dimanche 29 avril 2018

La marque de montres suisse Swatch porte plainte contre l'organisation tunisienne de lutte contre la corruption I Watch

Tunisie: La marque de montres suisse Swatch porte plainte contre l'organisation tunsienne de lutte contre la corruption I Watch

Publié le 14.02.2016



La marque suisse de montres "Swatch" a porté plainte devant le tribunal de première instance de Tunis contre l'organisation tunisienne de lutte contre la corruption I Watch organization pour avoir "copié" le nom de sa marque.
"Il n'y a aucun doute que le signe 'I Watch organization' est une copie de 'Watch', la partie essentielle composant la marque Swatch": C'est ce qu'on peut lire dans la convocation au tribunal reçue par I Watch et publiée dimanche sur sa page Facebook.
La marque suisse exige un dédommagement estimé à 100.000 dinars pour "préjudice moral" ainsi que 2.000 dinars pour le remboursement des frais d'avocat.
قامت شركة " Swatch" السويسرية برفع قضية ضد "منظمة أنا يقظ - I WATCH" لدى المحكمة الإبتدائية بتونس العاصمة وذلك على خلفي...
Posté par I WATCH Organization sur dimanche 14 février 2016
Selon I'organisation tunisienne cette plainte vient à la suite d'une demande qu'elle a déposée en 2014 à l'Institut national de normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI), pour enregistrer sa marque. 

Swatch demande à ce que I Watch soit "rayée" du registre de cet établissement public qui délivre les brevets d’invention, enregistre les marques de fabrique et tous les actes affectant les droits de propriété industrielle, dénonçant "une atteinte à ses droits en Tunisie".


vendredi 27 avril 2018

Les bonnes feuilles : Récits et réflexions d’une touriste suisse sous l’ère Ben Ali

Un prestidigitateur policier et une folle au regard pénétrant

 

Nous continuons la publication des bonnes feuilles du récent ouvrage d’un récit de voyage  de Yvonne Bercher, auteure suisse, qui a pour intitulé «Récits et réflexions d’une touriste sous l’ère Ben Ali ». 

En 2006, 2007 et 2008, l’auteure qui s’est rendue en Tunisie, a accumulé une expérience à la fois sensitive, affective et intellectuelle d’un voyage dans un pays où le feu était déjà sous la cendre.

Musée du Bardo
 
Levés bien après le soleil, nous prenons notre petit déjeuner à la Rue d’Algérie, qui jouxte la venelle dans laquelle nous perchons. Une mosquée, des cafés et de petits commerces en font un lieu intime, vivant et chaleureux.

Nous projetons de visiter le Musée du Bardo, collection unique au monde de mosaïques romaines. Construit au milieu du XIXe siècle. le bâtiment qui l’abrite représentait autrefois le siège officiel du gouvernement. Il illustre l’art éclectique qui a régné en Tunisie du XVIIIe au XXe siècle. Influences orientales, hispano-mauresques, turco-persanes et européennes, (surtout italienne), on y trouve cet enchevêtrement de cultures qui donne vie, relief et richesse au lieu. Le plafond de l’ancienne salle des fêtes, une coupole dorée à seize pans, surmonte un lustre où des pendentifs de cristal alternent avec des calices rose fuchsia et blancs. Par ses proportions comme par sa facture, cet objet splendide pourrait provenir de tout le Moyen-Orient. Sur les murs de la salle, des mosaïques rappellent un peu celles de la mosquée des Omeyades et une tête de Zeus, ou autre barbu mythologique, donnent un ensemble exubérant, totalement hétéroclite, mais harmonieux. L’opulence n’y est pas étouffante. Dans une pièce voisine, des fers forgés peints en vert mettent en valeur des peintures dont certaines annoncent l’Art nouveau. Comme un bijou dans un écrin, un tableau dans les bleus-verts, représentant une baie, domine la salle. Il confère à la pièce une touche précieuse. Quant à la galerie de l’ancien patio du palais, elle respire la grandeur. Au-dessus de nos têtes, s’étend un plafond orné de plâtres blancs et dorés, de pendentifs, à l’origine destinés à retenir des lustres. Le fait que ces derniers manquent confère à la pièce un aspect insolite. Nullement éclipsées par un décor aussi riche, les mosaïques éclatent dans leur humanité et leur précision. Des visages expressifs aux combats d’animaux, même en pierre, elles ne sont pas inanimées. Leur unité de ton permet de se concentrer sur la grâce du sujet et d’entrevoir les Romains comme des ancêtres, souvent espiègles, qui laissent derrière eux un patrimoine très parlant. C’est au Musée du Bardo qu’est exposée la célèbre mosaïque du Virgile écrivant l’Enéide, tout comme celle du domaine du Seigneur Julius, bréviaire précieux édifiant l’archéologue sur la situation économique et sociale à l’époque du Bas-Empire romain. L’échelle des différents éléments présents : êtres humains, maisons, arbres, animaux, n’est pas respectée, nous propulsant dans un monde magique.

