samedi 31 mars 2018

Le Tunisien Mikari retourne à Lucerne


 Publié le 10 juillet 2013




Yassin Mikari (30 ans) retourne en Suisse. Après quatre saisons dans le championnat français au FC Sochaux (2009-2013), le milieu de terrain (ou latéral gauche) international tunisien, s’est engagé à Lucerne.

En fin de contrat chez les Lionceaux, l’ex-joueur du GC Zurich a paraphé un  bail de 3 ans avec le FC Lucerne.

Mikari avait déjà porté les couleurs bleu et blanc du club entre 2003 et 2005.


jeudi 29 mars 2018

L’enseignement de l’arabe a la cote en Suisse

Article par Abdelhafidh Abdeleli, publié le 5 mars 2011



Munji Ahmadi enseigne à l’école tunisienne de Suisse. Ici, la classe est à Sion, capitale du canton du Valais.
(swissinfo.ch)


L’intérêt pour les cours d’arabe augmente en Suisse. La communauté arabophone, mais aussi des Suisses désireux d’apprendre la langue figurent parmi les étudiants. Plusieurs experts lancent des appels à une amélioration de l’enseignement.

L’enseignement de l’arabe n’est pas vraiment une nouveauté dans les pays occidentaux puisqu’on en retrouve des traces au 16e siècle. Le phénomène s’est accentué après que les communautés arabes et musulmanes ont commencé à s’établir en Occident dans la deuxième moitié du 19e siècle.
La conversion à l’islam de milliers d’Occidentaux a évidemment aussi joué un rôle dans le développement de l’enseignement de l’arabe. Malgré un état d’esprit généralement négatif, les attaques du 11 septembre 2001 n’ont pas freiné l’intérêt pour l’arabe dans le reste du monde.
Après une phase d’incertitude, la communauté arabe est en train de percevoir qu’elle est devenue une importante part de la société occidentale et qu’elle a le droit de conserver sa culture et de la transmettre aux générations suivantes. Cette prise de conscience a coïncidé avec un intérêt grandissant de personnes non arabes pour la langue, la culture, l’économie ou la société arabes.
C’est ainsi que le nombre d’étudiants inscrits dans des sections d’arabe dans les universités n’a cessé de croître ces dernières années. De plus, dans presque toutes les villes de Suisse, on peut trouver une société culturelle, le club d’un pays ou un centre culturel qui organisent des cours de langue avec introduction à la culture arabe.

«Ici, nous avons des élèves garçons et filles, explique Munji Ahmadi, qui enseigne dans une école supervisée par l’ambassade tunisienne de Berne. La majorité d’entre eux ont entre 6 et 13 ans.»

Attachement à la culture

Il y a de multiples raisons d’apprendre l’arabe. Mais il est clair que de nouvelles générations d’Arabes, qui ont vu leurs parents ou grands-parents exclus des sociétés occidentales, parfois par racisme, ont une autre vision de l’intégration sociale. Ils ne veulent pas couper les liens. Au contraire, ils veulent les cimenter et développer ainsi leur identité.
«La langue arabe est unique, de par sa calligraphie, et les Occidentaux sont attirés par la dimension esthétique et artistique de l’écriture», explique de son côté Sufian Bin Hamidah, qui enseigne l’arabe dans plusieurs écoles en Suisse. «Les Occidentaux veulent ouvrir une fenêtre sur la culture orientale et apprendre les principaux aspects de l’islam.»
Les salles de classe comptent aussi souvent l’un ou l’autre membre de couples bi-culturels. «Que ce soit l’homme ou la femme qui parle arabe, ces couples ont un grand désir d’apprendre la langue, seulement pour communiquer ou ne serait-ce que par politesse.»
Les parents d’aujourd’hui veulent aussi que leurs enfants sachent l’arabe et connaissent leur religion et leur culture. Ces familles sont plus familières que ne l’étaient les précédentes générations car, grâce au satellite, les programmes télévision et les chaînes radios en arabe sont très faciles à capter.
Selon Munji Ahmadi, «l’arabe reste la première langue des migrants des pays arabophones. Les enfants doivent l’apprendre pour communiquer avec leur famille quand ils rentrent à la maison. C’est aussi la langue du Coran et la meilleure manière d’apprendre l’islam.»

Facteurs économiques

Mais l’apprentissage de l’arabe dans les pays occidentaux n’est pas réservé aux musulmans. Les relations commerciales, notamment avec les Etats du Golfe, poussent de nombreux Occidentaux à se lancer.
De plus, certaines villes comme Dubai ou Doha sont très recherchées par les hommes et femmes d’affaires et par les célébrités – sans parler des millions de touristes attirés par les paysages et le climat des pays arabes.
Mais apprendre l’arabe requiert de la patience et du temps. «Il faut un rythme pour faire des progrès, note Sufian Bin Hamidah. Une leçon par semaine, ce n’est pas suffisant, surtout si la langue n’est pas pratiquée d’une leçon à l’autre.»

Améliorations demandées 

Aujourd’hui, l’arabe est enseigné dans des clubs ou des centres culturels arabes, de même qu’aux enfants d’origine arabe dans des cours de culture et sur une base privée. Comme l’intérêt grandit, le besoin de qualité devient également plus grand. «Il nous faut des standards de qualité et une coordination», estime Sufian Bin Hamidah. 

«Il est possible de corriger le manque de standards en s’assurant que seuls des spécialistes soient engagés pour enseigner et en trouvant des salles de classes adéquates, poursuit Bin Hamidah. La coordination devrait se faire entre les personnes travaillant sur le terrain, que ce soit des individus ou des institutions.»
Pour l’heure, aucune institution centrale ne supervise l’enseignement en Suisse. Un tel organe permettrait d’améliorer la communication.
«Une telle institution permettrait aussi de créer un cadre pédagogique clair, des cours bien préparés et le processus d’apprentissage serait plus facile. Les progrès des étudiants seraient facilités, ce qui augmenterait aussi l’intérêt pour la langue arabe», conclut Munji Ahmadi.

