mercredi 19 avril 2017

Madame Djemââ CHRAITI : Une femme, une histoire




Djemââ Chraiti est née en Tunisie il y a 51 ans, d’une mère suisse et d’un père tunisien. Elle 3 ans lorsque son père, syndicaliste et héros de la révolution, est condamné à mort : il disparaîtra dans les geôles de Bourguiba et on ne retrouvera jamais son corps. Sa grand-mère, valaisanne, prendra soin d’elle en Tunisie jusqu’à ce que Djemââ rejoigne la Suisse à l’âge de 10 ans. Elle y passera son bac avant de poursuivre des études de lettres et de journalisme à Fribourg, d’arabe au Caire, de droit à Genève ou encore de sciences de la communication. Excusez du peu

Madame Djemââ CHRAITI : Une femme, une histoire
Cérémonie pleine d’émotion vendredi 1er avril à l’université de Genève à l’occasion de la remise des prix de « Femme engagée, femme exilée ». Un auditoire en majorité féminin a plébiscité les lauréates au nombre de neuf si on leur rajoute le prix d’honneur à Madame Ruth Dreifuss et celui attribué à Madame Simone CHAPUIS-BISCHOP
J’entame une série de portraits consacrée aux neuf femmes de valeur qui ont reçu les honneurs de la Ville de Genève le 1 vendredi 2011.
Le destin de ces femmes courageuses ne laisse personne indifférent. Suivez le guide.
Prochain portrait : Madame Gladys Ambort
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Présentation de Madame Djemââ CHRAITI
Prix « Femme exilée, femme engagée »1 avril 2011
par Marguerite Contat Hickel, coprésidente de l’Assemblée constituante
Je dirai que si présenter Djemââ Chraiti relève du défi, le faire en 5 minutes relève de l’inconscience…
Le parcours de Djemââ doit sans doute à ses origines bédouines : il est sinueux, imprévisible, voire irréductible.

Djemââ Chraiti est née en Tunisie il y a 51 ans, d’une mère suisse et d’un père tunisien. Elle 3 ans lorsque son père, syndicaliste et héros de la révolution, est condamné à mort : il disparaîtra dans les geôles de Bourguiba et on ne retrouvera jamais son corps. Sa grand-mère, valaisanne, prendra soin d’elle en Tunisie jusqu’à ce que Djemââ rejoigne la Suisse à l’âge de 10 ans. Elle y passera son bac avant de poursuivre des études de lettres et de journalisme à Fribourg, d’arabe au Caire, de droit à Genève ou encore de sciences de la communication. Excusez du peu….

Sur le plan professionnel, le parcours de Djemââ est tout aussi singulier : responsable d’un camp de Tziganes dans la banlieue de Rome, elle y exercera ses talents de médiatrice pour construire des ponts entre cette communauté d’exilés de Bosnie-Herzégovine et les autorités italiennes et favoriser l’intégration scolaire des enfants. A Genève, elle poursuit son parcours à Amnesty International puis dans l’administration cantonale où elle est responsable depuis 1998 de programmes de prospection auprès d’entreprises , destinés aux jeunes et adultes.

Voilà pour la biographie de notre lauréate. Mais ce curriculum n’est que le pâle reflet de Djemââ Chraiti. On y perçoit certes les fractures de son existence et du déracinement, on y devine sa passion du savoir et son esprit d’engagement, son intérêt pour l’humain et l’ailleurs. Mais on ne sait rien de ses combats, de ses armes et des objets de sa vindicte.

Car Djemââ est une inlassable lutteuse. Depuis l’enfance et la mort brutale de son père, elle se bat. D’abord pour définir son territoire, puis pour défendre les « sans-voix », exilés, sans papiers ou clandestins. Elle leur dédie une arme redoutable, sa plume ! Car Djemââ écrit et écrit bien. Bloggeuse voyageuse, elle sait distinguer le détail qui donne la cohérence à l’ensemble. Le trait juste et bien tourné, et l’impertinence qu’elle revendique, caractérisent son écriture. A travers ses 3 blogs, « Pâquis, j’adôôôre « « Regards croisés »et « Bienvenue chez les RRoms », elle traque les injustices, les faux semblants, informe et mobilise. Ses chroniques, toujours vivantes et colorées, se focalisent sur ce que l’on a coutume d’appeler les « faits divers ». Sous son regard, les habitants d’un quartier populaire deviennent exceptionnels et les Roms et clandestins reconquièrent leur statut d’humain.

« L’écriture me permet de ressentir le monde et de le relayer…L’impertinence, voire la transgression sont une affirmation de la liberté » me dit-elle, lors de notre discussion dans un bistrot des Pâquis. Elle en témoigne dans 2 livres qu’elle a écrits récemment : « Sarajevo, le poisson rouge » (Ed. Publibook 2010) et « Les clandestins de ma grand-mère » (Ed. Publibook 2009), ouvrage dans lequel Djemââ Chraiti, mêlant les destins et la rencontre, improbables, de clandestins colombiens et de la grand-mère valaisanne, démontre l’apport indispensable des premiers au bien-être social et culturel de notre société vieillissante.