A ma grande surprise, les flashes sont autorisés, et de manière générale, aucune mesure ne semble prise contre les ravages de la lumière du jour sur les peintures. Un public, essentiellement européen, déambule avec concentration, muni sans exception d’appareils numériques. Dans le monde de la photographie, cette révolution technique tient du raz de marée.
Une folle au regard pénétrant
 
«Il ne faut faire confiance à personne, pas même aux doigts de sa propre main.»
Proverbe tunisien.

Autour de la gare, les noms des rues renvoient à des pays : Soudan, Italie, Russie, Yougoslavie, Allemagne, Espagne, Angleterre, Maroc, Turquie… et même une ruelle, encombrée de poubelles, pour la Suisse !

Partis à la recherche d’un musée, le Dar Lasram, qui abrite l’Association de sauvegarde de la médina, nous errons longtemps. Comme le plan le situe par inadvertance à la Rue du Tribunal, nous quadrillons les parages et tombons sur le Palais de Justice. La fière allure du bâtiment me donne l’envie d’y pénétrer et je m’adresse dans cette perspective au commissariat adjacent. Les protagonistes de cette ruche, particulièrement nombreux, font preuve d’une activité fébrile, générant force animation. Survient un petit sec, aux cheveux grisonnants et à l’expression dure, quinquagénaire gradé, visiblement craint par ses hommes. Ce capitaine me demande mes papiers d’identité. J’explique les raisons de ma requête, sur laquelle le président de l’ensemble du tribunal, qui comporte plusieurs instances et de nombreuses salles, doit paraît-il se prononcer. Pendant qu’un employé va chercher le document, je reste dans le commissariat, face au capitaine qui semble encombré par ma requête, sans toutefois le formuler clairement. Au cours de la conversation, il me réclame à nouveau les documents que je viens pourtant de lui remettre. S’ensuit un dialogue de sourds, carrousel de l’absurde, au cours duquel je soutiens que je les lui ai déjà donnés pour m’entendre rétorquer qu’ils sont dans mon sac. De guerre lasse, je regarde et les y trouve, miraculeusement revenus dans la poche extérieure, facilement accessible. Avec mes fils, sans nous consulter mais d’un commun accord, nous ne réagissons pas à cette provocation dont le message est clair : vous êtes entre nos mains, c’est nous qui menons le jeu. Arrive peu après le jeune policier muni de l’autorisation de regarder, mais sans photographier. C’est un gentil garçon, dépourvu de malice, visiblement content de cette récréation, qui nous guide dans le plus grand tribunal de Tunis, qui en compte vingt-six. L’attitude de son supérieur n’annonçait pas un choix aussi souriant. Sur plusieurs étages, nous visitons des salles inoccupées. Ici aussi, les féries judiciaires ont vidé les lieux et seule une instance dévolue au droit de famille reste en activité. Des grappes de gens, visiblement tendus, encombrent l’entrée d’une salle. On y sent le drame privé, amplifié par un pouvoir fait pour écraser l’individu. Des enfilades de salles indiquent l’importance du Parquet du Procureur. Comme je l’apprendrai plus tard, c’est ce tribunal qui juge les affaires dites de terrorisme. Le rituel solennel de la justice s’exprime avec faste dans un espace étalé à profusion. Alors que je glisse un œil dans des toilettes, restées ouvertes, j’y trouve un endroit crasseux, sordide, respirant la détresse. A l’issue de la visite, accomplie dans une ambiance qui ne laissait pas présager le message du début, je demande à aller remercier le capitaine, suscitant la stupeur de notre accompagnateur. Solennellement, je prends congé, et je lui remets ma carte de visite, l’engageant à venir voir comment le pouvoir s’exerce dans notre pays.

Libérés de ces effluves dictatoriaux, nous revenons à notre but premier, retardé mais nullement oublié. Finalement, guidés par un passant, nous aboutissons au Dar Lasram, fleuron d’une médina dont les vestiges remontent au VIIes siècle., peu après la conquête arabe. Un ancien palais ottoman, restauré avec des moyens, du savoir-faire et du goût, nous accueille. Porte cloutée peinte en jaune, escaliers aux marches ornées de marbre noir et blanc, motifs géométriques, vitraux, nous déambulons dans une ambiance nette et  reposante. Pour ne pas troubler les architectes qui travaillent dans cette vitrine, nous tentons de nous faire aériens et muets. Ils œuvrent à la préservation de la médina, tâche compliquée par le départ des artisans italiens qui avaient, en leur temps, beaucoup contribué au charme de la ville. Certaines techniques, comme les décorations en stucs, ne sont plus maîtrisées.
A la nuit tombante, nous assistons à la fouille d’un jeune homme, prototype du petit dealer. Cette humiliation publique ne semble troubler personne.

Enfin, à deux pas de notre hôtel, Aritz est harponné par une quinquagénaire racée et élégante, qui passe sans transition du rire au sérieux, lui déversant dessus un discours intarissable et dépourvu de fil conducteur. Emprunté par la situation, mon rejeton dirige charitablement cette prophétesse aux yeux perçants vers moi. Vu les thèmes interculturels de ses propos éclatés, écoulement agité et désordonné, laborieux à endiguer, je décide, intriguée, de lui consacrer le temps qu’il faudra. Quel est le parcours de cette femme soignée, vêtue à l’occidentale, au splendide regard pénétrant, une paire d’yeux qui vous absorbent littéralement? Rivés sur place, nous la regarderons s’éloigner, nimbée de son mystère.