ECOLE TUNISIENNE

L’ambassade tunisienne en Suisse offre un apprentissage de civilisation et de langue arabes dans onze cantons. Ces cours sont aussi accessibles aux personnes non tunisiennes mais arabophones, pour autant que des places soient disponibles.
Actuellement, quelque 250 enfants et jeunes hommes reçoivent des leçons gratuites, une fois par semaine. Trois enseignants assurent les cours, sous la supervision du Ministère tunisien de l’éducation.
Comme pour les autres cours proposés aux enfants allophones, les cours d’arabe sont donnés dans des écoles publiques, en dehors des horaires scolaires.
Les enfants des villes suivantes peuvent s’inscrire: Genève, Lausanne, Berne, Bienne, Neuchâtel, Bâle, Zurich, St-Gall, Schaffhouse et Winterthour.
Fin de l'infobox

LANGUES PARLEES EN SUISSE

Langues nationales:
allemand, 63,7%

français 20,4%

italien 6,5 %
romanche 0,5%
 

      
Autres langues:
serbo-croate 1,4%

albanais 1,3%

portugais 1,2%

espagnol 1,1%

anglais 1%

turc 0,6%

tamoul 0,3%

arabe 0,2 %
 

       
(Source: Dernier recensement fédéral de la population, 2000)
Fin de l'infobox

(Adapté de l’arabe par Muhammad Shokry, traduit de l’anglais par Ariane Gigon), swissinfo.ch

Source 


mardi 27 mars 2018

Textile : La Suisse vole au secours de la Tunisie

Tunisie : Le Textile est loin d’être mort et enterré !

par Nadia Bentamansourt -

Le secteur des industries du Textile et de l’Habillement en Tunisie a connu au cours de ces dernières années un fléchissement en matière d’investissements. Malgré la conjoncture économique et la fermeture de plusieurs usines de textile, ce secteur résiste bien, objectif : se repositionner à l’échelle nationale et internationale, regagner les marchés perdus et stopper l’hémorragie des emplois détruits.
Selon de récentes données dévoilées par la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH), le secteur du textile emploie 170 mille personnes malgré la fermeture de 400 entreprises. Il a perdu plus de 40 000 emplois sur un total d’environ 172 000 postes, soit une perte d’un quart de ses effectifs.

Le secteur a importé près de 78,7% de ce qu’il a exporté en 2016. Sa particularité c’est qu’il a toujours enregistré un solde commercial positif même au cours des années les plus difficiles. D’après la même source, les produits les plus populaires à l’exportation sont les vêtements (pantalon, jeans, T-Shirt, Pull…), la lingerie et les vêtements de travail…
 
A noter que la France est le 1er marché pour le secteur avec 33% des exportations, suivie de près par l’Italie, 29%. Viennent ensuite l’Allemagne, la Belgique, les Pays Bas et l’Espagne. Au total, l’Europe représente 93% des exportations du secteur. Sur un total de 1788 entreprises, plus de 800 sont des entreprises européennes.
 
La FTTH a un plan béton

La FTTH a récemment annoncé lors d’une conférence de presse la mise en place d’un plan d’action visant le renforcement des exportations, le soutien des entreprises à travers l’ouverture de nouvelles lignes de crédit, en collaboration avec toutes les parties concernées, et la rationalisation des importations en procédant à la vérification des déclarations douanières.

Cette feuille de route a pour objectif d’élaborer un tableau estimatif des coûts des matières premières, de générer des recettes fiscales supplémentaires au profit de l’Etat et d’aider les entreprises totalement exportatrices à accéder au marché local.

La Suisse vole au secours de la Tunisie

Pour sa part, la Suisse avait annoncé qu’elle compte aider la Tunisie à augmenter ses exportations de textile et de vêtements, selon un programme qui s’étale sur quatre ans avec le Centre du commerce international suisse (ITC).

 Il s’agit d’aider notre pays à monter des affaires compétitives et durables et d’améliorer l’emploi à long terme, notamment pour les femmes et les jeunes. Cette assistance suisse oeuvre à éliminer de nombreux obstacles auxquels les entreprises tunisiennes sont confrontées en tentant d’accéder au marché mondial.

samedi 24 mars 2018

La Tunisie autorisée à exporter ses produits agroalimentaires en Suisse





Les autorités tunisiennes  et suisses ont conclu ce mardi 19 décembre 2017 une convention portant sur la facilitation des exportations tunisiennes vers la nation helvète et les marchés voisins. Cet accord entre dans le cadre du programme suisse Swiss import promotion programme (Sippo).

D’après les sources officielles, cet accord signé par le ministre tunisien du développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Zied Laâdhari et l’ambassadeur de suisse en Tunisie, Rita Adam, fait partie du programme suisse « Swiss import promotion programme (Sippo) » visant à faciliter les importations en provenance de pays en transition tels que la Tunisie. Si l’on se fie à nos sources, ce programme est doté d’un budget de 1,5 million de francs suisses (environ 4 millions de dinars) et couvre trois ans (2017 à 2020). En cas de succès, ce programme sera reconduit deux fois sur la même durée. La convention signée entre la Tunisie et la Suisse vise essentiellement les produits de la pêche à haute valeur ajoutée, les aliments transformés et les ingrédients naturels.

Et la Suisse de s’engager, par cet accord, dans la transition économique tunisienne, un engagement pris depuis 2011 qui vise à soutenir la transition de l’économie de la Tunisie jusqu’en 2020. « Nous voulons davantage travailler sur tout ce qui est transition économique et création d’emplois, et le projet que nous venons de signer s’inscrit dans ce cadre (…) Il s’agit d’un outil du ministère de l’Économie suisse qui est appliqué dans plusieurs pays avec des marchés intéressants et qui veut encourager l’exportation vers la Suisse mais aussi vers d’autres marchés européens », a déclaré Rita Adam lors de la conférence de presse. Qui confirme que son pays tient durant les trois prochaines années, à aider à accroître les exportations tunisiennes vers le marché suisse : « Si les autorités suisses ont décidé de lancer ce programme en Tunisie c’est que nous pensons qu’il y a un important potentiel qui n’est pas encore entièrement exploité », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, Zied Laâdhari a soutenu que cet accord permettra à la Tunisie d’accéder plus facilement aux marchés étrangers et d’écouler ses produits non seulement sur ce marché mais aussi dans les pays voisins. A l’en croire, grâce à cet accord, des organismes tunisiens comme le Centre de promotion des exportations (Cepex), la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (Ccit), l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), le Groupement des industries de conserves alimentaires (Gica) et le Groupement interprofessionnel des produits de la pêche (Gipp), recevront des subventions leur permettant d’accompagner les entreprises tunisiennes et les aider à pénétrer ce marché.