Porte-voix des sans voix, femme engagée et toujours en mouvement, écrivaine de talent, Djemââ Chraiti est tout ceci et le prix qui lui est décerné aujourd’hui est une expression de reconnaissance de son parcours.

Mais Djemââ Chraiti est aussi le symbole d’une époque, celle des technologies qui ont contribué à la révolution tunisienne qu’elle a soutenue, celle de la mobilité et des identités multiples qui participent à la fois de la mémoire vive et de la continuité historique, celle finalement du nomadisme et de la citoyenneté assumés.

Je vous remercie


écrit le 12 avril 2011 par Maison populaire de Genève

La Tunisie célèbre le voyage de Klee, Macke et Moilliet



PeintureTunis commémore le centenaire du voyage de Paul Klee et de ses deux amis August Macke et Louis Moilliet en Tunisie en avril 1914.

A partir de ce vendredi 28 novembre, une trentaine d’œuvres originales des trois peintres suisses et allemands seront présentées pour la première fois en Tunisie.
Le périple des trois compagnons s«est déroulé du 7 au 22 avril 1914 jusqu'au 19 pour Paul Klee entre Tunis et Kairouan (nord-est). Il a marqué l«art moderne, particulièrement l'aquarelle. Durant leur séjour, les artistes ont en effet créé de nombreux dessins et plus d'une soixantaine d«aquarelles. Et ce voyage a continué de les influencer par la suite.
L'atmosphère tunisienne et la lumière particulière du nord de l'Afrique ont offert de nombreuses sources d'inspiration pour développer une peinture au centre de laquelle a été placée la couleur, considérée de plus en plus comme un élément pictural autonome.

En photo, des oeuvres de Klee lors d'une exposition à New York. Image: ARCHIVES / PHOTO D'ILLUSTRATION/Keystone

Confrontation entre abstrait et figuratif

Les œuvres s'inscrivent dans les courants de l'orphisme et du cubisme. «On dénote aussi une confrontation entre l'abstrait et le figuratif typique de cette période», explique la commissaire de l'exposition, Anna Schafroth, historienne d«art suisse et spécialiste de ce voyage.
L'exposition, qui se tient jusqu'au 14 février au musée national du Bardo à Tunis. réunira cinq pièces du peintre allemand naturalisé suisse Paul Klee (1879-1940), vingt du Suisse Louis Moilliet (1880-1962) et sept de l'Allemand August Macke (1887-1914). Les visiteurs pourront aussi découvrir des photographies d«époque, des extraits du journal intime de Klee et un film retraçant le voyage.
Les œuvres proviennent du Centre Paul Klee à Berne, du musée Jenisch à Vevey (VD), de trois musées allemands et de collections privées. Des conférences, tables rondes et d«autres événements sont également prévus.

Un pont sur la Méditerranée

«Avec cette exposition historique, nous jetons un pont sur la Méditerranée», s'enthousiasme Anna Schafroth. Les Tunisiens connaissent surtout Paul Klee, selon elle, mais très peu ses deux compagnons de route. C'est pourtant grâce à Louis Moilliet, qui s'était déjà rendu en Tunisie avant 1914, que l'expédition a été concrétisée.
«Nous voulons en apprendre davantage aux Tunisiens sur cet épisode de l'histoire de l'art», souligne la curatrice. Il a été «très difficile» de réunir les œuvres dans la capitale, en raison notamment de leur fragilité, précise-t-elle.
L'exposition a été mise sur pied par le «Goethe Institut» allemand, le ministère de la Culture tunisien et les ambassades de Suisse et d'Allemagne. Elle diffère de celle qui a eu lieu à Berne au début de l«année sur le même thème. Une partie des œuvres qui seront visibles à Tunis ont aussi été présentées au Centre Paul Klee, mais une dizaine sont inédites. (ats/nxp)

Article paru le 27 novembre 2014 dans le TDG

En Tunisie, GAT Assurances s’engage dans la prévention routière

En Tunisie, GAT Assurances s’engage dans la prévention routière

La société GAT Assurances lance une campagne de prévention routière sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser la population aux dangers de certains comportements au volant.

Ces mini-vidéos animées pointent du doigt un comportement irresponsable, tel que le téléphone au volant, un enfant assis à l’avant, le non respect d’un stop, l’absence de ceinture de sécurité, etc.

Cette campagne a été lancée en partenariat avec l’Association tunisienne de la prévention routière. 
La société GAT Assurances a d’abord fait prendre conscience à ses collaborateurs des bons comportements à adopter en voiture, à commencer par le port de la ceinture de sécurité.
La campagne s’adresse désormais à l’ensemble de la population du pays.