Ce n’est du reste pas notre seule rencontre insolite. Peu après notre installation à l’hôtel, le hasard a mis sur notre chemin un jeune homme fort courtois, hospitalier, serviable et discret, qu’on dirait atteint de la lèpre. Sans rien attendre en retour, il nous engage à ne pas hésiter à demander ce qui pourrait nous rendre la vie agréable. D’une maigreur effrayante, il se déplace laborieusement, ralenti par la raideur d’une jambe. Incidemment, comme pour s’excuser de son corps torturé, il mentionne qu’il souffre terriblement. Ses extrémités, les mains comme les pieds, ont été amputées, et des taches rose vif donnent un aspect marbré à son visage. Atteint d’une maladie orpheline, il tente de se faire inclure dans un protocole de soins en Allemagne et se bat courageusement. Plusieurs procès, gagnés contre l’Etat tunisien, semblent lui assurer une relative aisance. Malgré ce fardeau qu’il traîne avec une dignité de martyr, son seul souci semble être notre bien-être. Au fil de notre discussion, il s’intéresse à ma quête et me demande quels seraient mes vœux concernant ce séjour. Sa générosité et son apparent détachement de son propre sort m’impressionnent.

Depuis longtemps, je rêve de voir travailler un calligraphe et d’obtenir quelques explications sur cet art très vivant, présent aussi bien dans les allées du pouvoir que dans les lieux sacrés, né du discrédit qui frappe l’image en terre d’islam. J’aimerais rapporter pour mon bureau un hadith, encouragement à la quête de la connaissance : Recherchez le savoir du berceau jusqu’au linceul.

Dans un premier temps, Rachid, nous emmène dans un magasin d’articles réalisés à la chaîne, de manière mécanique, en Extrême-Orient sans doute, très probablement dans des conditions plus que douteuses. Ma consternation doit se lire sur mon visage et heureusement, ma quête de sobriété ne le heurte pas trop. Le projet semble toutefois se déliter dans l’indétermination car la proximité de notre départ pour Monastir le rend difficilement praticable.

Auteur : Yvonne Bercher
Publié le : 03-08-2011
 

mercredi 25 avril 2018

Drame Une Suissesse a été retrouvée morte en Tunisie

Une femme d'origine suisse a été découverte sans vie sur la côte est tunisienne. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de son décès. 

La dépouille de la Suissesse a été transporté à l'hôpital Farhat Hached de Sousse.
Image: DR//www.panoramio.com/

 

Le corps d'une Suissesse a été découvert mardi matin dans une forêt de Hergla (gouvernorat de Sousse), à l'est de la Tunisie, révèle un site d'information locale. Selon la radio Jawhara FM, la victime, mariée à un Tunisien, vivait dans la station balnéaire de Chott Meriem, à 20 km de Sousse.
Son corps, vêtu d’un maillot de bain, a été transporté à l'hôpital Farhat Hached de Sousse, selon une correspondance en arabe de la radio Jawhara FM. Une enquête a été ouverte par les autorités locales. 

Berne confirme

Le décès de cette femme a été confirmé par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) au site internet du Blick.
Les circonstances exactes du décès ne sont pas encore claires. La piste de l'homicide est à confirmer. (nxp)

Créé: 07.08.2014, 14h18 par AEC

 

lundi 23 avril 2018

Salon du livre de Genève: les éditeurs tunisiens fâchés contre leur gouvernement

Publié le 29 avril 2016 par Olivier Perrin

Le stand de la Tunisie, hôte d'honneur, cette année, du Salon international du livre et de la presse de Genève, fait polémique.
© CYRIL ZINGARO


Les éditeurs privés, dans une lettre adressée à la ministre tunisienne de la Culture, déplorent ne pas avoir été invités sur le stand de leur pays, hôte d'honneur 2016 de la manifestation genevoise. Ce qui, disent-ils, nuit à l’image de la Tunisie à l’étranger 

C'est le site des chaînes de télévision tunisiennes privées Nessma qui nous l'apprend: le Salon du livre et de la presse de Genève, qui se tient encore jusqu'à ce dimanche 1er mai 2016 avec la Tunisie en hôte d’honneur, a lieu en l'absence des éditeurs de livres. La thématique retenue, «Révélations de la révolution tunisienne», témoigne d'un «désir», dit le communiqué officiel du salon, et veut pourtant «se démarquer des visions folkloriques mystificatrices, longtemps alimentées et véhiculées par la propagande touristique». Le message paraît donc clair: Tunis a choisi un message avant tout politique, exaltant les mutations de l'après-Ben Ali. Résultat, «les éditeurs se disent marginalisés», selon le titre du site Kapitalis, qui parle de «gestion très contestable».


Nessma l'écrivait ce lundi 25 avril, à l'avant-veille de l'ouverture des feux à Palexpo: «Aucun éditeur tunisien ne sera de la partie.» Ce qui paraît tout de même étrange. De fait, un groupe de 12 éditeurs du pays a «adressé une lettre ouverte» vendredi 22 avril à Sonia M'barek, la ministre de la Culture. Ils y déplorent que «des institutions comme la Bibliothèque nationale, le Centre national de traduction, l’Institut national du patrimoine, le Centre des musiques arabes et méditerranéennes ou l’Agence de mise en valeur du patrimoine, aussi compétentes et prestigieuses soient-elles dans leurs domaines respectifs», ne soient pas représentatives du secteur privé éditorial tunisien.