Moctar FICOU / VivAfrik

Lancement du Swiss Import Promotion Programme (SIPPO) en Tunisie





Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Ladhari en présence de Omar Behi, ministre du Commerce et de l’mbassadeure de Suisse en Tunisie, Rita Adam, ont signé mardi 19 décembre 2017 une convention portant sur le Swiss Import Promotion Programme (SIPPO).

Financé par le secrétariat d’Etat à l’Economie (SECO), le SIPPO facilite les importations en provenance de pays en transition tels que la Tunisie sur les marchés suisse et européens.
Ce programme est doté d’un montant de près de 4 millions de dinars et mis en œuvre par la fondation Swiss contact, il aidera les exportateurs à accéder à de nouveaux marchés.

Une première phase du Programme SIPPO en Tunisie couvre la période 2017-20 avec un budget de plus de 1,5 millions de francs suisses (près de 4 millions de dinars). En cas de succès, elle pourra être suivie de deux phases ultérieures de même durée. Trois secteurs économiques seront couverts:les produits de la pêche à haute valeur ajoutée, les aliments transformés et les ingrédients naturels.

L’accès aux nouveaux marchés sera assuré par le biais du renforcement des compétences des institutions d’appui au commerce,de sorte à mieux relier les entreprises tunisiennes exportatrices aux importateurs en Suisse, en Europe et dans d’autres marchés-cibles importants.

Les institutions d’appui soutenues par le Programme SIPPO dans sa première phase sont : le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (CCIT), l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA), le Groupement des Industries de Conserves Alimentaires GICA et le Groupement Interprofessionnel des Produits de la Pêche (GIPP).
« Nous voulons, au travers du Programme SIPPO, faciliter l’accès à des services d’exportation de qualité pour les entreprises tunisiennes » a précisé Rita Adam « Il s’agit de favoriser le réseautage et la mise en relation commerciale, mais également d’offrir des formations utiles en matière de promotion des exportations, de développer l’utilisation d’informations en temps réel des tendances des marchés et d’analyses des environnements concurrentiels ».

De son coté Zied Ladhari, a souligné  l’importance de cet accord qui vise à stimuler les exportations tunisiennes vers la Suisse et d’autres pays européens, exprimant sa satisfaction du niveau et de la qualité de la coopération avec la Suisse qui n’a cessé de se développer au cours des dernières années.
Il a également mis en exergue l’importance de ce programme SIPPO qui permettra la facilitation de l’accès aux services d’exportation de qualité pour les entreprises tunisiennes et le développement de leurs réseautages en vue de renforcer leurs capacités concurrentielles.

Le ministre a fait savoir dans ce cadre, que l’exportation constitue aujourd’hui une priorité et un axe majeur dans le programme d’action du Gouvernement d’Union Nationale pour booster la croissance économique.

Doté d’un montant de 19,4 millions de francs suisses (près de 50 millions de dinars), le Programme SIPPO est mis en œuvre dans 11 pays par Swiss contact, fondation indépendante proche du secteur privé spécialisée dans la coopération internationale. 

(D’après Communiqué)

Paru le 20 décembre 2017 



mercredi 21 mars 2018

Tunisie : 60 % des diplômés trouvent un emploi dès la fin de leurs études

Plus de 60pc des diplômés de la formation professionnelle trouvent un emploi dès la fin de leurs études, a fait savoir Sayda Ounissi, Secrétaire d’Etat de la Formation et de l’Initiative Privée au Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi.

S’exprimant à l’ouverture des travaux d’une rencontre consacrée à l’évaluation de ” la coopération tuniso-suisse en matière de mise en œuvre des projets de réforme du système de la formation professionnelle en Tunisie”, elle a ajouté que le taux d’employabilité des diplômés de la formation professionnelle dépasse celui de l’enseignement supérieur, estimé à 20pc.

Il s’agit, selon Ounissi, d’encourager les jeunes à s’orienter vers la formation professionnelle à travers la modernisation des mécanismes, la multiplication des partenariats avec le secteur privé et la formation des formateurs et du cadre des centres de formation professionnelle.

Elle a mis l’accent sur la solidité de la coopération entre la confédération suisse et la Tunisie dans divers domaines, notamment en matière de formation professionnelle en tant que facteur de développement et partie intégrante de la stratégie nationale visant le renforcement des ressources humaines.

Les résultats de la coopération tuniso-suisse au cours de 2017, en général et entre le ministère et la fondation Swisscontact, en particulier (en matière d’appui aux projets), ont été exposés à cette occasion.

De son côté, le directeur exécutif de Swisscontact en Tunisie, Hamda Zeramdini, a signalé que la fondation a supervisé, dans le cadre d’un accord de partenariat, entre la Tunisie et la confédération suisse, la mise en œuvre d’un programme composé de six projets réalisés entre 2013 et 2015, moyennant une enveloppe estimée à 5 millions de dinars, sous forme de don.

Ce programme a été renouvelé pour le quinquennat (2016-2020), à travers la mobilisation d’une enveloppe de 20 millions de dinars.

Quelque 1700 apprenants ont bénéficié d’une formation, dans le cadre de cette coopération, jusqu’à décembre 2017, a affirmé Zeramdini, annonçant que 700 apprenants seront formés, chaque année, à partir de 2018.
Publié le 18 décembre 2017 

dimanche 18 mars 2018

La Suisse expulse un Franco-Tunisien soupçonné de lien avec le terrorisme



Des policiers entrent dans le bureau du procureur général suisse à Berne, Suisse, 25 octobre 2017.