Source









Article du dictionnaire historique suisse (DHS) archives du DFA




Tunisie


© 2017 DHS
Les relations de la Suisse avec l'ancienne Régence de Tunis se développent dans le sillage de l'expansion française en Afrique du Nord durant le XIXe s. La T., protectorat français dès 1881, après avoir relevé du consulat de Suisse à Alger depuis 1930, n'obtient un consulat qu'en 1939. On y compte alors environ 400 Suisses, pour l'essentiel des agriculteurs, des commerçants, des employés et des ecclésiastiques, en majorité installés dans le pays depuis longtemps. La moitié d'entre eux réside dans la région de Tunis et les deux tiers sont originaires des cantons latins. Association de secours mutuels fondée en 1887, l'Union suisse réunit pendant plus d'un siècle les membres de la colonie. De 1939 à 1943, la Suisse défendant les intérêts italiens, le consul de Suisse assure la protection des 120 000 Italiens résidant en T. et organise des rapatriements.
Le processus d'indépendance est marqué par des incidents qui incitent une partie des 570 Suisses de T. à quitter le nouvel Etat reconnu par la Suisse le 18 mai 1956. Les relations diplomatiques bilatérales se nouent aussi en 1956. La Suisse ouvre une légation, transformée en ambassade en 1961, dont le chef est aussi accrédité en Libye de 1962 à 1974. Dès la période du protectorat français, les échanges touristiques sont importants. A partir de 1958, un expert suisse (Kurt Krapf) conseille le gouvernement tunisien pour l'organisation du tourisme et de l'hôtellerie. Le nombre de touristes suisses ne fait que s'accroître jusqu'en 2011 (incertitudes ensuite liées aux soulèvements populaires du "Printemps arabe"): il passe de 900 en 1959, à 35 000 par an dans les années 1980 et dépasse les 100 000 à partir de 2006. Dès les années 1940, une augmentation régulière du nombre de visas demandés, notamment par des étudiants et des hauts fonctionnaires tunisiens, démontre leur sympathie pour la Suisse, exprimée aussi par le président Bourguiba. Les Tunisiens installés en Suisse sont de plus en plus nombreux à partir des années 1970; ils sont près de 3000 en 1990 et 6192 en 2010. La même année, les Suisses résidant en T. étaient 1371 (dont 995 doubles nationaux).
Les relations économiques se développent régulièrement dès les années 1940. Les exportations de la T. vers la Suisse consistent d'abord en produits du sous-sol (phosphates, plomb) et en produits agricoles et artisanaux. Puis, jusqu'au début des années 1980, les livraisons de pétrole sont importantes. La Suisse exporte en T. des machines, des montres, des textiles et des produits alimentaires (fromages et farines lactées principalement). Les exportations de produits pharmaceutiques et chimiques augmentent au cours des décennies 1970 et 1980. En 2010, les exportations suisses s'élevaient à 194,6 millions de francs (chimie, machines), les importations à 41,55 millions (machines, produits agricoles, textiles). Négocié et signé en 1957, un accord commercial reprend dans les grandes lignes les conventions antérieures; il sera remplacé par un accord analogue en 1976. Accordés en 1976 et 1986, deux crédits mixtes financés par la Confédération et les banques, d'un total de 100 millions de francs, sont consacrés à l'achat de biens d'investissements, notamment des machines pour l'industrie textile. En 1961, la T. est le premier pays avec lequel la Suisse signe un accord relatif à la protection et à l'encouragement des investissements de capitaux. En 2009, les investissements directs suisses s'élevaient à 54 millions de francs. Un accord pour éviter la double imposition a été signé en 1994. A la suite de la chute du régime de Ben Ali en janvier 2011, le Conseil fédéral a décidé de geler avec effet immédiat et durant trois ans les éventuels fonds déposés en Suisse par l'ancien président et ses proches.
Les départs de Suisses à la suite de l'indépendance sont partiellement compensés par l'arrivée d'enseignants, de techniciens et d'experts des organisations internationales. Dès 1957, alors qu'une aide humanitaire est apportée aux réfugiés algériens, en collaboration avec le CICR, des contacts sont pris en vue d'une aide dans les domaines du tourisme, de l'élevage, de l'éducation et de la formation professionnelle. L'accord bilatéral de coopération technique et scientifique conclu en 1961 constitue une première dans son genre. Il est remplacé par un accord analogue en 1972. De 1961 à 1986, les contributions suisses se sont élevées à environ 24 millions de francs et 439 boursiers ont pu ainsi acquérir une formation professionnelle. La Confédération a décidé d'accompagner les changements résultant des événements de 2011 en Afrique du Nord en soutenant la transition vers la démocratie et les droits de l'homme, le développement économique et la création d'emplois, et en s'occupant des problèmes migratoires et de la protection des personnes dans le besoin. Un protocole d'accord concernant la mise en œuvre de ce programme en T. a été signé en juillet 2011 avec les autorités de transition. Le financement prévu pour 2011-2012 devrait s'élever à environ 36 millions de francs.


Fonds d'archives
– Documentation du DFAE
Auteur(e): Marc Perrenoud


Vague d’espérance pour les Suisses de Tunisie

Les 1400 Suisses de Tunisie, souvent binationaux, et toujours bien intégrés, ont accueilli avec enthousiasme la révolution des jasmins. Tout en goûtant la liberté retrouvée, ils redoutent la crise économique qui se profile pour l’année 2011. Reportage.