Reste que la ministre est «ravie» que le salon ait accueilli la Tunisie et a tenu, lors de son discours à Genève, «à mettre l’accent sur les bonnes relations d’amitié tuniso-suisses notamment sur les plans culturel aussi bien que politique et économique. Elle a, dans ce sens, tenu à insister que cet échange et amitié augurent d’une qualité de dialogue fertile à instaurer autour de questions hautement cruciales et d’actualité.» Langage diplomatique, qui ne sera sans doute guère de nature à calmer les éditeurs fâchés, milieu où l'on est peu enclin à apprécier la langue de bois.


Les signataires, dont la prestigieuse maison Elyzad – présente uniquement au Salon africain – regrettent donc «que la Tunisie se présente (...) avec un profil étatiste» et «que le ministère n'ait pas engagé –comme les circonstances l'imposaient – une consultation plus large du secteur du livre en Tunisie. Ils dénoncent une gestion «en interne et au profit» des institutions de cette invitation genevoise «qui s'adressait (...) à toute l'édition tunisienne». Et en concluent que ce rendez-vous genevois, vu «l'énorme travail éditorial accompli depuis la révolution et durant ces cinq dernières années», «nous le ratons».

En fait, raconte Jeune Afrique (JA), «tout est parti de la découverte, à la mi-avril, du programme officiel de la participation tunisienne (...), dans lequel les thèmes du salon – à savoir le livre et le journalisme – sont pratiquement absents au profit d’interventions centrées sur les arts plastiques, le cinéma et l’histoire». Les éditeurs prétendent aussi qu'ils auraient pu participer au salon en payant «de leur poche les frais de voyage – alors même que la délégation tunisienne se composerait de près de 75 personnes: personnel du ministère, conférenciers, artistes, journalistes…».

 «Les éditeurs, poursuit JA, sont d’autant plus en colère qu’ils estiment que ce salon n’est pas dédié au tourisme et qu’il revient aux auteurs et aux éditeurs de révéler cette autre Tunisie.» Revendication «légitime», selon eux, qu'ils étayent par de récentes parutions littéraires, importantes à leurs yeux. Commentaire final de la journaliste: «L’incident peut paraître minime au regard des difficultés que traverse la Tunisie, confrontée aux défis de sa transition démocratique. Mais il confirme que certaines mauvaises pratiques, en perdurant, nuisent à l’image du pays à l’étranger.»

Politique ou littéraire?

Contactée par Le Huffington Post Maghreb-Tunisie, Monia Masmoudi, signataire de la lettre ouverte au nom de Sud Editions, affirme que le ministère «veut probablement profiter de cette occasion pour promouvoir la culture et le patrimoine tunisien en général. Politiquement c'est une occasion formidable pour la Tunisie, mais tout de même ça reste un salon du livre.» L'Union des éditeur tunisiens lui aurait «affirmé qu'une partie du stand et un éditeur serait chargé de représenter les autres éditions. Nous avons cherché à en savoir plus, l'Union des éditeurs n'en savait pas plus que nous.» Egalement contactés par ce même média, les institutions liées de près ou de loin au monde éditorial «n'ont pas répondu aux questions» ou sont «restées injoignables».








samedi 21 avril 2018

Vol annulé: «J'ai vécu une épreuve traumatisante»

Genève-Tunisie

02 octobre 2017

Les passagers ont été transférés sur un nouveau vol Tunisair parti dimanche à plus de 22h. (Photo: Keystone/Guillaume Horcajuelo

par Julien Culet - Un avion en panne a bloqué des voyageurs au bout du lac ce week-end. Une Vaudoise témoigne avoir vécu un calvaire.

«Le voyage de rêve a viré au cauchemar.» C’est émue que Christiane raconte son calvaire du week-end. Elle devait partir samedi à 11 h de Genève avec Tunisair pour une semaine de vacances à Djerba. Au final, elle n’a pas vu l’île tunisienne. «Avec mon amie, on pensait être l’après-midi au bord de la piscine, mais on était à l’aéroport», soupire-t-elle.

Les 160 passagers du vol ont patienté jusqu’au soir avant qu’on leur annonce qu’il avait été annulé. «J’ai une prothèse de hanche délicate, ça a été une épreuve traumatisante», témoigne la Lausannoise. La compagnie a payé l’hôtel à ceux qui ne pouvaient rentrer. La Vaudoise est retournée chez elle. «Dimanche, on a attendu qu’on nous informe d’un nouveau vol, mais on ne nous a pas appelées. On a vu sur internet qu’un avion était parti sans nous», relate Christiane. Elle espère maintenant pouvoir être indemnisée.