Un Franco-Tunisien, soupçonné de liens avec une organisation terroriste, a été expulsé cette semaine de la Suisse vers la France, selon une source policière et des médias suisses.

La police fédérale suisse a confirmé à l'AFP la "décision d'expulsion d'une personne à l'encontre de laquelle une procédure pénale pour participation et/ou soutien à une organisation terroriste est en cours".

"En cas de danger pour la sécurité intérieure et extérieure de la Suisse", la police peut "ordonner l'expulsion de cette personne, selon l'article 68 de la Loi sur les étrangers", a-t-on précisé. Il est toutefois rare que la Suisse expulse une personne faisant l'objet d'une enquête sur son territoire.
Selon des médias suisses, la personne expulsée est un Franco-Tunisien d'une quarantaine d'années qui travaillait en tant que chauffeur de taxi avant d'être arrêté à Genève en juin dernier.

Il aurait tenté de voyager en Syrie avec sa famille et aurait aidé à recruter d'autres personnes pour qu'elles rejoignent les rangs jihadistes dans ce pays.

La personne a été expulsée mercredi vers la France, où elle fait aussi l'objet d'une procédure pénale à l'initiative du Parquet antiterroriste de Paris, d'après le quotidien La Tribune de Genève.

Avec AFP

publié le 16 décembre

Source 

jeudi 15 mars 2018

Droits de l’Homme : Il faut un cadre juridique garantissant les droits des réfugiés en Tunisie

Les intervenants à la séance d’ouverture de la rencontre régionale sur “Les bonnes pratiques en matière de protection des réfugiés et de gestion des flux migratoires mixtes” dont les travaux ont démarré, jeudi 14 décembre à Tunis, à l’initiative de l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH) et du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en place un cadre juridique garantissant le respect de la dignité des réfugiés en Tunisie ainsi que la protection de leurs droits et déterminant leurs devoirs envers la société.

A cette occasion, le président du conseil d’administration de l’IADH, Abdelbaset Ben Hassen, a souligné que le secours des réfugiés n’est pas seulement une question de moyens mais une conviction en la nécessité de respecter la dignité de ces derniers, indiquant que la grande solidarité avec les réfugiés libyens dans le sud du pays au lendemain de la révolution de 2011 constitue, selon le HCR, l’une des plus grandes actions de solidarité à travers l’histoire.

Il a affirmé que le projet de loi, élaboré depuis 2012 par le ministère tunisien de la Justice en collaboration avec les instances et les organisations nationales et internationales, revêt une dimension symbolique dans la mesure où, une fois adopté, il constituera une première du genre dans le monde arabe.

L’importance de ce projet de loi réside, selon Ben Hassen, dans le fait qu’il contribuera à promouvoir le système des droits de l’Homme en Tunisie et consacrer l’égalité des droits.

Le représentant du bureau du HCR à Tunis, Mazen Abou Chanab, a mis en exergue l’engagement de la société civile en faveur de la cause des réfugiés en Tunisie.

L’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Rita Adams, a déclaré que la question des réfugiés est une question qui intéresse aussi bien les pays du nord que du sud, indiquant que la Suisse et la Tunisie s’emploient dans le cadre du programme sur l’immigration et la protection des catégories vulnérables, à agir pour renforcer la transition démocratique en Tunisie et à consolider la coopération dans le domaine de l’immigration au niveau du financement des projets relatifs à la mise en place du cadre juridique réglementant la question de l’immigration et de la gestion commune des frontières.

Le programme de la conférence comporte trois séances scientifiques consacrées à l’échange d’expertises au sujet des bonnes pratiques en matière de protection internationale des réfugiés, au complémentarité des rôles entre les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux et à la gestion des situations de crises humanitaires.

Paru le 15 décembre 2017

mardi 13 mars 2018

La Tunisie, premier pays du Maghreb en matière de "prospérité" selon le Legatum Institute

La Tunisie se classe 94e sur 149 dans l'indice de prospérité publié par l'institut Legatum dans son édition 2017. Ainsi, la Tunisie perd une place par rapport à l'année 2016, et a reculé de 28 places depuis la création du classement en 2006.



Le classement de la Legatum Institute se base sur plusieurs indicateurs, dont la richesse, la bien portance économique, l'éducation, la santé, le bien-être personnel et l'environnement.

Au niveau de l'économie, la Tunisie obtient la note de 55,53/100 et se classe 111e sur les 149 pays étudiés. L'économie suédoise occupe la première place mondiale, tandis que celle du Yémen arrive en dernier avec un score de 39,11/100.

Du côté du climat et des opportunités d'entrepreneuriat, la Tunisie arrive 89ème et obtient le score de 51,94/100. Sur le plan mondial, les Etats-unis offrent le meilleur climat entrepreneurial, alors que la Libye arrive en fin du classement avec un score de 33,3/100.

S'agissant de la gouvernance, la Tunisie arrive 59e dans cet indice de prospérité et obtient 51,69 en guise de score. La Finlande arrive en première place en terme de gouvernance, le Yémen, lui, ferme la marche avec la note de 20,6/100.

Quant à l'éducation, la Tunisie arrive à la 103e place parmi les 149 systèmes éducatifs étudiés, avec un score de 49,31/100, bien loin de celui de la Suisse qui occupe la première place et réalise un score de 81,4/100. Le Niger quant à lui arrive en dernier avec une note de moins de 20/100.

La Tunisie réalise son meilleur score (71,85/100) dans le classement des systèmes de santé, arrivant à la 66e place. Le Luxembourg arrive en tête du classement (85,6/100), et le Tchad en dernier.

Sur le plan sécuritaire, la Tunisie se classe 77e et réalise un score de 65,38/100, faisant ainsi mieux que l'Egypte (116e), l'Afrique du Sud (124e) ou encore l'Irak qui arrive en dernier avec le score de de 33/100.

En matière de libertés individuelles, la Tunisie occupe la 114e place avec le score de 44,97/100, faisant mieux que l'Egypte ou encore la Russie. La Nouvelle-Zélande arrive quant à elle en tête du classement avec un score de 92,76/100, et le Yémen en dernier.