Beat Frei a longtemps présidé l’Union Suisse de Tunisie qui rassemble, à l’occasion de fêtes et de sorties, les 600 familles à croix blanche que compte le pays. «Responsable des ventes d’une société suisse, j’ai longtemps travaillé dans tout le Maghreb. Je suis arrivé en Tunisie en 1985, initialement pour deux ans. Je me suis marié l’année suivante et je suis finalement resté. Je ne le regrette pas», lâche ce solide gaillard.
Il raconte avec émotion l’élan de solidarité qui a réuni Tunisiens et étrangers pendant la révolution des jasmins. Dans les quartiers, il s’agissait de se défendre tous ensemble contre les groupes armés, fidèles à l’ancien président Ben Ali, et qui tentaient de semer la terreur.
Une Suissesse de 67 ans a d’ailleurs été victime d’un «sniper» à Dar Chaabane, près de la station balnéaire de Hammamet. Alors qu’elle se trouvait sur la terrasse de sa maison, en compagnie d’une dizaine d’autres femmes, elle a été tuée d’une balle dans la tête.
«Nous n’avions comme seules armes que des pioches, des couteaux, des bâtons et un sabre, sourit Beat Frei. Il est important de souligner qu’aucun étranger n’a été agressé pendant cette révolution». La victime de Dar Chaabane était une Tunisienne naturalisée suisse. Mariée à un Suisse, elle vivait dans le Nord Vaudois. 


La communauté n’a pas paniqué     
 
Opinion confirmée par Pierre Combernous, le nouvel ambassadeur de Suisse en Tunisie, arrivé quelques semaines avant la fuite de Ben Ali en Arabie Saoudite. «À aucun moment, je n’ai songé à recommander aux Suisses de partir. Et aucun membre de cette communauté de 1400 personnes n’a paniqué», se réjouit-il.
Le diplomate se montre optimiste. «Les Tunisiens découvrent la liberté. Grâce à Habib Bourguiba, le père de l’indépendance, le pays comptent beaucoup de diplômés. Bien évidemment, cette révolution pousse certains salariés à réclamer des augmentations de salaires. J’encourage les entreprises suisses à jouer le jeu», avance Pierre Combernous. 
Après la France, ancienne puissance coloniale, l’Italie et l’Allemagne, la Suisse est un partenaire important de la Tunisie. Après l’Union européenne, l’AELE a signé avec Tunis un accord de libre-échange, entré en vigueur en 2005. Une centaine d’entreprises suisses sont établies de ce côté de la Méditerranée. À côté de Nestlé, SGS, Sulzer ou Bobst, de nombreuses PME helvético-tunisiennes.

Pays ouvert sur l’Europe

«La majorité de ces entreprises sont des industries manufacturières, dont une bonne partie relève du secteur du textile», souligne Monia Riahi Maâouia, attachée commerciale et économique, tunisienne et tessinoise. L’ambassade de Suisse, par le plus pur hasard, est installée sur Les Berges du Lac à Tunis, à la rue du Lac d’Annecy.
À quelques pas de là, la société suisse Tadis, spécialisée dans le développement informatique, loge… rue du Lac Léman. Emna Allani, la directrice, est tunisienne et vaudoise. «C’est le pays le plus ouvert sur l’Europe et le plus adapté à nos exigences. Les gens parlent français et nous travaillons essentiellement avec la Suisse romande. Il n’y a pas de décalage horaire et un vol sur Genève prend moins de deux heures», explique la responsable de Tadis, entreprise créée en 2007. 


Carte de séjour de deux ans 
   
Malgré l’immense espoir qui s’est emparé des Tunisiens avec la révolution des jasmins, les craintes ne manquent pas. En fin de semaine dernière, des manifestations, pour réclamer la démission du gouvernement intérimaire, violemment réprimées par la police, ont fait cinq morts. Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi a été contraint de démissionner, aussitôt remplacé par Béji Caïd Essebsi, réputé intègre, mais âgé de 84 ans.   
«Je travaille dans les arts graphiques. Depuis le 14 janvier, quand je passe commande en Europe, les fournisseurs me demandent de payer d’avance. L’économie tunisienne risque de passer des mois difficiles», pronostique Beat Frei. Gisèle Nabli lui a succédé à la tête de l’Union Suisse de Tunisie. C’est son père qui s’est installé dans le pays. Elle y est née et ne l’a jamais quitté. «À 69 ans, je travaille toujours dans une agence de voyages spécialisée dans le tourisme saharien. Certes, un groupe de Suisses a annulé son séjour en Tunisie. Mais nous restons optimistes pour l’avenir», assure Gisèle Nabli. 
Elle n’a qu’un seul reproche à formuler: quoique née dans le pays, elle doit refaire tous les deux ans sa carte de séjour. «Les Français, eux, obtiennent un permis de résident pour dix ans, et les Italiens pour quatre ans.»

Faits et chiffres

Deux présidents. Vaste comme quatre fois la Suisse et peuplée de 10 millions d’habitants, la Tunisie, indépendante depuis 1956, n’a connu que deux présidents, Habib Bourguiba, jusqu’en 1987, et Zine el-Abidine Ben Ali, qui a démissionné et fui la Tunisie en pleine révolte populaire le14 janvier 2011. Les prochaines élections sont prévues pour la mi-juillet.        
 
