrait qualifier de "chaud", "À aucun moment, depuis
que je vis ici, à aucun moment, je ne me suis senti en danger, en tant
qu'étranger, aucune tension nulle part!"
"Quand je suis en Suisse,
'nfed!' (je m'ennuie)" dit-il fièrement le mot tunisien, précisant
qu'il a appris à bien parler le dialecte tunisien, "en Tunisie par
contre, il y a toujours quelque chose à faire."
"Quand je suis en Suisse, je n'y reste jamais très longtemps, j'essaye toujours de bouger un peu partout en Europe, et c'est vrai que là bas, c'est propre, tout est carré, tout est à sa place! Mais les gens ici sont bien plus sociables, bien plus accueillants."
La
mer, le désert, la neige ou encore les sites historiques, pour le
"Tunisie-trotteur "la Tunisie n'a rien à envier à Beirut ou à Genève,
bien au contraire!" Et après les dizaines d'endroits qu'il a visité, il
le dit: "Il me reste tellement de choses à voir, je compte même
revisiter les endroits où je suis déjà allé, deux journées ne suffisent
pas."
Comme s'il avait découvert un trésor, Anas ne compte pas le
garder que pour lui-même, il espère, à travers ses vidéos, que le
tourisme prospère, que les étrangers viennent découvrir les merveilles
de ce pays qu'il admire tant, et ressentir la chaleur humaine qu'il
ressent.
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