Du côté du "capital social" que le Legatum Institute définit comme étant la qualité des relations sociales et le degré de participation de la société civile, la Tunisie arrive à la 103e place et obtient la note de 47,06/100, le plus mauvais score réalisé dans tous les indicateurs étudiés. L'Australie est en tête de liste en terme de "capital social", alors que le Burundi arrive en dernier avec un score de 35,16/100. 

La préservation de l'environnement fait également partie des facteurs étudiés par le Legatum Institute. Ainsi, la Tunisie se positionne 92e, réalisant le score de 59,11/100. La Norvège occupe la première place alors que le Pakistan arrive en fin du classement.

Faisant le bilan par rapport à ces dernières années, la Tunisie aura gagné en gouvernance, santé, et libertés individuelles. Par rapport à 2016, elle a gagné 33 places au niveau du "capital social", et perdu 18 au niveau de l'économie.

La Tunisie se classe 10e parmi les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), faisant mieux que ses voisins l'Algérie (116e mondialement), le Maroc (97e) et l'Egypte (120e). Israël occupe par contre la première place dans la région MENA suivie des Émirats Arabes Unis et du Qatar, tandis que le Yémen, l'Irak et la Libye arrivent en dernier.

Méthodologie
Les indicateurs étudiés:
  • L'économie : Le degré d'ouverture de l'économie, les indicateurs macro-économiques, la croissance, les opportunités économiques et l'efficacité du secteur financier.
  • Le climat entrepreneurial : La qualité de l'environnement entrepreneurial, son infrastructure commerciale, les obstacles à l'innovation et la flexibilité du marché du travail.
  • La gouvernance : La primauté du droit, une gouvernance efficace, et la démocratie.
  • L'éducation : Le niveau d'accès à l'éducation, la qualité de l'éducation et le capital humain.
  • La santé : Les services de santé de base, l'infrastructure sanitaire et les soins préventifs.
  • La sécurité : La sécurité nationale et la sécurité personnelle.
  • La liberté personnelle : Le progrès réalisé au niveau des droits fondamentaux, les libertés individuelles et la tolérance sociale.
  • Le capital social : La qualité des relations sociales et la participation de la société civile.
  • L'environnement : La qualité de l'environnement naturel et les efforts de préservation de l'environnement
par Taieb Khouni, paru le 14 décembre 2017

Source

dimanche 11 mars 2018

Quarante-sept pays, dont la Suisse et la Tunisie, figurent sur une liste de surveillance de l'UE


Maurer: la «liste grise» est «négligeable»

Union européenneQuarante-sept pays, dont la Suisse, figurent sur une liste de surveillance de l'UE. Le conseiller fédéral s'est exprimé dimanche dans la presse.

La «liste grise» des paradis fiscaux de l'UE, sur laquelle la Suisse a été inscrite mardi, est «négligeable» selon Ueli Maurer. Prenant acte de la décision de l'Union européenne, le ministre des finances considère que cette «liste de surveillance» ne change rien.

Ueli Maurer est revenu dimanche sur le classement de la Suisse par l'Union européenne.
Image: Keystone

 

Dans un entretien avec les journaux alémaniques Zentralschweiz am Sonntag et Ostschweiz am Sonntag, Ueli Maurer estime qu'il n'y a absolument aucune raison pour que Berne figure sur ladite liste. Il n'entrevoit cependant pas d'effets négatifs sur la place financière helvétique.

Pour nombre de sociétés étrangères, la Suisse est l'endroit idéal du fait de sa stabilité, de sa sécurité et de sa fiabilité, souligne le Zurichois. Qui ne voit actuellement aucun signe indiquant que la place financière soit davantage sous pression.

La réaction de Johann Schneider-Ammann est autre: samedi dans l'émission «Samstagsrundschau» de la SRF, le ministre de l'économie s'est dit «irrité» de ce que la Suisse apparaisse sur cette liste. Il estime que l'Union européenne rappelle ainsi à la Confédération ses devoirs suite au rejet de la 3e réforme de l?imposition des entreprises (RIE III), ce qui n'était pas nécessaire.

Listes noire et grise

Bruxelles s'est dotée mardi d'une «liste noire» des paradis fiscaux, tous situés hors des frontières de l'Union européenne (UE). Si la Suisse n'y figure pas, elle intègre toutefois la «liste grise».
La liste noire compte dix-sept pays, a annoncé le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. Y figurent notamment Bahreïn, la Corée du Sud, les Emirats arabes unis, les îles Marshall, la Mongolie, Panama et la Tunisie.

Quarante-sept autres pays dont la fiscalité n'est pas conforme aux règles européennes, mais qui ont promis d'y remédier, se trouvent sur la «liste de surveillance». Outre la Suisse, on retrouve le Maroc et le Cap-Vert. Les pays moins avancés de cette liste ont deux ans pour se mettre en règle. Les autres, dont la Suisse, ont jusqu'à la fin de l'année 2018 pour honorer leurs engagements. (ats/nxp)

Créé: 10.12.2017, 09h29
 Source

vendredi 9 mars 2018

Tunisie : Soutien suisse au profit de la sauvegarde des tuiles traditionnelles andalouses à Testour

Par Mohamed Khalil Jelassi -






En effet, cet accord, signé en collaboration avec l’Association de Sauvegarde de la Médina de Testour,  s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’un projet de fabrication des tuiles traditionnelles andalouses à Testour, un métier menacé de disparition.

Signature du partenariat


« Ce projet est né sous l’impulsion du collectif Coolwart. L’association s’engage dans la sauvegarde du savoir-faire ancestral de la production des tuiles de Testour qui ornent de nombreux sites historiques en Tunisie et les toits de la ville.
Pour y parvenir, l’association va assurer la formation de huit jeunes artisans qui vont renouer avec ce savoir-faire ancestral. À travers ce projet, l’Ambassade souhaite contribuer à maintenir ce patrimoine si spécifique de la ville de Testour. » a-t-on communiqué.

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jeudi 8 mars 2018

Article par un quotidien suisse sur les mères célibataires en Tunisie

Mères célibataires au ban de la société

Lundi 25 septembre 2017 par Perrine Massy
 
SEBASTIAN CASTELIER
Une maman et son bébé au foyer pour mères célibataires de l’ONG Amal, à Tunis.
 