Économie. Sans hydrocarbures, contrairement à ses voisins Algériens et Libyens, la Tunisie vit de l’agriculture, du tourisme et de la pêche. Elle attire dans les zones franches des entreprises européennes, notamment textiles, en pratiquant des salaires maintenus volontairement très bas. La révolution pourrait modifier la donne.   
Relations bilatérales. La Tunisie est le septième partenaire de la Suisse en Afrique. Elle lui vend notamment des machines, des appareils électriques et électroniques, des produits chimiques. Elle lui achète essentiellement des textiles et des produits agricoles.
Les investissements suisses représentent 165 millions de dinars (110 millions de francs). La centaine d’entreprises suisses et helvético-tunisiennes emploient 14’000 personnes. Un rapport de l’OSEC estime que «Berne pourrait prendre une position plus incisive» en Tunisie.   








Par Ian Hamel, de retour de Tunis le 05 mars 2011 sur Swissinfo.ch


Source

Yousra Dhahbi / Dahbi



Née dans une famille de musiciens, Yousra Dhahbi ressent très tôt l’appel des sons. Elle suit une formation musicale complète, qui débouche sur une carrière internationale de soliste. . Artiste d’une grande créativité, Yousra est experte en l’art du maqâm, l’art des modes orientaux. Elle maîtrise également l’improvisation, construisant ses mélodies avec une rigueur et une inspiration exemplaires, au delà de tout cliché. Elle a enseigné le ‘oud et les techniques du chant oriental au Conservatoire National de Tunis, dont elle a été directrice, avant de s’installer en Suisse, où elle poursuit sa carrière et son travail pédagogique.


* Souvent orthographié par erreur DAHBI










Yousra Dhahbi

LUTHISTE CONCERTISTE

Nationalité: Tunisienne

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

  • 2009-présent Thèse de doctorat; étude du patrimoine musical tunisien conservé à la Bibliothèque nationale de France Université Paris 8, Saint-Denis, France
  • 2004-2009 Enseignante de Luth et de techniques de chant oriental Institut Supérieur de Musique de Tunis, Tunisie
  • 2003-2004 Productrice de l’émission télévisée « écho des cordes » Télévision tunisienne, Tunis, Tunisie
  • 2001-2004 Directrice du Centre National de Musique et d’Arts Populaire  Tunis, Tunisie
  • 1993-2001 Enseignante de Luth et de techniques de chant oriental Centre National de Musique et d’Arts Populaire, Tunis, Tunisie
  • 1988-1992 Enseignante de Luth Conservatoire National de Musique de Tunis, Tunisie

DIPLÔMES

  • 2002 Diplôme d’Etudes Approfondies en connaissance du patrimoine et promotion culturelle Faculté des Lettres et des Sciences Humaines et Sociales de Tunis, Tunisie
  • 1994 Maitrise en Musique avec spécialité en Luth Institut Supérieur de Musique de Tunis, Tunisie
  • 1988 Diplôme de Musique Arabe et de Luth Tunis, Tunisie

PRIX ET DISTINCTIONS

  • 2007 Bourse d’état pour l’étude du fond musical tunisien Bibliothèque national de France.
  • Décembre 1999 1er prix au Concours International de Luth en hommage à Munir Bashir Aman, Jordanie
  • Novembre 1999 2ème prix au Concours International des Femmes Instrumentistes Dar Al Opéra, Caire, Egypte


Son site internet

Evaluation des possibilités de réalisation d’un projet d’aide à Tunis

Contexte

Corelina s'est notamment fixé comme objectif d'apporter son aide dans le monde entier à des enfants souffrant de maladies cardiaques et n'ayant pas ou guère de possibilité d'accéder à la médecine de pointe. Dans la mesure du possible, Corelina souhaite aider sur place. Dans ce cadre, elle peut s'appuyer sur la collaboration avec la fondation Terre des hommes. Un petit groupe d'experts autour du Dr Damian Hutter, membre du conseil de fondation, s'est rendu à Tunis, la capitale de la Tunisie, les 27 et 28 janvier 2015.

La situation sur place a été discutée avec des représentants du ministère tunisien de la santé, de l'hôpital public «La Rabta» et de la caisse maladie nationale. Dans ce cadre, il s'agissait d’évaluer comment le groupe suisse d'experts pouvait apporter son aide à l'hôpital pédiatrique.



Fourniture des soins dans le domaine de la chirurgie cardiaque pédiatrique

Après le Printemps arabe, la Tunisie se trouve actuellement en pleine réorientation politique. Cela concerne également le système de la santé publique. Actuellement, la chirurgie cardiaque pédiatrique n'occupe qu'une place marginale dans les hôpitaux publics. Il manque avant tout des moyens des pouvoirs publics, notamment dans les domaines de la chirurgie cardiaque pédiatrique, de la médecine d’urgence pédiatrique et des soins intensifs pédiatriques. A cela s'ajoute le taux de mortalité élevé lié aux opérations cardiaques. Cela conduit également à une démotivation du personnel.
Ainsi, de nombreuses malformations cardiaques simples (communication interventriculaire, communication interauriculaire ou canal artériel persistant) sont actuellement opérées dans des hôpitaux privés en Tunisie. Les malformations cardiaques plus complexes (tétralogie de Fallot, communication atrioventriculaire ou valvulopathie) ne peuvent en revanche que difficilement être traitées médicalement. Celles-ci sont occasionnellement opérées sur place en collaboration avec des spécialistes de l'hôpital milanais «Hospedale San Donato». Quelques enfants malades du cœur peuvent être opérés à l'étranger, le plus souvent grâce au soutien d'institutions comme la fondation Terre des hommes, l'«Hôpital Necker» à Paris ou l'«Hospedale San Donato», déjà mentionné. L'Etat tunisien prend en charge une partie des coûts des opérations réalisées à l'étranger.
Cette situation difficile dans la fourniture des soins aux patients souffrant de malformations cardiaques congénitales font que de loin pas tous les enfants malades du cœur peuvent bénéficier des opérations susceptibles de leur sauver la vie. Malgré les importants efforts du ministère tunisien de la santé pour permettre à toutes les familles qui en ont besoin d'avoir accès aux opérations cardiaques nécessaires, les chances individuelles restent plutôt modestes. Parallèlement, les interventions dans les hôpitaux publics restent liées à des risques élevés.