La mésaventure est due à un problème technique sur l’Airbus, indique la compagnie. «Nous avons voulu faire venir un autre appareil de Marseille. Comme il aurait dû arriver après 22 h, Cointrin a refusé qu’il vienne. Nous avons dû réparer l’avion sur place», explique Hichem Gader, directeur de Tunisair Suisse. Il dit avoir appelé une cliente qui a raté le vol car son contact avait été mal noté. «Elle sera remboursée», promet-il. Christiane précise qu’il ne s’agit pas d’elle. La Fédération romande des consommateurs indique que, s’agissant d’une panne, les passagers victimes de l’annulation devront être indemnisés à hauteur de 250 euros (environ 285 francs).


mercredi 18 avril 2018

Dieb bestiehlt Restaurant in auffälligem Messi-Trikot

Ein 28-jähriger Tunesier ist am helllichten Tag in ein Restaurant eingebrochen. Dank seiner auffälligen Kleidung konnte ihn die Polizei schnell fassen

 

 

Mitten am Tag ist ein Asylbewerber aus Tunesien durch ein Fenster des Restaurants Eggenscheide in Oftringen AG gestiegen, um in den Raum zu gelangen, in dem Mitarbeiter ihre Wertsachen deponiert haben. Der mutmassliche Dieb blieb vorerst unbemerkt.
«Es ist immer jemand im Restaurant und wir haben auch immer das Fenster offen. Aber so etwas ist uns noch nie passiert», sagt Wirtin Ursula Heimann zu Tele M1. Während sie und ihre Mitarbeiter sich im Restaurant um die Gäste kümmerten, schnappte sich der Tunesier Bargeld und ein Portemonnaie und macht sich dann aus dem Staub.

«Ich dachte, ich gehe mal schauen, was er da macht»

Die Rechnung hatte er aber ohne den Nachbarn Yves Weber gemacht. «Ich ging mit meinem Hund spazieren, als ich plötzlich jemanden aus dem Fenster des Restaurants steigen sah. Ich dachte, ich gehe mal schauen, was er da macht», so Weber.
Seine Englische Bulldogge machte dem mutmasslichen Dieb offenbar Angst. Der Tunesier liess sich dazu bewegen, die Wertsachen zurück ins Restaurant zu bringen. Kaum habe er die Sachen aber abgelegt, sei der 28-Jährige geflüchtet, wie Tele M1 weiter berichtet.

«Mit so einem Trikot geht man eigentlich nicht einbrechen»

Dumm nur: Der mutmassliche Dieb trug ein Trikot des argentinischen Fussballers Lionel Messi. «Es war sehr auffällig. Mit so einem Trikot geht man eigentlich nicht einbrechen», so Weber.
Dank der Kleidung gelang es der Polizei schnell, den mutmasslichen Dieb in der Nähe des Tatorts zu fassen. Wirtin Heimann ist froh darüber: «Mich hat das Ganze sehr beschäftigt. Aber schön, haben wir noch Leute wie Yves, die Zivilcourage zeigen.»
(jen)

 15.06.2017

 Referenz

dimanche 15 avril 2018

Santos au FC Porrentruy !

 Publié le 7 juin 2015

Jean-Pierre Faivre, le président du FCP, et Santos

Le FC Porrentruy frappe un grand coup sur le marché des transferts. Le club jurassien de 2e ligue interrégionale annonce dimanche avoir engagé Santos pour la saison prochaine. Âgé de 36 ans, cet attaquant tuniso-brésilien a notamment porté les maillots de Sochaux et Toulouse en Ligue 1 française et de Zurich en Super League. Il a également défendu les couleurs de la Tunisie à 40 reprises en inscrivant 22 buts. L'attaquant arrive dans le Jura en provenance de l'ASM Belfort qui vient d'être promu en National.

Selon le communiqué du FCP, Santos intégrera l’équipe première. Il encadrera également les juniors du club ajoulot. /msc+comm

vendredi 13 avril 2018

Le géant du luxe suisse Richemont perd son couturier tunisien


 Paru le 18 novembre 2017

Allergique à la promotion, ce petit homme discret, invariablement vêtu d'un costume chinois passe-partout, avait le luxe de se passer de publicité.
KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI
(sda-ats)



Le couturier franco-tunisien Azzedine Alaïa est décédé à l'âge de 77 ans. Il s'est fait connaître dans les années 1980 avant de poursuivre son travail hors système, loin des calendriers de défilés et de la presse, grâce à un réseau de clientes très fidèles.

Son décès, annoncé par l'hebdomadaire le Point, et confirmé par la Fédération de la haute couture et de la mode, a entraîné de multiples hommages.

"C'est un couturier de grand talent qui s'en va", a déclaré le couturier Pierre Cardin. "Petit par la taille mais immense dans la mode. Adieu Azzedine Alaïa", a réagi la créatrice et ancien mannequin Inès de la Fressange sur Twitter.

Pour l'ancien ministre de la Culture et président de l'Institut du Monde Arabe (IMA) Jack Lang, "Azzedine savait mieux que quiconque sublimer les femmes". "Il les aimait et elles, en retour, lui vouaient une vénération infinie", a-t-il déclaré sur son compte Facebook.

Défilés en petit comité
 
Allergique à la promotion, ce petit homme discret, invariablement vêtu d'un costume chinois passe-partout, avait le luxe de se passer de publicité. Ses rares défilés se déroulant en petit comité dans son atelier-boutique du Marais.