 
En Tunisie, la plupart des femmes non mariées qui tombent enceintes préfèrent fuir leur domicile pour éviter l’humiliation de leur famille. La loi contre les violences ne les protège que peu.
Ghalia* dépose doucement son fils de cinq semaines dans un couffin posé au sol. «Mes parents sont très choqués», murmure-t-elle pour ne pas réveiller les autres nourrissons qui dorment dans la salle commune du foyer. Etudiante en psychologie, la jeune femme de 29 ans, qui vivait chez ses parents, est tombée enceinte sans le vouloir. Le père, marié, n’a pas quitté sa femme. Ghalia a choisi de garder l’enfant, transgressant ainsi le tabou social de la maternité – et de la sexualité – hors mariage qui prévaut en Tunisie.

«Je suis allée vivre chez une amie trois mois avant l’accouchement. Je n’ai prévenu mes parents qu’après la naissance de mon fils, raconte-t-elle. Depuis, ils veulent que je l’abandonne. Il y a aussi la pression du quartier, du village… C’est ça, le plus dur. Tout le monde me connaît. Tout le monde se dit: comment a-t-elle pu commettre une telle faute?»

Prise en charge inexistante

Contrainte de quitter sa famille, Ghalia a contacté l’association Amal pour la famille et l’enfant sur les conseils d’un ami. Elle est aujourd’hui hébergée au foyer de l’association, une villa anonyme dans la banlieue de Tunis, depuis bientôt un mois. Ouvert en 2003, il peut accueillir jusqu’à dix-sept femmes et leur enfant, pour une durée de quatre mois renouvelable au cas par cas. Elles bénéficient pendant cette période d’un soutien matériel, psychologique, administratif et juridique, le temps de trouver une formation ou un emploi ainsi qu’un logement.

«Il y a environ 1500 naissances hors mariage par an en Tunisie», estime Malek Kefif, le président de l’association. «La plupart des mères célibataires viennent de milieux défavorisés, et beaucoup ont subi des violences. Elles ont souvent été obligées de quitter leur région d’origine pour échapper au scandale, et sont sans ressources. Mais elles ne bénéficient d’aucun instrument spécifique de prise en charge. Notre association répond à un besoin réel», poursuit-il.

Une éducation sexuelle fragmentaire

La Tunisie est considérée comme l’un des pays les plus avancés du monde arabe en matière de droits des femmes. Le Code du statut personnel, promulgué en 1956 par le président Habib Bourguiba, père de l’indépendance, a aboli la polygamie et la répudiation, et instauré le mariage civil et la possibilité pour les femmes de divorcer. Le pays a également connu cette année des avancées notables en matière de lutte contre les violences faites aux femmes (lire ci dessous).
Malgré cela, avoir un enfant hors mariage expose les femmes à de multiples difficultés, et plus de la moitié des enfants nés hors mariage sont abandonnés.

«Je me suis rendu compte que j’étais enceinte au bout de cinq mois», confie Hanène*, 32 ans, maman d’une petite fille de cinq semaines. «Il était trop tard pour avorter.» En Tunisie, l’avortement est autorisé jusqu’à douze semaines de grossesse. Mais l’éducation sexuelle quasi inexistante et les difficultés d’accès aux soins pour les catégories les plus pauvres de la population favorisent les grossesses indésirables. Hanène, qui travaillait comme ouvrière agricole, est parvenue à cacher sa grossesse à sa famille jusqu’au bout. «Dès que j’ai senti les premières contractions, je suis partie, et je ne suis jamais revenue», raconte-t-elle. Aujourd’hui, elle n’est plus avec le père. «C’est aussi bien comme ça, lâche-t-elle Tout ce que je veux c’est avoir un travail, un logement, et me consacrer à ma fille. Mais j’ai peur de l’avenir. Parfois je ne me sens pas assez forte.»

Stigmatisations

Pour l’instant, Hanène, comme la plupart des autres mères célibataires, n’a qu’une idée en tête: que le père de sa fille la reconnaisse, pour qu’elle ait enfin un «nom». Car en droit tunisien, la filiation par la mère n’existe pas.

«Chaque fois qu’une maman doit présenter le certificat de naissance, pour inscrire son enfant à l’école par exemple, ça pose problème», explique Rebah Ben Chaabane, la psychologue du foyer. Les récits de discrimination sont nombreux: mères insultées, qualifiées de «cas sociaux» dans les administrations et mêmes les hôpitaux, enfants qualifiés de «bâtards». «Elles culpabilisent et n’osent pas se défendre», soupire Rebah Ben Chaabane.

Une loi votée en 1998 permet aux mères célibataires d’engager une procédure judiciaire pouvant contraindre le père, s’il est connu, à faire un test ADN et à reconnaître son enfant. Cela permet à celui-ci d’obtenir une filiation, et à la mère de demander une pension alimentaire. En cas d’échec, l’enfant se voir attribuer un nom fictif par l’Etat. «Cette loi est une avancée, mais elle est insuffisante», estime pourtant Monia Ben Jemia, juriste et présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD). La reconnaissance par le père lui donne en effet automatiquement la tutelle de l’enfant, un pouvoir de décision que le père peut faire valoir à tout moment contre la volonté de la mère. Le texte est également silencieux sur la question de la succession, «et la jurisprudence dit qu’un enfant illégitime ne peut pas hériter du père», précise la juriste. «Il faudrait que la loi tunisienne reconnaisse la filiation maternelle et permette à la mère d’avoir la tutelle», ajoute-t-elle.

Faute de progrès au niveau juridique, Rebah Ben Chaabane espère que l’évolution viendra de la société: «Ces dernières années, la question des mères célibataires a commencé à être de plus en plus médiatisée et est un peu moins taboue, se réjouit-elle. C’est déjà bien. Il faudra du temps pour que les mentalités changent et que les gens arrêtent de juger.»