Situation politique

Sur place, le besoin de soutien en matière de médecine de pointe est très élevé. Il manque une formation spécialisée, aussi bien périopératoire que postopératoire. Le ministère de la santé et les médecins sur place seraient reconnaissants pour tout type de soutien médical. Les experts médicaux de Corelina ont également envisagé une coopération avec leurs collègues de l'hôpital milanais «Hospedale San Donato».
Dans la phase d'évaluation du projet, des difficultés imprévues sont apparues en raison de la situation politique du pays. En raison de la situation politique tendue actuelle, après les attaques terroristes à Tunis, Corelina ne peut proposer de collaboration ordonnée à long terme.

Résultat de l'évaluation

Dans la situation actuelle, nous devons renoncer à un soutien sur place. Il est toutefois possible de traiter des patients en Suisse, avec le soutien de la fondation Terre des hommes. Cette option doit encore être évaluée de manière détaillée avec les autorités locales et Terre des hommes.


Article paru en novembre 2016

Un gendre du Tunisien Ben Ali condamné pour complicité de corruption

Le Ministère public de la Confédération confirme ce dimanche que Slim Chiboub a été condamné à 375 000 francs avec sursis pour complicité de corruption active en Libye




Un gendre de  Ben Ali, le seul membre de la famille de l'ancien dictateur tunisien à avoir accepté de se soumettre à la justice transitionnelle dans son pays, a été condamné pour complicité de corruption par le Ministère public de la Confédération (MPC). Il écope d'une peine pécuniaire de 375'000 francs avec sursis. Des fonds ont également été confisqués.
L'accusé devait être jugé début novembre devant le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone. Celui-ci ayant retiré son recours contre l'ordonnance pénale, celle-ci est entrée en force, indique dimanche à l'ats le MPC, confirmant un article de la Zentralschweiz am Sonntag.
Concrètement, l'homme est reconnu coupable de complicité de corruption active d'agents publics étrangers. Il a été condamné à une peine pécuniaire de 150 jours-amende à 2500 francs, suspendue à une mise à l'épreuve de deux ans.
D'après les recherches de la Zentralschweiz am Sonntag, le gendre en question est Slim Chiboub, homme d'affaires et ancienne gloire sportive tunisienne.
Selon l'ordonnance pénale anonymisée, dont l'ats a obtenu une copie, il est intervenu en tant qu'intermédiaire dans une affaire de corruption en Libye impliquant le groupe d'ingénierie canadien SNC-Lavalin et un fils de Mouammar Kadhafi. En échange de son intervention, il a été rémunéré.
Au-delà de la procédure nationale, une procédure d'entraide avec la Tunisie est en cours. Une somme de 425'000 francs a été confisquée au profit de la Confédération, indique l'ordonnance pénale du MPC. Le MPC est dans ce contexte en contact avec ses homologues tunisiens.

Autres affaires

Avant l'éclatement du Printemps arabe, «Monsieur Gendre», comme l'appelaient les Tunisiens, avait été visé par une autre enquête du Ministère public de la Confédération. Les investigations concernaient l'obtention de pots-de-vin versés par la société Alstom.
Tout comme son épouse, fille cadette de l'ex-président Ben Ali et de sa première femme, Slim Chiboub figure sur une liste du Conseil fédéral, qui institue des mesures à l'encontre des proches de l'ancien chef d'Etat. En tout, le Conseil fédéral a bloqué près de soixante millions de francs appartenant au cercle des personnes proches de Ben Ali.

Reconnaissance des crimes

En mai dernier, l'Instance Vérité et dignité, qui doit réhabiliter les victimes de la répression sous le régime de Ben Ali, avait fait état d'une demande officielle de Slim Chiboub. Rentré en 2014 au pays, il a fait de la prison.
C'est le seul membre de la famille de Ben Ali à avoir accepté de se soumettre à la justice transitionnelle.
La loi sur la justice transitionnelle prévoit un abandon des poursuites contre les personnes incriminées si elles reconnaissent leurs crimes, s'excusent et restituent les sommes indûment perçues dans les cas de corruption financière.

Article paru dans le Temps 20 novembre 2016


Source

La Suisse s'engage pour les jeunes de Tunis



Berne - Des jeunes Tunisiens se battent pour améliorer l'image de leur quartier et leurs perspectives d'avenir. La Suisse les soutient.