"J'aime les femmes. (...) Je ne pense pas toujours à faire des nouveautés, à être créatif, mais à faire un vêtement pour que les femmes soient belles", avait expliqué le couturier en 2013, à l'occasion d'une rétrospective de son oeuvre au Musée Galliéra.

Alaïa concevait ses vêtements en trois dimensions, se servant peu du dessin. Il faisait beaucoup de sur mesure, en haute couture, mais aussi du prêt-à-porter, contournant le diktat du renouvellement systématique à chaque saison: il lui arrivait de proposer la même robe "indémodable" deux ans d'affilée.

Jeune homme au pair
 
Le créateur était né en Tunisie autour de 1940 mais cultivait la coquetterie quant à sa date de naissance précise. "J'ai l'âge des pharaons. Les dates, je les ai effacées", disait-il.

Etudiant la sculpture aux Beaux-Arts de Tunis, ce fils d'agriculteurs commence à travailler pour une couturière de quartier. Débarquant à Paris à la fin des années 1950, il travaille brièvement chez Dior et chez Guy Laroche.

Jeune homme au pair, il commence à habiller des femmes du monde dont il devient souvent le confident. Elles lui présentent Arletty, l'une de ses muses, et même "la" Garbo.

Silhouette des années 1980
 
Le couturier contribue largement à définir la silhouette féminine des années 1980, à l'assurance sexy, en inventant le body, le caleçon noir moulant, la jupe zippée dans le dos, des modèles copiés à l'infini. Ses robes seconde peau sont à la fois provocantes et distinguées.

Les célébrités se l'arrachent, notamment la sculpturale Grace Jones qui pose dans ses vêtements sous l'objectif de Jean-Paul Goude. En 1989, c'est lui qui commande à Alaïa la toge-drapeau portée par la cantatrice Jessye Norman pour le défilé du Bicentenaire de la Révolution française.

Avec le géant suisse Richemont
 
En 2000, il signe un accord avec Prada qui lui permet de se développer, mais dont il se dégage sept ans plus tard, préférant s'adosser au géant suisse du luxe Richemont.

Son ultime défilé avait été présenté en juillet et ouvert par Naomi Campbell, protégée du couturier, qui l'appelait affectueusement "papa".

mercredi 11 avril 2018

Ces binationaux qui font gagner la Suisse

 Publié le 10 novembre 2009

Historique: l'équipe des moins de 17 ans joue jeudi une demi-finale de Coupe du monde. Grâce une brochette de secundos. Portrait de famille d'un des héros, Nassim Ben Khalifa.

Cela ressemble à un joli pied de nez. Alors que la campagne pour interdire les minarets surfe sur la peur de l'invasion musulmane et, en toile de fond, le rejet de tout ce qui peut porter atteinte à l'identité suisse, le pays entier s'extasie sur les exploits des jeunes footballeurs de moins de 17 ans, dont la moitié de l'effectif est d'origine étrangère. En guise de porte-drapeau de cette génération de secundos: Nassim Ben Khalifa, Tunisien d'origine, devenu d'un coup d'un seul héros de la nation grâce à ses buts décisifs.

Dans un pays oscillant entre volonté d'intégration, peur de naturaliser et, parfois, irrespect des différences, ce rôle n'est pas une mince affaire. Comment le jeune Nassim et ses parents vivent-ils cette soudaine notoriété? Portrait de famille.

L'’intégration: un sujet délicat

L'’assimilation des secundos est un phénomène largement répandu dans les pays d'’immigration, explique Raffaele Poli, sociologue à l’'Institut des sciences du sport à l’Université de Lausanne. Mais en Suisse, la question de la nationalité est difficile. C’est une démarche longue, coûteuse et il n’'existe pas de passe-droit, comme en France. Le football est-il un vecteur d'’intégration? Le sociologue est mitigé. «Le sport offre des possibilités, mais il n’'efface pas les inégalités plus larges.»
 
«On représente la mixité sociale, c'est génial»

Un pied en Tunisie, le cœur en Suisse. Chez les Ben Khalifa, la famille, c'est sacré. Quand Nassim parle de football, il évoque souvent son père, qui le suit quand il peut pour voir ses matches. Ou sa mère, «très émotive», qui s'inquiète dès qu'il chute sur le terrain. Quand on demande à sa mère, Samira, si elle est fière de son fils, elle répond qu'évidemment, elle en est fière, mais elle ajoute: «Je suis fière de mes fils.»

Arrivé il y a trente ans dans le canton de Vaud en provenance de Tunisie, Hedi Ben Khalifa, le père, a entrepris des études pour devenir éducateur. Son épouse l'a suivi huit ans plus tard. «C'était un changement radical. En Afrique, les gens sont les uns sur les autres. Ma priorité en arrivant en Suisse était de me faire des amis, et l'intégration s'est passée sans problème», se souvient-elle. Samira avoue d'ailleurs se sentir bien à Prangins. Au point qu'il y a cinq ans, toute la famille s'est fait naturaliser, une étape «importante» pour Nassim. «Moi j'ai vécu là-bas, donc c'est un attachement mental que j'éprouve pour la Suisse. Nos trois fils, eux, sont nés ici, ils sont chez eux», explique l'agente immobilière indépendante.