Loi sur les violences: un impact limité

Le parlement tunisien a adopté le 26 juillet une loi historique visant à éliminer tous les types de violences faites aux femmes. Elle protège davantage celles qui portent plainte et reconnaît le rôle des médias et de l’éducation dans la prévention. Mais cette loi ne contient pas de disposition spécifique concernant les mères célibataires. «Elle n’aura qu’un impact indirect, dans la mesure où ces femmes sont souvent victimes de violences», explique Monia Ben Jémia, la présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD). PMY

*Les prénoms ont été modifiés à la demande des personnes interviewées, qui souhaitent garder l’anonymat pour des raisons de sécurité.

 
Le Courrier
 

mercredi 7 mars 2018

Inauguration du premier centre de contrôle technique automobile en Tunisie





La société d’origine suisse SGS, leader mondial de l’inspection, l’analyse, le contrôle et la certification, s’est associée avec la compagnie tunisienne Ami Assurances pour l’inauguration du premier centre de contrôle technique automobile. 

Destiné exclusivement  à AMI Assurances ainsi que sa division transport en Tunisie, ce centre est spécialisé dans la prévention routière outre le  contrôle technique automobile, a déclaré Tahar Ktari, directeur régional Maghreb du groupe SGS, lors de la cérémonie d’inauguration organisée hier sur les lieux.


Tahar Ktari, directeur régional Maghreb du groupe SGS (à gauche) et Mohamed Skander Naija, DG d’AMI Assurances

De son côté, le directeur général d’AMI Assurances, Mohamed Skander Naija, a affirmé que ce premier centre est équipé des technologies modernes.  «Afin de concevoir la garantie assurance permettant d’offrir ce service aux assurés, s’agissant de vérifier que les réparations ont bien été réalisées ou l’état d’un véhicule avant son achat,  AMI Assurances a apporté au centre sa compétence en termes d’assurance et SGS  en termes de contrôle transport», indique-t-il.

Toutefois, les responsables ont tenu à préciser que ce projet représente une innovation majeure pour les deux parties dans la mesure où SGS met son savoir-faire dans le domaine du contrôle technique automobile au service d’une compagnie d’assurances qui a décidé de proposer à ses assurés un contrôle préventif de l’état de leur véhicule.

Pour ce faire, le centre est à même de recevoir 15.000 véhicules par an. Cette capacité sera doublée avec la mise en place d’une deuxième ligne de diagnostic. M. Naija a déclaré que les assurés devront payer une prime d’assurance de 3 dinars par an pour bénéficier des services de ce centre.


 Le premier centre de contrôle technique automobile

Par ailleurs, M. Ktari a souligné que le lancement de la division transport représente une étape importante dans le développement des activités de SGS en Tunisie. Cette division répond aux besoins des différentes parties prenantes opérant sur toute la chaîne de valeur, à savoir gouvernement, assureurs, équipementiers, constructeurs, transporteurs, organismes de financement, et ce, via un portefeuille de services très large.

Il s’agit, selon ses dires, du contrôle technique, homologation, expertise, laboratoires d’essais, inspection de stocks, audit de réseaux de distribution,  certification des industries d’équipements, solutions de transport intelligent et audits de sécurité aéronautique.

A noter que SGS opère en Tunisie depuis 1971 à travers neuf divisions du Groupe SGS, telles que l’Agriculture, Food & Life – Minerals – Oil, Gas & Chemicals – Consumer & Retail – Industrial – Certification & Business Enhancement – Environment, Health & Safety – Transportation – Governments & Institutions Services. Elle emploie 200 personnes à ce jour et gère un réseau de 7 agences, un multilaboratoire central, 3 laboratoires régionaux et 3 laboratoires mobiles.

AMI Assurances a entamé, quant à elle,  son activité en octobre 2003 avec un portefeuille transféré d’office. Elle occupe actuellement la 4ème place sur le marché grâce à une parfaite maîtrise du risque automobile et un développement significatif des risques des particuliers. Le développement des risques des entreprises reste son objectif principal.


  Source

lundi 5 mars 2018

Transport aérien: Accord ambitieux entre la Tunisie et l'UE




L’Union européenne a clôturé aujourd’hui les négociations menées avec la Tunisie concernant un accord ambitieux sur les services aériens. Celui-ci entraînera une amélioration de l’accès au marché pour les compagnies aériennes, offrira aux passagers une meilleure connectivité, un choix plus large et des tarifs moins élevés, et devrait se traduire par 800 000 passagers supplémentaires sur une période de cinq ans. L'augmentation du nombre de vols signifie également la création d’emplois et de richesses pour l'ensemble des partenaires. On estime que l’accord pourrait générer 2,7 % de croissance du PIB liée aux voyages et au tourisme, et accroître le trafic annuel de près de 13 % par an.

S’exprimant à Tunis, Mme Violeta Bulc a déclaré à ce propos: «Nous progressons aujourd’hui dans la réalisation des objectifs de la stratégie de l'UE en matière d'aviation, mais nous amenons également nos relations avec la Tunisie vers de nouveaux sommets. Cet accord aérien ambitieux permettra d’améliorer l’accès au marché et contribuera à la mise en place des niveaux les plus élevés en matière de sécurité, de sûreté et de protection de l’environnement. C’est une excellente nouvelle pour le tourisme, pour les passagers et pour les entreprises!»

En plus de l’accès au marché, un cadre réglementaire commun sera établi dans des domaines comme la sécurité et de la sûreté aériennes. Cet accord a été négocié par la Commission européenne dans le cadre de sa stratégie de l’aviation pour l’Europe, une initiative importante visant à donner un nouvel élan à l’aviation européenne et à offrir de nouveaux débouchés.

Les deux parties sont convenues de procéder à la signature le plus rapidement possible une fois l'accord paraphé, et selon leurs procédures internes respectives.