La Suisse s'engage auprès des jeunes Tunisiens. Elle souhaite les aider à se réapproprier l'image de leur quartier et à améliorer leurs propres perspectives d'avenir.
Hasan Moussa habite à Ettadhamen, un quartier populaire de la capitale tunisienne. Ce «quartier spontané» comme on l'appelle, s'est formé dans les années 60 et 70, quand les habitants des campagnes ont migré dans la capitale pour y chercher du travail.
Le jeune homme affirme avoir activement participé à la révolution en 2011. Il était alors âgé de 15 ans. Quelque chose a-t-il changé depuis? Hasan Moussa est catégorique: «Maintenant nous sommes libres».
Les jeunes d'Ettadhamen et de Douar Hicher, un autre de ces quartiers, ainsi que les jeunes des régions ont joué un rôle déterminant lors de la révolution populaire qui a provoqué la chute de Ben Ali, le 14 janvier 2011.
Près de 83'000 personnes vivent dans ces deux banlieues de Tunis. Elles souffrent de la stigmatisation communément associée à la pauvreté. Ces quartiers sont perçus comme des repaires de criminels et de base de recrutement pour les djihadistes. De nombreux chauffeurs de taxi refusaient de s'y rendre même avant la révolution.



Des jeunes plein d'idées

Avec plus de 30 autres jeunes femmes et jeunes hommes, Hasan Moussa participe aujourd'hui dans son quartier aux structures des processus de décision. Le projet de l'organisation International Alert a pour objectif d'impliquer les jeunes dans les administrations locales par des consultations régulières dans le but d'atténuer leur sentiment de marginalisation et de renforcer leur confiance dans les autorités.
«Avec l'aide d'OpenStreetMap, nous avons d'abord actualisé la carte des rues d'Ettadhamen», détaille Hassan Moussa. Les jeunes participants ont ensuite consigné ce qui manquait - notamment des pharmacies - et fait des propositions pour rendre leur quartier plus agréable.
Ils ont estimé que les transports publics, l'approvisionnement en électricité, les routes et l'éclairage public devaient être améliorés et l'ont communiqué aux autorités. Entre-temps, ces dernières ont mis à disposition 300'000 francs pour mener à bien ces travaux.
Avec 170'000 francs, la Suisse est le plus important contributeur du projet. «La dignité et le respect des citoyens comme acteurs, et pas uniquement comme sujets, faisaient partie des revendications de la révolution», explique Romain Darbellay, directeur du Bureau de coopération suisse en Tunisie.

Sortir de l'image de bidonville

«Nous voulons améliorer l'image du quartier, qui est celle d'un bidonville», déclare une jeune participante. La responsable du projet, Olfa Lamloum, explique ce que cette image de bidonville peut signifier: «Quand quelqu'un cherche du travail et qu'un de ces quartiers figure sur sa carte d'identité, ce n'est pas une bonne carte de visite». Les jeunes collaborent également avec une ONG locale, afin de trier et de recycler les déchets.
La Direction du développement et de la coopération (DDC), avec le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), le Secrétariat aux migrations (SEM) et la Division Sécurité humaine du DFAE, soutiennent des projets en Tunisie à hauteur de 25 millions de francs par année. (ats/nxp)

Créé: 27.12.2016, 10h04 article paru dans le TDG

Prix Nobel de la Paix à la Tunisie



Sommaruga rencontre deux Nobels de la paix

 


Suisse - Tunisie
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a assuré à Abdessattar ben Moussa et Fadhel Mahfoudh que la Suisse poursuivrait son engagement en Tunisie.


 
Simonetta Sommaruga a rencontré vendredi à Berne deux membres du Quartette tunisien du dialogue national, structure qui a reçu l'an dernier le prix Nobel de la paix. La conseillère fédérale a rappelé l'importance de la société civile pour la démocratie.




 
La cheffe du département fédéral de justice et police (DFJP) a assuré à Abdessattar ben Moussa et Fadhel Mahfoudh que la Suisse poursuivrait son engagement en Tunisie, a indiqué dans un communiqué le DFJP. Le programme de coopération entre les deux pays met l'accent sur la consolidation des structures démocratiques, le renforcement de la protection des droits de l'homme, ainsi que le développement économique.


 


Le Quartette est composé de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (dont ben Moussa est président), de l'Ordre national des avocats de Tunisie (dont Mahfoudh est président), de l'Union générale tunisienne du travail et de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat.


 


C'est sous son égide qu'a été lancé en 2013 un dialogue avec tous les partis politiques du pays, qui a ouvert la voie à la nouvelle Constitution. (ats/nxp)


 


Créé: 22.04.2016, 12h11 article paru dans le TDG

Swiss­con­tact en Tu­ni­sie



Ouverte depuis mars 2013, la re­pré­sen­ta­tion de Swiss­con­tact en Tu­ni­sie a pour am­bi­tion d'ap­porter une ex­per­tise forte dans les do­maines de la for­ma­tion-intégration pro­fes­sion­nelle et du développement économique (territorial, services aux PME, filières agricoles, etc.).