Musulmans non pratiquants, les Ben Khalifa ne sont pas insensibles au débat qui secoue actuellement la Suisse sur les minarets. «J'avoue que je ne comprends rien à cette initiative, explique Samira. Qu'a-t-on à y gagner? Il n'y a pas de problème d'intégration avec les musulmans. Pour moi, c'est une guerre des symboles. Maintenant, nous sommes dans un pays démocratique et il faut en accepter les règles. S'il faut voter, votons.»

A 4700 kilomètres de Prangins, au Nigeria. Le jeune attaquant de GC, joint au téléphone, s'enthousiasme dès qu'on aborde le thème de la sélection nationale M17, riche en cultures diverses. « On représente la mixité sociale, on vient de partout. Je trouve ça fabuleux. Beaucoup de personnes peuvent s'identifier à nous.» Même son de cloche du côté de sa mère, en Suisse: «C'est une équipe séduisante et multiculturelle qui fait plaisir à voir. Peut-être qu'en matière d'intégration, ces jeunes joueurs symbolisent quelque chose qu'il est difficile de symboliser ailleurs que dans le sport.»

Suisse? Tunisie? Sous quelles couleurs Nassim décidera-t-il de jouer à 21 ans? «Pour l'instant, je reste en Suisse», répond l'intéressé. «Quoi qu'il choisisse, ce sera plus un choix footballistique qu'un choix nationaliste. Son identité, elle, est double, explique sa mère. Il choisira un style de jeu dans lequel il se sent bien. C'est un choix qu'il doit entreprendre et assumer seul. Mais quoi qu'il décide, nous le soutiendrons.» (Sandra Imsand/cml)

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lundi 9 avril 2018

Yassine Chikhaoui : Le Tunisien élu meilleur milieu de terrain en Suisse

Le 3 Déc 2014 à 19:00



Yassine Chikhaoui peut avoir le sourire aux lèvres ! Très en vue en fin de saison dernière et depuis le début du nouvel exercice sous les couleurs du FC Zurich, Yassine Chikhaoui a été honoré mardi soir.


Le joueur tunisien a remporté hier le titre de meilleur milieu de terrain du championnat suisse pour la saison 2013-2014. Le milieu tunisien a été l’homme fort de son club, le FC Zurich, la saison écroulée.
Il a reçu son prix lors de la soirée des Swiss Golden Player Awards. Yassine Chikhaoui est récompensé notamment pour son très bon début de saison au sein du FC Zürich.

Chikhaoui encore une fois victime du racisme en Suisse

Dimanche, 31 Mai 2015 18:45

La star du foot tunisien, Yassine Chikhaoui, le joueur du club suisse du FC Zurich, a été plaqué au sol et menotté par la police locale, le mercredi 27 mai 2015, alors qu’il se promenait tranquillement avec sa femme. Et c’est ainsi que le footballeur a été embarqué au poste de police, les menottes aux poignets. Selon la presse suisse, notre joueur aurait été pris pour un pickpocket recherché par les services de sécurité.


La confusion a cependant été rapidement levée, et Chikhaoui libéré. Or on est en droit de s’interroger sur la brutalité de la police suisse, surtout que le joueur qui fait régulièrement la une des médias du pays, n’est pas vraiment un inconnu à Zurich.
Les doutes est d’autant plus permis que la presse de caniveaux helvétique s’en était déjà pris à Yassine Chikhaoui en des termes ouvertement racistes. Il ya trois ans, en novembre 2012, le journal suisse germanophone « Blick », écrivait dans un article particulièrement virulent (voir ici), sur Chikhaoui, Amine Chermiti et Mohamed Ali Nafkha, « les footballeurs du Sahara n’ont plus de rôle à jouer», appelant à se débarrasser de ce qu’il qualifie de « caravane tunisienne », avec, en prime une caricature frisant le racisme, mettant en scène des joueurs tunisiens sur des dromadaires.


Source 
Soufia B.A

samedi 7 avril 2018

Darragi: nouvelle vie en Suisse

L’international tunisien a mal vécu les réactions que son transfert de Tunis à Sion a provoquées. Mais il est en Valais pour donner une impulsion à sa carrière.

 

 De Tunis au Valais, le parcours a été parsemé de difficultés. Mais Oussama Darragi est positif: «Mon rêve a toujours été de connaître une autre vie, un autre foot.» Image: Sedrik Nemeth

Il prend son souffle avant de s’enfoncer dans un canapé de l’Hôtel Alpina. «Jamais je n’ai vécu cela, qu’est-ce qu’on s’entraîne dur!» L’international tunisien Oussama Darragi (28 sélections), élu meilleur joueur africain en 2011, est en train de prendre ses marques en montagne. De l’altitude zéro des bords de la Méditerranée, il est passé avant-hier aux quelque 1600?mètres de la station du val d’Anniviers, où le FC Sion s’oxygène à trois semaines de la reprise.

Darragi est content et fier d’avoir enfin rejoint son nouveau club. «A 24?ans, je devais donner une nouvelle orientation à ma carrière. L’Europe m’apparaissait comme une nécessité. Maintenant, je dois bien travailler et réaliser un bon parcours avec Sion. Mais, quand on voit que des joueurs comme Gattuso signent pour ce même club, on se dit qu’on n’est pas à une mauvaise adresse.»