Dans le cadre de sa stratégie de l’aviation pour l’Europe, la Commission européenne négocie actuellement de nouveaux accords aériens avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), le Qatar, la Tunisie et la Turquie. Lorsqu'ils seront signés, plus de 75 % de l'ensemble des passagers des vols au départ ou à destination de l’UE, soit plus de 240 millions de passagers par an, seraient couverts par des accords aériens au niveau de l’UE. De plus, l’Union européenne a déjà négocié avec des partenaires tels que les États-Unis, le Canada, le Maroc, la Jordanie, les Balkans occidentaux, l’Ukraine, Israël, la Géorgie, la Moldavie et la Suisse des accords qui ont déjà apporté des avantages notables. Ainsi par exemple, le nombre de passagers a doublé pour certains partenaires tels que les Balkans occidentaux, le Maroc et la Géorgie.

Le transport aérien revêt une importance capitale pour l’Union européenne. Il rend possibles les voyages, crée des emplois, stimule la croissance économique et facilite les échanges commerciaux. L’aviation européenne représente actuellement 26 % du marché mondial, contribue au PIB européen à hauteur de 510 milliards d’euros par an et assure 9,3 millions d’emplois en Europe. En 2015, plus de 1,45 milliard de passagers ont décollé ou atterri dans des aéroports de l’UE.

D'après communiqué


Article publié le 11 décembre 2017

samedi 3 mars 2018

Tunisie : “La valorisation des nuisances en ressources” thème des 3èmes Dialogues stéphano-monastiriens



Sous le thème “la valorisation des nuisances en ressources”, les travaux de la 3ème édition des Dialogues stéphano-monastiriens ont démarré, vendredi, à Monastir.

Participent à ces rencontres, une délégation composée de 33 personnes dont des experts, des universitaires et des représentants de la mairie de Saint-Etienne (France) ainsi que des experts de la Suisse, de la Pologne et de Madagascar, a indiqué Habib Harzallah, président de l’URICA de Monastir.

Ces dialogues seront l’opportunité pour approfondir le débat sur le lancement en 2018 de la pépinière internationale d’entreprises qui regroupe cinq villes partenaires dont Monastir (Tunisie), Saint-Etienne (France), Tamatave (Madagascar), Katowice (Pologne) et Sierre (Suisse). Cette pépinière œuvrera à l’encadrement, l’accompagnent et l’apport d’expertise-entrepreneuriat sur des projets locaux et internationaux, a-t-il ajouté.

Au programme de ces assises, organisées par l’Union régionale de l’industrie et du commerce de Monastir en collaboration avec le Technopole El Fejja et la Mairie de Saint-Etienne, des conférences et des présentations d’expériences sur “la transformation des nuisances en ressources”, “la gestion des déchets alimentaires et le recyclage des gravats”, “la gestion des déchets textiles et le recyclage des plastiques”.

L’accent sera mis sur les moyens d’accompagnement des jeunes promoteurs, de création de projets mixtes et d’incitation à l’investissement étranger dans ces domaines.

jeudi 1 mars 2018

Tunisie : 2ème édition du forum de partenariat avec la société civile

Une cinquantaine d’associations ont pris part à la 2ème édition du forum de partenariat avec la société civile, organisée samedi 2 décembre à la Cité des sciences de Tunis, sur le thème “De la contribution de la société civile au développement et à la cohésion sociale”.

S’exprimant lors de ce forum, organisé à l’ initiative du projet Tamkeen du programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et du ministère chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’Homme, Diego Zorilla, représentant du PNUD en Tunisie, a souligné que l’objectif de cette rencontre est de réunir les différentes associations travaillant sur la cohésion sociale afin de trouver, ensemble, des solutions aux problèmes socio-économiques, notamment des jeunes et des femmes, en Tunisie.

La société civile peut jouer un rôle déterminant dans l’orientation de la jeunesse tunisienne qui souffre de l’exclusion politique et économique et du manque d’accès à l’emploi, a-t-il souligné. La faible participation des jeunes à la vie publique a de grandes répercussions sur leur situation sociale puisqu’elle contribue à les désocialiser et à développer chez eux des comportements autodestructeurs, estime Zorilla.

Il évoque l’importance du dialogue et de l’implication de la société civile dans la proposition des solutions pour sauver cette jeunesse, appelant à la tenue périodique de ce forum afin de débattre de thèmes favorisant la cohésion sociale tels que “l’usage des réseaux sociaux pour la promotion du dialogue”, “l’insertion économique”, “le volontariat et la réponse aux crises”.

De son côté, Chirine Ben Abdallah, chargée de communication au PNUD, mettra en relief le rôle de la société civile dans le renforcement de la cohésion sociale et l’engagement citoyen, à travers, notamment, la prévention de l’extrémisme violent.

Le présent forum est une opportunité pour des dizaines d’associations partenaires du PNUD, pour présenter les résultats de leurs projets et se rencontrer avec les bailleurs de fonds et les intervenants majeurs auprès de la société civile, a-t-elle fait savoir. Et que “ces associations ont conduit diverses initiatives visant à lutter contre toute forme de violence”.

Présentant un aperçu des actions de la société civile, menées entre 2012 et 2016, elle a indiqué que plusieurs initiatives, appuyées par le PNUD, ont aidé les jeunes issus de milieux défavorisés à s’impliquer davantage dans le débat sur l’avenir du pays, en leur donnant l’opportunité de faire part de leurs aspirations.

Un programme de développement de capacités nationales en matière de dialogue et de construction du consensus a été mis en œuvre dans les 24 gouvernorats du pays, permettant de renforcer des mécanismes de dialogue, de médiation, de prévention et de gestion des crises, a-t-elle fait remarquer.
Le directeur de la coopération suisse, Romain Darbellay, affirme, pour sa part, que la coopération avec la société civile permet de s’attaquer à des problèmes sociaux qui menacent les jeunes ayant trait notamment à la violence, l’immigration et le terrorisme.

Darbellay invite à travailler, d’une manière collective, sur les causes du désespoir de la jeunesse tunisienne et à renforcer le sentiment de la citoyenneté auprès d’elle.

En marge de ce forum, 5 ateliers et deux sessions d’information sur les thèmes “le rôle de la société civile et des jeunes dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) et “la plateforme gouvernementale du discours alternatif et de la lutte contre la radicalisation” ont été organisés.

En outre, un programme culturel a été présenté dont des pièces de théâtre et une projection de films réalisées par les associations dans le cadre de leurs projets appuyés par le PNUD.