En tant qu’organisme de coopération internationale, nous encourageons les transferts de know-how entre la Suisse et la Tunisie, tout en élaborant avec nos partenaires des solutions innovantes adaptées au contexte. Nos projets visent également à renforcer la gouvernance « multi-acteurs » dans un contexte de transition démocratique, en particulier pour une meilleure gestion de la diversité et à travers la facilitation de partenariats publics-privés (PPP). 10 projets sont actuellement en cours, financés principalement par la Coopération suisse (DDC) et le Secrétariat suisse à l’économie (SECO).






Projets de formation

Formations de spécialisation co-certifiées public-privé

Cette nouvelle possibilité de qualification permet de devenir " spécialiste certifié " reconnu par son milieu professionnel. Elle s'adresse aux détenteurs d'un diplôme de formation professionnelle (CAP, BTP, BTS) au chômage ou désirant acquérir des compétences spécifiques et pratiques demandées par les employeurs.
 

Formations qualifiantes dans les régions à faible activité économique

Cette action débutée en mars 2016 vise à utiliser les dizaines d'hectares d'exploitations agricoles que possèdent les centres de formation agricoles en Tunisie à de fins de formation pratique ce qui n'est guère le cas actuellement, alors même que la pratique constitue le point faible de la formation agricole initiale dans le pays.
 

Formation pratique dans les centres de formation agricoles

Les régions économiquement faibles regorgent de chômeurs, jeunes diplômés ou peu qualifiés, femmes, etc. prêts à s'investir pour apprendre une nouvelle activité économique. Il est cependant difficile de former beaucoup d'individus dans le même domaine sans saturer le marché.
 

Perfectionnement et voyages d'études en Suisse

Dans le cadre du partenariat migratoire conclu entre la Suisse et la Tunisie, le Secrétariat d'Etat aux Migration suisse (SEM) offre la possibilité à des tunisiens d'effectuer un séjour de courte durée en Suisse à des fins de perfectionnement professionnel.
 


En savoir plus

PLANETE PHOTOS (LE BLOG DE GENEVE)

C'est le blog de Haykel Ezzeddine !
Il a écrit de nombreux articles avec le sujet de mon blog.


Je vous laisse le lien et découvrir cette plume et ces photos !


Une excellente lecture !


http://planetephotos.blog.tdg.ch/tag/tunisie





Carthage Family

Posté dans Dimension Jeunes Talents

C’est à Neuchâtel sur une place du marché bondée que nous avions donné rendez-vous aux trois jeunes membres de Carthage Family!

À quelques heures de leurs prestations où ils donnaient un concert sur la scène de la Marée à l’occasion de la 3ème édition “Dimensions Jeunes Talents” organisée par le Centre des Loisirs de Neuchâtel et Festi’neuch, les 3 lascars de Carthage Family composés d’Ossama Benjima, Mehdi Bennour et Loris Wahler, tous trois respectivement âgés de 18, 19 et 20 ans ne semblaient pas être perturbés par l’échéance qui les attendait.

C’est donc en toute décontraction que Kelma, Genoxy et Woze ont bien voulu pour myurbanplanet.ch revenir sur les épreuves auxquels ils ont déjà dû faire face malgré leur jeune âge.

Nous aurons donc appris que la Carthage Family n’était vieille que de quelques mois seulement, puisque c’est Ossama et Mehdi qui en ont décidé ainsi au mois de février dernier, après avoir fait une pause de pratiquement 2 ans avec leur ancien groupe ” Vikings Clan. ”

Le choix quant à trouver un nouveau nom de groupe fut relativement facile! ? Etant tous deux Tunisiens est très complice, le nom ( Carthage ), faisant référence à l’empire de Carthage plutôt que de l’actuel Tunisie, furent pour eux une évidence.

http://www.myurbanplanet.ch/blog/wp-content/uploads/2015/06/11169764_870742439657570_278905747549305651_o-250x250.jpg


 

L’opportunité de participer aux auditions de la 3ème édition “Dimensions Jeunes Talents” organisées par le Centre des Loisirs de Neuchâtel et Festi’neuch était donc une occasion rêvée.

C’est à la suite de cette audition qui se déroulait au QKC ( Case à Chocs ) de Neuchâtel, qu’Ossama, fait la connaissance de Loris, qui lui aussi fréquentait le studio d’enregistrement du Centre des Loisirs de Neuchâtel. Impressionné par les prods de DJ Woze, il lui propose alors de rejoindre le groupe.

Son arrivée au sein du groupe leur a permis de devenir un crew complet ( deux rappeurs / un DJ ).

Les projets à venir sont nombreux, notamment la création d’un futur EP avec des prods de Loris Wahler  Aka Woze, sans oublier Mehdi qui est dans l’expectative d’un album.

Comme mentionné plus haut dans l’article, les deux complices n’en sont pas à leur coup d’essai, puisque c’est avec “Vikings Clan” leur ancien crew, qu’Ossama et Mehdi auront l’opportunité de participer à plusieurs events, tels que la fête de la musique, la journée mondial contre le racisme ou une première scène à Festi’neuch.

Fort de leur première expérience, Carthage Family développent aujourd’hui un style de rap qui leur est propre, grâce à une technique d’écriture bien élaborée, à un flow original, variés et conscient.

 

© Fabrice Huguelet

 

Détails & Infos : https://www.facebook.com/pg/carthagefamily/about/?ref=page_internal


Source article : http://www.myurbanplanet.ch/blog/?p=11756