Renvoyé de l’Espérance

Pourtant, lorsque le transfert de Darragi a été conclu et annoncé en février dernier, l’international tunisien a été la cible d’une tempête sans précédent. Il avait tout donné – et tout gagné – pour l’Espérance Tunis, il a été la cible de toutes les critiques de la part de ses anciens dirigeants. Ces derniers l’ont accusé de trahison pour avoir effectué ce transfert alors qu’il aurait donné un accord de principe pour prolonger un contrat qui arrivait à terme en juin. Darragi ayant refusé de s’entraîner avec les espoirs, il n’a plus joué ce printemps.

«Sur le moment, cette réaction m’a touché, et déçu. Personne n’estime l’Espérance autant que moi. J’y étais depuis l’âge de 8?ans. Mais il s’agissait de mon avenir et je ne pouvais pas rater cette occasion. Mes anciens dirigeants ont fini par admettre les raisons qui m’ont poussé à partir, mais je ne m’attendais pas à vivre cela.»

Précision: son entraîneur, le Suisse (!) Michel Decastel, n’a pas été concerné par cette cabale, si ce n’est qu’il a perdu un grand joueur. «J’aimais beaucoup cet homme, précise Darragi. Au moment de mon transfert, j’ai un peu discuté avec lui. Il a su me conseiller.» Car le Neuchâtelois Decastel connaît la maison sédunoise pour y avoir entraîné de 1995 à 1996.

Et puis, Darragi a toujours senti le soutien des supporters tunisiens. «Eux ont tout de suite compris pourquoi il fallait que je quitte le club, je les en remercie.»

Viser le titre

Darragi a de fait été privé de compétition pendant plusieurs mois. «On remarque tout de suite que ses qualités techniques sont au-dessus de la moyenne, mais il doit se reconstruire physiquement», confirme son nouvel entraîneur, Sébastien Fournier. Darragi est prêt à fournir les efforts nécessaires. «Je veux, je dois aller loin. Je me sens en confiance et, sur ce que j’ai pu en voir, le groupe et le staff sont bien. Mon rêve a toujours été de connaître une autre vie, un autre foot. M’y voilà et je suis prêt à tout pour m’imposer.»

Le milieu offensif n’a aucun doute sur les objectifs que lui et son nouveau club se fixent: «Avec le recrutement qui a été effectué, on se doit de viser le titre.» C’est dit. (Le Matin)

Créé: 22.06.2012, 07h43 par Renaud Tschoumy

 

jeudi 5 avril 2018

Wajdi Bouazzi: Le Tunisien quitte la Suisse après seulement trois matchs !

publié le 19 août 2013



Le FC Lausanne annonce sur son site internet avoir rompu le contrat de Wajdi Bouazzi. Trois matchs seulement qu’il jouait sous les couleurs de la formation suisse.

«On aurait voulu que cette aventure fonctionne, mais Wajdi ne se sentait pas bien à Lausanne« , regrette le président du club Alain Joseph relayé par 24heures. «Il se sentait seul à Lausanne et avait du mal à s’adapter à son nouvel environnement. On a parlé tous ensemble et on est arrivé à la conclusion que Lausanne ne convenait pas au joueur, et inversement. Au final, il nous a semblé plus sage de ne pas poursuivre..

Bouazzi avait signer en juillet dernier à Lausanne en provenance de l’Espérance de Tunis. On annonce déjà le Congolais Chris Malonga ou encore Margairaz pour le remplacer.


mardi 3 avril 2018

Le défenseur tunisien Ammar Jmal signe un contrat de 4 ans avec un club suisse

 Publié en 2010




Le défenseur international tunisien Ammar Jemal a signé un contrat de 4 ans avec le club suisse BSC Young Boys, a annoncé vendredi l'équipe tunisienne Etoile sportive du Sahel(ESS) dans son site internet officiel.

"Après l'accord intervenu entre les deux parties, les dirigeants étoilés viennent de finaliser le passage du défenseur central international Ammar Jemal au club suisse de première division Young Boys Berne", a précisé le site officiel.

Le joueur tunisien s'était envolé mardi dernier pour Berne ou il a passé avec succès le test médical d'usage avant de signer jeudi un contrat de 4 ans qui prendra effet à partir de la saison 2010-2011.
Latéral également capable d'évoluer axe gauche et bon relanceur à la fois, l'international tunisien (23 ans, 1m87 et  81 kg) va entamer une carrière européenne et rejoindre son compatriote le défenseur Issam Merdassi qui avait été engagé la saison dernière.

Ammar Jemal a débuté sa carrière internationale le 11 février 2009 àl'occasion du match amical face au Pays-Bas. Il a inscrit son premier but sous les couleurs nationales face au Kenya le 28 mars 2009 lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2010.

Le défenseur tunisien est doté d'un prestigieux palmarès avec son club de l'Étoile du Sahel avec notamment un trophée de la Ligue des champions d'Afrique en 2007, une super coupe de la CAF en 2007 également, une place de demi-finaliste de la Coupe du monde des clubs au Japon en 2007, un titre de champion de Tunisie en 2007, outre une coupe de la CAF en 2006 et une coupe de la Ligue nationale de football en 2005.

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